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Carte blanche (58)

Laissée à Kobus van Cleef

Crépuscule des vampyrs et continent obscur

Première partie

Deuxième partie

Troisième partie

Quatrième partie

Cinquième partie

Sixième partie

Septième partie

Huitième partie

Neuvième partie

Dixième partie

Onzième partie

Douzième partie

Treizième partie

Quatorzième partie

Quinzième partie

Seizième partie

Dix-septième partie

Dix-huitième partie

Dix-neuvième partie

Vingtième partie

Vingt-et-unième partie

Vingt-deuxième partie

Vingt-troisième partie

Vingt-quatrième partie

Vingt-cinquième partie

Vingt-sixième partie

Vingt-septième partie

Vingt-huitième partie

 

Le mutant lève sa face blafarde vers les cieux, hume l'air et déclare "sale temps, on ripe"(comme quoi, il a hérité le parler populaire de son géniteur)
Et toute la troupe s'éloigne, vampyrs vampyresses mutant dirigeant de haulte entreprise traductreuse tatouée nattée et piercée, orphelins dombassis, pasdars et j'en oublie sûrement
Le ciel s'emplit d'une rumeur mécanique comme un million de moustiques en furie
Ce sont les drones de Vladimir !
Au loin on voit les premiers éclairs des 20 mm Flak puis on entend les détonations

 

Ouais j'avais oublié la fille patate
Elle suit le mouvement, pas conne, de toutes façons que voudrais tu qu'elle fit, la malheureuse ?
Et puis elle a peur du pédo qui la traquait, alors elle aussi, elle ripe

 

Plus loin, dans sa cahute en Algeco, sise à proximité de l'aéroport de Brovary (rien à voir avec Emma), un galonnard ioucrainien, rotant son schnaps mal digéré, voit sur son écran radar l'arrivée des géran et autres turpan qui vrombissent dans le ciel de Kiev
Il sait à quoi s'attendre
Allez, il envoie toute la sauce, appuie sur tous les boutons de toutes façons, s'il y a de la casse on mettra ça sur le dos des moskvitch, pas vrai ?
Et les missiles partent à la rencontre des drones en carton
Prix d'un missile anti missile, un myon de thalers (faites la conversion en hrivnas), prix d'un géran, un peu moins de 5000 thalers, d'un turpan, pas loin de dix mille thalers
C'est pas cher, c'est l'état qui paye, enfin, l'Europe, enfin non, les taxes et impôts payés par les européens, enfin non, plus exactement, ce sont les enfants des européens actuels qui paieront la note
Finale, la note, genre contrepoint pour clore la faillite totale du continent
Mais bon, à chacun ses préoccupations
Pour kobus, il s'agit de trouver une position un peu moins inconfortable pour crever, il a froid, chaud, son froc est trempé, il tremble, pas qu'il ai pas l'habitude de mourir puis de renaître, mais là il sent bien que c'est pas pareil
Phara essaye de lui remonter le moral par télépathie mais l'autre ne l'entend pas de cette oreille
Les malfaisants cognent à la porte qui va céder...
Qui cède !
Ruée des azovstas et de la prominenz dans le cagibi....

 

On se précipite sur la future dépouille de notre pauvre bonhomme, et vlan ! un grand coup de pompe dans les côtes puis un coup de crosse dans la gueule, ça lui retourne la trogne du côté opposé
Les membres les plus éminents de la prominenz sautent à pieds joints sur son ventre (y a de la place), provoquant un prout de compèt que personne n'entend étant donné le bruit que font tous ces démocrates occupés à cette activité usuelle pour eux, le lynchage ( enfin, pas sous cette forme, eux c'est plutôt lynchage médiatique et judiciaire, ou par proxy, bref le truc des lâches)
Pendant ce temps, dans les cieux, à 800 km de là, le starchyn pilot Igor Effimovitch Louguine, appuie sur le petit bouton rouge dans son cockpit, libérant le missile kinjal de son ancrage sous le flanc de son sukkoi volant à Mach 1,7
Ça fait comme un tremblement dans les longerons
Puis il prend un virage et retourne sur base

 

Le missile, chargé comme un poivrot breton un samedi soir, pique vers le sol,se stabilise, allume ses réacteurs,ses gyros et vlan, d'une ruade, décarre vers Kiev, la ville qui résiste à Poutine en organisant des gay pride
Au sol, quelques centaines de kilomètres en avant, les batteries de missiles sol air russes crachent une salve de cruise missiles, à destination de Kiev, pareil
Le ciel s'illumine brutalement

 

Les radars ioucrainiens ont bien capté tout ce méli-mélo
Les drones qui saturent les écrans, les cruise missiles qui tracent à donf sur Brovary
Mais rien sur le missile hyper sonique qui vient de balancer la post combustion
Vlouf, impact 90 secondes !
Lorsque l'opérateur voit clignoter un truc dans le coin supérieur droit, évidemment, c'est trop tard pour lancer l'alerte... il appuie sur le bouton fire de sa console, ouvre tous les trappons
Les systèmes asservis au patriot calculent rapidos les trajectoires par itération, chacun le sien, mon kiki !
Vlouf vlouf vlouf vlouf vlouf vlouf
Toute la salve décarre
À un myon de thalers la bête, ça va banquer !

 

Pas certain qu'un seul touche sa cible mais l'investisseur anonyme loockeed martin, lui,va toucher ses dividendes...

 

Pendant ce temps, le mutant et Pharamond, qui affecte maintenant l'allure mycélienne d'un gigantesque blob, ont guidé toulmonde vers un bosquet, loin des lieux de débauche de la prominenz déchaînée internationale
Tout ce petit monde voudrait bien se poser pour souffler mais la connexion de phara avec la nature lui fait redouter un Trafalgar, c'est pourquoi il les presse d'accélérer la cadence
Et ça trotte, crois moi, les fesses de ces dames s'activent comme jamais dans les salles de sport, les cuisses se croisent dans deux plans parallèles sans jamais se toucher, les gros bides de Jean Eudes et de Blumroch tressaillent sous l'effort, la transpi dégouline au front de Léon, et le musc se répand autour de lui comme un nuage vénéneux
La prominenz s'est lassée du lynchage du gros kob's, elle s'arrête pour reprendre son souffle, surtout qu'il fait chaud dans le réduit et que l'un d'entre eux, on sait plus lequel, a glissé sur le sang et les tripes répandues et s'est collé un tesson de champ'dans la gidouille
Ou la sous ventriere, je ne sais plus
En tout cas ça ne pardonne pas, il est aussi défunt que kobus, les deux pervers qui s'enquillaienr des trucs dans les orifices en prévoyant d'en faire autant avec les orphelins dombassis, les trois pédérastes en réunion et la mère fouettarde

 

Seul le dernier mort frétille encore des extrémités genre lapin massacré par un coup du même métal (ou éponyme, si on veut parler riche)

 

Tableau fascinant que ces carcasses que le souffle divin a quitté ( l'auteur tire à la ligne, c'est certain), encore chaudes
La prominenz, qui s'était un peu reculée, horrifiée du forfait perpétré, se rapproche, animée par de louches instincts
On voit des regards scintiller, d'autres qu'on dirait tournés vers l'intérieur, certains laissent échapper un ricanement idiot, à la façon de l'oie qui cacarde, les respirations sont lourdes, oppressées, les fronts luisent de transpi et c'e

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Carte blanche (60)

Laissée à Kobus van Cleef

Crépuscule des vampyrs et continent obscur

Première partie

Deuxième partie

Troisième partie

Quatrième partie

Cinquième partie

Sixième partie

Septième partie

Huitième partie

Neuvième partie

Dixième partie

Onzième partie

Douzième partie

Treizième partie

Quatorzième partie

Quinzième partie

Seizième partie

Dix-septième partie

Dix-huitième partie

Dix-neuvième partie

Vingtième partie

Vingt-et-unième partie

Vingt-deuxième partie

Vingt-troisième partie

Vingt-quatrième partie

Vingt-cinquième partie

Vingt-sixième partie

Vingt-septième partie

Vingt-huitième partie

Vingt-neuvième partie

Trentième partie



mais qui t'es toi, tête de noeud? là c'est Jean-Eudes qui, mal réveillé, se purge de ses humeurs peccantes (rien à voir avec le pacanier et ses noix)
le petit payday, tronche de premier communiant, si l'on ne tient pas compte du regard assassin, le petit payday donc, s'insurge
onques n'a traité un anal, ennobli par le foutre reçu, sans en payer le prix
et le prix se profile à l'horizon avec des terroristes ioucrainiens , 5ème colonne infiltrée sur le territoire immense de la sainte Russie
un claquement de doigts, les sbires, dont on se demande comment ils ont retrouvé nos traces respectives, un claquement des doigts donc, les sbires se saisissent de l'ami Jean-Eudes
je pourrais faire intervenir le mutant, sa triste fiancée Joxepi, qui a suivi de lin la catabase, ou bien même Pharamond quoique , dans cette taïga désolée, il ne se manifeste pas sous forme de rondins mais de spores et de racines
non, c'est compère l'ours, emblématique du pays, qui se pointe, alléché visiblement par le fumet que dégage la troupe des néfastes, aïl, souffre, et une fragance animale, le foutre avalé et éructé, un andrichor (néologisme pratique formé sur le post fixe grec ancien "ichor" qui nous a donné odeur et un préfixe, l'ignichor serait l'odeur du feu, le pétrichor l'odeur de la pierre, le gynichor, la ciprine)

 

mais compère ours parait difforme, bossu pour ainsi dire
on sait que le cou et les épaules de l'animal sont un peu forts d'habitude, mais là...comme s'il arborait un sac à dos
on en est là lorsque les antrustions du payday cravatté commencent à passer à tabac Jean Eudes
rafale de directs à l'estomac, le malheureux ayant les bras maintenus dans le dos par un sbire
nos autres compagnons sont tenus en respect par la cinquième colonne bandériste et ne peuvent intervenir
sous la grêle de coups, notre ami défaille, puis tombe dans les pommes
l'assemblée des néfastes triomphe, l'anal en tête
tiens fumier, ça t'apprendras à te payer ma fiole!
sa cour crache sur notre malheureux ami et leurs salives mélangées ont une odeur foutreuse
toutefois, leurs ricanements s'atténuent puis finissent par s'éteindre
peut être le signe que quelque chose se passe?
l'ours, qui était loin à l'horizon s'est rapproché
on distingue mieux l'excroissance qu'il porte sur le dos
c'est Vladimir!
oui Vladimir, le seul, l'unique!

 

Il revient, Vladimir, sans cadeaux dans sa hotte
Il revient et il n'est pas content, du moins, il n'en a pas l'air
Mais comment lire les sentiments sur son visage marmoréen ?
Car il a le faciès figé, on suppute une sclerodermie, une double paralysie faciale ?
Ou carrément l'expression de l'ennui profond que produit cette rencontre?
En tout cas l'ours stoppe sa marche pataude et Vladimir descend avec élégance, bien mieux que moi lorsque je démonte de ma bécane
L'assemblée est restée médusée, le doigt sur la queue de détente du pistolet ( pour les hommes de main) ou dans l'oignon du partenaire ( pour les hommes politiques et les diplo franzouzes)
Une voix, un gémissement plutôt, s'élève, poussé par on ne sait qui
Saisissez vous de lui !
Mais l'ordre est intimé avec si peu d'assurance que Vlad a toute latitude de passer à l'attaque
Les premiers nervis sont désarmés d'une chiquenaude, un autre qui voulait s'opposer plus frontalement se retrouve à terre, la tête retournée à 180 degrés, le pauvre mesquin voit enfin ses fesses sans miroir

 

Jean-Eudes se relève, fait péter ses muscles, envoie dinguer ses tortionnaires, un de chaque coté
puis il les rattrape par le colback et leur cogne la tête l'une contre l'autre
faut pas faire chier le béarnais!
des mains tremblantes s'insinuent dans les holsters pour cramponner les crosses de forts rigoustins, mais la volonté manque pour les brandir, repousser le cran de sécu puis braquer nos amis
ha, tu trembles, canaille!
la troupe de malfaisants tombe à genoux, suppliante
ils promettent d'abjurer, de ne pas recommencer, de se faire petits et humbles
ils en appellent à notre humanité, notre grandeur d'âme, notre bonté, pitié, gentillesse
serons nous superbes et généreux?

 

À la bonne heure !
Nous allons donc disposer de ces gredins
Vlad, superbe et généreux, tourne le dos un instant pour gratouiller son ours dans le cou
Un malfaisant perfide, celui là même qui tentait de faire une cohn bendit spéciale à la fille patate, ou sa réincarnation (après tout, dans la littérature, tout est permis) ou son sosie, en profite pour lui sauter sur les épaules, histoire de le maîtriser
C'est mal connaître la formation des agents du défunt KGB
Une esquive, une reprise d'équilibre, une fente avant le kinjal à la main et voici le pédo qui contemple, incrédule, ses intestins coulant entre ses doigts
Puis il s'abat au sol en implorant le ciel, en appelant sa mère ( qui ne viendra pas)
Il entre alors en agonie, suppliant Vlad d'abréger ses jours mais autant supplier une porte de prison
Fallait pas faire chier le moujik
Ça servira de leçon aux autres

 

Pour l'instant, les autres sont sagement assis, tassés les uns contre les autres, les mains sur la tête, en espérant une hypothétique libération de la part de leurs vainqueurs
Vainqueurs qui, perdus dans la toundra, sans ressources, moyens ou boussole, ne peuvent pas décemment s'encombrer de prisonniers
Qu'en ferions nous ?
Comment les surveiller, les nourrir, les abriter ?
Comment mater les révoltes serviles qui ne manqueront pas d'avenir lorsque le choc de la défaite et de la capture se sera dissipé ?
Autant de questions dont débattent blum, Jean eudes, le grand karpatique ( et pourtant on lui a rien demandé), le mutant, les pasdars et nos tendres compagnes

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Nice la Blanche

 

Première condamnation pour outrage au drapeau français

 

Un ressortissant algérien qui, sous le coup de la colère, avait brisé la hampe d'un drapeau français de la préfecture des Alpes-Maritimes, a été condamné mercredi à 750 euros d'amende avec sursis pour outrage au drapeau tricolore, première condamnation du genre.



Depuis un décret de juillet, l'outrage au drapeau est passible d'une amende dite de "cinquième catégorie", pouvant aller jusqu'à 1.500 euros.

C'est la première fois qu'un tribunal prononce une condamnation sur la base de ce texte, a précisé mercredi le ministère de la justice.

Le tribunal correctionnel de Nice a par ailleurs condamné cet homme à quatre mois de prison avec sursis pour rébellion ainsi qu'à l'obligation de suivre un "stage de citoyenneté".

Mardi matin, Abderramane Saïdi, 26 ans, exaspéré des lourdeurs et lenteurs de l'administration, s'est emparé du drapeau français qui se trouvait dans le hall de la préfecture, a cassé le manche en deux et en a jeté les deux morceaux vers la fonctionnaire qui se trouvait derrière le guichet, sans l'atteindre.

Il a été difficilement maîtrisé par deux policiers, auxquels il a tenté de porter des coups.



Son avocat Frédéric Rossler a indiqué à l'audience que son client avait "pété les plombs" en raison de la dégradation spectaculaire, depuis quelques mois, du climat à la préfecture des Alpes-Maritimes, où le stress, les retards, et les heurts, a-t-il dit, sont monnaie courante.

Le jeune homme devra participer à ses frais au stage de citoyenneté, qui est ouvert aux étrangers.

La préfecture avait déposé plainte pour "dégradation de biens publics, détérioration d'un symbole de la République française et outrage au drapeau tricolore".

Les policiers avaient également porté plainte ainsi que la fonctionnaire.

Source AFP le 22/12/10

Il paraît qu'on avait eu l'outrecuidance de lui demander de revenir le lendemain pour renouveler sa carte de séjour, non mais des fois !

 

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Blanche

Tollé sur la pauvre Morano ! Elle n'a pourtant fait qu'observer une réalité valable quelque temps encore. D'affirmer que la France est un pays de race blanche ne veut pas dire qu'on n'y trouve pas d'autres couleurs ni que l'on veuille génocider les non-blancs. Si je m'en vais habiter au Sénégal cela ne me gênerait nullement que l'on dise que ce pays est de race noire. Bizarrement les excommunicateurs de droite et de gauche sont moins tatillons avec leurs copains corrompus. Mais suis-je sot, qui parle de race est raciste, qui est raciste pense supériorité de telle race sur telle autre et avec des trucs pareils on finît à Auschwitz, alors que taper dans la caisse... 

PS : Quand je dis "pauvre Morano" c'est une formule, je n'en ai strictement rien à faire de cette idiote républicaine.

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07/10/2015 | Lien permanent

Patte blanche

Il y a quelque temps je m'entretenais avec une collègue sur la crise grecque et de ses terribles conséquences sur la population notamment la frange la plus fragile. Cela ne faisait que quelques minutes que nous discutions quand elle s'est mise à me faire part de son inquiétude face à l'émergence de l'Aube Dorée. Son appréhension était-elle réelle ou feinte ? Le savait-elle d'ailleurs elle-même ? Je ne saurais le dire.

J'ai beau exécrer au plus au point le système dans lequel nous vivons actuellement, j'avoue que j'admire l'efficacité dont il a fait preuve pour inculquer ces automatismes chez le citoyen lambda ; même s'il dispose de tous les moyens nécessaires, c'est tout de même du bel ouvrage. Dès qu'une occasion permet une petite démonstration d'antifascisme, on la saisit sans hésiter. Peut-être sans trop savoir pourquoi, mais on ne sait jamais.

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Maison blanche, serviteur noir

Il parait que le film Le majordome a fait pleurer Obama, sans doute juste avant qu'il aille retourner lustrer ses missiles destinés à el-Assad fils. C'est émouvant. Sinon, on y trouve aussi Hanoï Jane en Nancy Reagan ; je ne sais pour vous mais moi ça me coupe toute velléité de visionnage. 

Le Majordome: mensonger selon le fils de Ronald Reagan

 

Le film de Lee Daniels, inspiré de la vie du maître d'hôtel de la Maison-Blanche de 1952 à 1986, suggère un comportement raciste de la famille de l'ancien Président républicain à son encontre. Des accusations que Michael Reagan réfute.

Le Majordome est un succès retentissant aux États-Unis, où il est en tête du box-office depuis sa sortie, il y a deux semaines. Le public a été touché par ce film inspiré de l'histoire vraie d'Eugene Allen, un majordome de la Maison-Blanche, qui a servi les présidents de 1952 à 1986. Il n'est pourtant pas du goût de tout le monde: le fils de Ronald Reagan (président de 1981 à 1989), Michael, a publié un édito énervé dans lequel il accuse Le Majordome de donner une image raciste de son père.

«Vous avez pris la véritable histoire d'Eugene Allen [...] pour en faire un ‘film à message' cliché.», déplore-t-il sur Newsmax . «Je me suis trouvé dans les coulisses de la Maison-Blanche - plusieurs centaines de fois. J'ai rencontré et ai connu le vrai majordome, M. Allen, et je connaissais un tant soit peu mon père. Présenter Ronald Reagan comme un raciste parce qu'il était en faveur d'une levée de sanctions économiques contre l'Afrique du Sud est simpliste et malhonnête. Si vous connaissiez mon père, vous sauriez qu'il était la dernière personne au monde à pouvoir être qualifiée de raciste.»

Pour étayer son point de vue, Michael Reagan énumère ensuite différents souvenirs comme autant d'arguments , comme cette fois où sa mère, Nancy, avait invité les Allen à dîner, et le fait que ce soit Ronald Reagan qui ait promu Eugene Allen maître d'hôtel. «Il m'est insupportable que quelqu'un essaie de suggérer que mon père était raciste. Lui et Nancy, et le reste de la famille Reagan traitaient M. Allen avec le plus grand respect», affirme-t-il.

Un portrait mensonger

Michael Reagan s'en prend également à la biographie d'Eugene Allen, revue de fond en comble par le scénariste, Danny Strong. «Devinez lequel des deux a grandi dans une Virginie sous le coup de la ségrégation, a pris un travail à la Maison-Blanche et est monté jusqu'au titre de maître d'hôtel, la plus haute position dans le service dédié à la Maison-Blanche? Devinez lequel menait une vie heureuse et paisible, et a été marié à la même femme pendant 65 ans? Et lequel avait un fils qui a honorablement servi au Vietnam et n'a jamais émis la moindre protestation durant l'ère pré- et post- droits civiques?», demande-il, décrivant alors le véritable Eugene Allen.

Il poursuit, avec quelques spoilers à la clé: «Maintenant, devinez quel majordome a grandi dans une ferme de Géorgie, a vu son patron violer sa mère, puis son père s'élever contre ce viol, puis se faire tirer une balle dans la tête en réponse? Devinez quel majordome ressent si profondément la peine des injustices raciales de l'Amérique qu'il quitte son travail à la Maison-Blanche et rejoint son fils dans un mouvement de protestation?», faisant cette fois référence au personnage du film.

Les «Libéraux de Hollywood» en cause

Pour Michael Reagan, la faute est à chercher du côté des «libéraux de Hollywood»: «Les faits n'ont pas d'importance pour les propagandistes créatifs de Hollywood. La vérité est trop compliquée et pas assez dramatique au goût des scénaristes, qui pensent en terme de minute, pas de contexte, quand il s'agit d'un conservateur. Contrairement à ce que les libéraux de Hollywood pensent, mon père ne voyait pas les gens en couleurs. Il les voyait en tant qu'individus américains.»

Réalisé par Lee Daniels (Precious, Paperboy), Le Majordome met en scène Forest Whitaker dans le rôle-titre, tandis que la présentatrice de talk-show Oprah Winfrey incarne sa femme. Michael Reagan et Nancy Reagan sont quant à eux interprétés par Alan Rickman et Jane Fonda. Il sortira en France le 11 septembre.

Source : Le Figaro

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Une mince ligne blanche et noire

Il existe dans l'esprit de l'occidental contemporain une limite invisible et pourtant infranchissable qui sépare ce qui est tolérable de ce qui ne l'est pas. Imaginez une ligne horizontale tracée sur un tableau avec tout en haut de le partie supérieure les concepts sacrés de notre époque : démocratie, droits de l'homme, antiracisme... et tout en bas de la partie inférieure le diable laïque d'aujourd'hui et son enfer : Hitler entouré de ses démons subalternes et la Shoah. Il ne reste plus qu'à disposer sur le tableau tout individu, organisation ou événement actuel ou passé. Toute action pouvant être reliée même par le plus lointain et tortueux chemin à Hitler et à la Shoah attirera ses auteurs dans la partie basse, le reste figurera dans la partie haute.

L'élection démocratique de Jörg Haider en Autriche ? Dans la partie basse, mais pas très loin de la ligne tout de même, l'Autriche est en Union Européenne. Pinochet ? Dans la partie basse, bien sûr, et vers le fond avec les anticommunistes de tout poil. Les velléités nationalistes de la Hongrie ? En bas, n'oublions pas les Croix fléchées, Horty etc. D'ailleurs le voyagiste Sept & Demi de Dominique Friedman boycotte cette destination, c'est un signe. Les membres de la Waffen SS ou du parti nazi ? Tout en bas, damnés à jamais. Le droit à l'erreur, l'oubli, le pardon n'existent pas pour eux. Dans la partie basse du tableau, vous ne trouverez aucune circonstance atténuante pour personne, ni la moindre bonne action : tout n'y est que cruauté, manipulation et démence.

Dans la partie haute, par contre, sans parler des êtres quasi éthérés comme Yannick Noah ou Coluche on trouve beaucoup de choses. Ainsi le pire criminel y figurera si aucun lien n'est possible entre lui et la géhenne nazie. Oh ! évidemment il ne flottera pas bien haut mais il y aura toujours quelque intellectuel pour lui trouver quelques bonnes actions passées et traumatismes subits dans son enfance. Mao ? Dans la partie haute, il a donné à manger à son peuple, a lutté contre la corruption et autre fadaises communément admises : les anciens maoïstes y veillent et la Chine ce n'est pas une partenaire commerciale que l'on peut négliger pour des histoires de sentimentalisme. Le Cuba de Castro ? Dans la partie haute, Fidel était l'ami du Che, a chassé l'ignoble Batista soutenu par les USA et feue Danielle Mitterrand avait ses quartiers à La Havane.

Mais au fait, qui a tracé cette ligne de partage ? Eh bien, les vainqueurs de la Seconde guerre mondiale après avoir écrasé sans pitié leurs ennemis et obtenu leur reddition sans condition ont établi les principes de ce qui était tolérable et de ce qui ne l'était pas au procès de Nuremberg. Ainsi était tolérable le bombardement de Dresde mais l'exécution de partisans qui avaient commis un attentat contre les forces allemandes ne l'était pas. Le couvert légal de l'affaire donnait un cachet moral a des principes qui devaient pérenniser. Et cela a plutôt bien fonctionné avec seulement quelques ajustements mineurs au cours des ans, les héritiers auto désignés des juges de Nuremberg y veillent, et tout acte est mesuré à l'aune d'un instrument qu'ils sont les seuls à avoir le droit de se servir.

 

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Barack Obama c'est l'Ordre noir à la Maison Blanche.

 

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Désolé pour cette douteuse note d'humour noir, c'était plus fort que moi.

 

L'image ne vient pas de mes piètres compétences sur Photoshop, mais d'une publicité pour un jeu vidéo relatant l'invasion des USA par l'Allemagne nazie : Turning Point : Fall of Liberty.

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08/11/2008 | Lien permanent

Minorités

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La minorité la plus importante par état aux États-Unis en 2022

Blanche – Hispanique – Native – Noire – Mélangée

 

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KFOR

Une carte des destructions du patrimoine religieux serbe par les Albanais au Kosovo "indépendant" :

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Source : Kosovo.net

 

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