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20/09/2023

Carte blanche (58)

Laissée à Kobus van Cleef

Crépuscule des vampyrs et continent obscur

Première partie

Deuxième partie

Troisième partie

Quatrième partie

Cinquième partie

Sixième partie

Septième partie

Huitième partie

Neuvième partie

Dixième partie

Onzième partie

Douzième partie

Treizième partie

Quatorzième partie

Quinzième partie

Seizième partie

Dix-septième partie

Dix-huitième partie

Dix-neuvième partie

Vingtième partie

Vingt-et-unième partie

Vingt-deuxième partie

Vingt-troisième partie

Vingt-quatrième partie

Vingt-cinquième partie

Vingt-sixième partie

Vingt-septième partie

C'est la glaciale Szuzanna
Et djieu sait qu'elle est glaciale, cette main qui effleure son scalp dégarni
La belle se penche vers le petit gros et sussure "évidemment qu'on va les liquider, ces porcs, mais c'est contre productif de les occire un par un, tu trouves pas ? Profitons du fait qu'ils sont réunis en un seul et même lieu pour faire une fournée ( pardonne moi l'utilisation d'un mot pareil, j'aurais pu opter pour une charrettée mais ça rend moins bien)

 

Le mec se redresse et montre une trogne épanouie
Il lui en faut peu, vous avez remarqué ?
Mais la glaciale Szuzanna s'éloigne et rentre en conciliabule avec ses demi soeurs
Ces têtes féminines penchées dans un but commun, ces sourcils soucieux et ces cheveux lisses, ces yeux clairs qui ne cillent pas, ces nuques souples qui surmontent des épaules fines, des tailles minces et des fesses émouvantes, c'en est trop pour notre ami qui défaille de bonheur, d'esthétique et de reconnaissance
Et peut être un peu aussi de la raclée reçue auparavant ainsi que du champagne ingurgité sans modération

 

Une magistrale paire de claques, délivrée par l'ami Jean Eudes, le réveille
Hé bien, mon p'tit père, faut pas mollir, on a du pain sur la planche, du grain à moudre et des plans à établir
On convient d'enfermer toute la racaille du haut dans le boxon et ensuite, soit d'y bouter le feu, soit d'attirer l'attention des drones de Vladimir
Phara enserre les différentes issues de ses bras forts et ligneux y compris les fenestrons des chiottes et celui de la réserve

 

Faut quand même ( merde quand même) réussir à évacuer les pauvres enfants du Dombas, prisonniers dans la réserve à champagne, contraints de regarder les affreux s'enquiller mutuellement un fac similé de missile SCALP dans les soubassements (jusqu'à l'accomplissement, pourrait on dire, mais de quel louche accomplissement est il question)

 

Mais comment rentrer dans ce réduit où les malfaisants, gagnés par l'apaisement post coïtal, ont fini par prêter attention à ce qui les entoure ?
D'ailleurs, le plus agressif des deux s'est levé, le fondement dégoulinant, le missile réduit à la main, ruisselant de gel facilitateur, il s'approche des orphelins entravés et bâillonnés, jette son dévolu sur un petit blond à la mine machurée ( les gosses sont restés longtemps sans soins, sans voir la moindre salle de bain), dont les yeux clairs tranchent étrangement dans le visage sale, tente de l'attraper, le mouflet rengracie sévère, lance une ruade, le pervers s'énerve, à ce moment, zig, le mutant survient qui le saigne sans rémission d'une longue longue longue aspiration à la jugulaire
L'autre pervers s'alarme, ouvre la bouche pour alerter la garde, mais ne laisse échapper qu'un soupir d'agonie... la glaciale Szuzanna l'a cueilli d'une phlébotomie magistrale... ce sac vide qui tombe au sol, était ce encore une minute auparavant ce sodomite effréné qui machinait dans son partenaire ?
Apparemment oui
Sic transit...

 

En tout cas, deux macchab'exsangues encombrent la réserve à champagne, les enfants, libérés sont muets d'horreur
C'est pas tous les jours qu'on voit d'authentiques vampyrs se nourrir sur la bête !
Les mouflets ouvrent un large bec, non pas pour lâcher leurs proies mais pour lâcher un hurlement de terreur
On les baillonne à nouveau, faites pas les cons, les gosses, fermez la, les pervers sont encore là...
Justement, le Ganymède tatoué pousse la porte, avise les de cujus et, avant qu'on puisse tenter quoi que ce soit pour le maîtriser, tombe dans les pommes, direct
Il se pame, le pauvret...
De quel bois fait on les azovstas, hein, vous pouvez me l'dire, s'ils supportent pas la vue des morts ?

 

Si les de cujus sont deux, ce sont les de cuji ?

 

Le verseur (qui est l'anagramme de serveur) de liqueurs et boissons fortes est entravé, bâillonné, abandonné en tas dans un coin de la réserve, les enfants, dûment chapitrés, sont dirigés dans un autre coin, près du mur extérieur, mur que les racines et radicelles de Pharamond ont tôt fait d'éroder puis de percer, sans bruit, sans vibrations, un peu comme le lierre qui digère le vieux mortier des bâtiments négligés, sauf qu'ici, c'est du béton soviétique, un quart de ciment, un quart de sable, un quart de corruption et un quart de je m'en foutisme...
Au bout de peu, un trou s'ouvre, bien suffisant pour laisser issue à un orphelin dénutris
La bande de mioches prend la clé des champs
Les adultes restent, pas se dérober à son destin quand même
Kobus, comme les autres
Et d'ailleurs, son considérable abdomen l'en aurait empêché si, mais on peine à l'imaginer, l'envie de refuser son devoir lui avait traversé le ciboulot
Exit donc l'avenir du pays, place aux vieux, on va voir de quel bois nous nous chauffons, collectivement

 

Et dans quelle marmite nous réchauffons notre colère !
La pression monte, à mesure que la bacchanale se poursuit de l'autre côté du mur, dans le boxon ukrainien où le top du top des intelligences qui nous gouvernent s'entassent, dans les odeurs d'aisselles, d'haleine au trichloréthylène et d'entre-fesses grasses
Et ça veut encore plus !
Du champagne, rien que ça !
Cordon rouge, Ruinart, Mumm, Moët et Chandon, tant qu'à faire...
J't'en foutrais, moi, du champagne... là, c'est kobus qui se remonte dans sa pensarde, le poing refermé sur un tesson opportunément déniché dans la réserve
La porte baille, l'inconnu va entrer, il entre, kobus le cravate au collet, appuie le tesson sous l'oeil, bouge pas, fumier, et ferme la !
Maverdave !
C'est Léon, le dirigeant de haulte entreprise, qui venait chercher une bouteille de kombucha...
Mais qu'est ce que tu fous là, abruti?
T'as pas pigé que ça allait être un carnage ?
Crétin moyen, va regonfler les voitures électriques, va !
Et on le pousse dans le tunnel ouvert par Pharamond dans le mur extérieur

 

Évidemment, sans être une silhouette en forme d'ampoule comme kobus, il est assez mal dimensionné pour enquiller le tunnel, rapport aux épaules de culturiste qui coincent
Heureusement la sueur de l'angoisse, et le musc qu'il secrète abondamment ( mutation génétique qui lui a valu son patronyme) agissent comme un lubrifiant, on le pousse au ku, on force, il gémit, étouffe un cri puis, plop, jaillit à l'autre bout avec un soupir de délivrance
On en connaît un, dans la salle à côté, qui pourrait s'en inspirer
D'ailleurs, c'est son tour de monter sur l'estrade, si l'on en croit les hurlements frénétiques qu'on perçoit depuis notre réduit "dilatée comme jamais, dilatée comme jamais, dilatée comme jamais !"
On ne sait trop à qui ça s'adresse,ni de quelles abominations ces incantations sont les prémices, mais ça chauffe

 

Pas moyen de glisser un œil dans la grande salle sans être repérés
Deux bras dans l'arbre décisionnel, soit rentrer en force soit se travestir et se renseigner, on retient la deuxième option, on costume le kobus avec les oripeaux du Ganymède tatoué, il peut à peine marcher tant tellement la ceinture du froc lui comprime le bide, conséquences d'agapes trop nombreuses depuis sa cure d'amaigrissement aux Afriques, il lâche quelques vents pour rétablir une pression convenable
Et enfin, il s'avance au milieu de la prominenz internationale, un seau à champagne garni d'un cordon rouge Roederer, à pas menus, pas s'entrouper dans les jambes du falzar retroussées (pareil pour le frac et la chemise)

 

On le héle d'une table
C'est une femme, reconstruite, courts cheveux gris et lunettes à monture mince, qui lui fait un signe impératif
Verse, moujik !
En indiquant son verre d'un doigt comminatoire
Le bas du ku empoigne sa bouteille et fait péter le bouchon, dans la plus pure tradition popu, il se retient de dire "encore un que les alboches auront pas" mais ne parvient pas à épargner une giclée de mousse sur le chemisier (peu rempli) de la dame
Confus, il avance sa serviette, qu'il portait de façon décontractée, autour du col du récipient, vers le corsage anémique de la soiffarde
Il n'en faut pas plus pour déclencher une crise de hurlements "violeur, satyre, masculiniste, réchauffeur du klima, assoiffeur du Sahel !"
Il tente une manœuvre de retrait, mais ouat !
Poursuivi par la virago, qui forme des deux mains élevées au dessus de la tête, un losange ( cette conne roule en Renault ? c'est du moins la question totalement incongrue que se pose kobus) pour rameuter ses consoeurs féministes, le mec se prend les pieds dans son falzar trop long, s'étale en travers ( on peut décemment pas écrire "de tout son long" vu qu'il est courtaud) , est ramassé par la folle qui le cramponne par le colback, le traîne derrière le bar et lui annonce "et maintenant, tu vas te laisser faire, t'as pigé ? enlève ces oripeaux, qu'on voie ce qui peuple ton calbar !"
Kobus a à peine le temps de répliquer "mais madame, je ne vous connais pas, et de plus je suis marié, respectable et heureux en ménage" que le grand karpatique, d'un coup de canne anglaise bien appliqué, enfonce l'os temporal de la nerveuse, et la fait passer de vie à trépas
On dirait que j'arrive à temps, pas vrai ?

 

Comme la cavalerie, soupire le petit gros en se rajustant les braies
Pas un mot à la très belle Emesse, elle douterait de l'innocence de son homme
Le vieux karpatique grommelant, montre le cadavre de la vronzaise énervée du bout de sa canne, ça fait un macchab' de plus à dissimuler, on va finir par se faire poirer
Et transmets nous ce que tu as appris
Pour la dissimulation de cadavres, nous sommes passés maîtres, Blumroch, Jean Eudes et moi, un chiotte, des bouteilles de canard WC et roule ma poule, la mère fouettarde ne sévira plus sur touitaire, ça fera un.e client.e de moins pour Léon
Pour les renseignements recueillis, ça sera plus succinct, faut que j'y retourne, je sais plus trop si je suis pas responsable de tout ou du reste, trou dans la couche d'ozone, fonte des glaciers et larmes de la petite Greta, qui, comme chacun sait, prie pour nous au Panthéon de Gaïa
D'ailleurs, il m'a semblé la voir dans l'assistance, j'y retourne !
Et il s'en va, remontant les jambes du froc sur ses cuisses, d'un geste pataud, voué à l'échec

 

Le voilà, fichu comme l'as de pique, le col de chemise qui rebique, les jambes du falzar qui tire-bouchonnent, le gilet de maître d'hôtel impossible à fermer sur son gros bide, le plateau à la main, essoufflé, transpirant
Si on pige pas qu'il n'a rien à faire ici, alors on pige rien
Il efface ses diamètres transversaux en slalomant entre les couples enlacés alors qu'on le héle au fond du bouif
C'est une madame patate, nez en pied de marmite, joues de petit rongeur, couettes à la fifi brindass, regard un peu torve, qui lui passe commande
Un thé vert et qu'ça saute, moujik !
Décidément, on l'a affublé de tous les noms, on l'a accablé sous le poids des entraves, on lui a collé la chtouille, on l'a fait mourir, renaître, on l'a marié, on l'a fait père, mais moujik, il s'y fera jamais...
Surtout de la part d'une merdeuse qui a sûrement pas fait sa première communion... d'ailleurs qu'est ce qu'elle fout là, la pisseuse ?
Il cherche dans sa mémoire, les circuits se connectent doucement, ça fait clouk clouk, comme lorsque des relais électromagnétiques se remettent en route... ça reste brumeux mais ça va s'éclaircir

 

En face de lui, le même processus est en cours
D'où est ce que la sainte Greta connait ce vioque déplumé, qui visiblement, n'a rien pigé à la commande ?
Elle cherche...
Ça vient pas...
Elle répète la commande
Thé vert !
Grun tchai !
Panimaiech ? Entiendes ? Understood ? Compris ?
Bon, allez, retourne en kouizine et ramène moi ma conso, plus moyen d'se faire servir dans ce pays, ça valait bien la peine de culpabiliser les BMCE50+(blancs mâles européens chrestiens de 50 piges et plus), tiens, ça les a totalement déconstruits, ces cons là
D'ailleurs, où est passée la déconstructrice en chef ?
Elle se hausse sur sa chaise ( elle a du taf, puisque courtaude, la Suède ne produit pas que des bombasses), et envoie un coup d'œil circulaire... rien, que des couples lascifs, des participants tonitruants (dilatée, comme jamais, dilatée comme jamais, dilatée, comme jamais), et le dos du serveur qui s'éloigne d'une démarche façon droopy
Mais où va-t-il, ce crétin ?
Elle se lève, elle y tient, à son thé, la soirée dans le bouif génère une chaleur à crever, elle a bien mérité de s'hydrater, surtout qu'invitée de dernière minute, on ne lui a accordé ni entretien ni salamalecs, elle se fait l'impression d'être la cinquième roue du carrosse, une surnuméraire, en quelque sorte

 

Bon, elle le suit, de loin, salle comble, danseurs trépignants, toussa fait un chemin assez contourné mais elle arrive à le choper lorsqu'il rentre dans la réserve à champagne, elle l'attrape par une aile, hé ducon, mon thé, y va s'faire tout seul ?
Le p'tit gros, surpris, se retourne
Et là, ça fait bing dans leurs deux cervelles
Mais oui, c'est le gros motard qui a flingué le n'haigre s'apprêtant à me saillir, dans l'autre carte blanche...bon sang, qu'est ce qu'il a vieilli... et pris du bide...par ma chandelle verte, la donzelle qui aura commerce charnel avec lui devra la jouer façon Andromaque...
C'est t-y pas la greluse qui refusait d'aller à l'école ? Alsacienne peut être ? Non suédoise, oui suédoise... et je l'aie sauvée d'une partie de jambons avec un ouigre membré comme un cosaque.... je parie que personne ne s'y est frotté depuis, surtout que c'était dans une autre carte blanche...ha, les mystères de la littérature, on pourrait rencontrer des personnages de Cholokoff ou de Pasternak, tiens, Aksiana, celle par qui le scandale arrive.... non, tout compte fait, on est déjà au taquet
Hé ben, mon thé va pas s'infuser tout seul, vous me le préparez ?
Pour une fois que la pisseuse parle correctement sans invectiver ni menacer, on va lui faire, son thé
Savoir si ça va lui ôter sa toux, c'est une autre paire de moustaches

 

Pendant que l'eau chauffe sur le butagaz, l'autiste du klima entretient le kob's sur la soirée
Et y a du gratin, c'est certain, de la grosse viande, certains ressuscités de l'autre carte blanche, un cocaïné que l'auteur avait fait crever dans un bureau doré de la blic-purée , cisaillé par les éclats d'un miroir mural lors d'une tentative érotique
Et un autre perso, dogmatique décroissant qu'on avait laissé crever de la malemort sur un grabat, il est là aussi
Par contre, le beau cosmonaute redescendu de la station Mir, non, on l'a pas invité
Dommage, d'ailleurs, depuis la mort du ouigre membré comme un cosaque qui envisageait de m'initier aux délices charnels, aucun homme ne m'a approché
Kobus acquiesce, oui, un joli coup de fusil, un tir difficile, un seul pruneau, j'avais pas perdu la main, et avec un flingue d'anthologie, pensez ! Une Mauser karbine ! Pas de lunettes télescopique, une hausse jusqu'à 1200m, pas un de leurs trucs moudern avec lunette grossissante, désignateur lazer frein de bouche et béquille de crosse, non, du bon matos, simple, fiable, comme nos pères et grands pères en utilisaient
Il s'arrête un moment, envisage les larmes au coin de l'oeil de la pauvrette, hé bien, kes ki a, poucette ?
Ha, j'ai pigé, tu regrettes ton coup de verge ?
Mais faut pas, tu trouveras un homme, un vrai, tu le garderas et y t'épousera, cendrillon, va !
Un de flingué,dix de vivants !
Et puis, entre nous, il t'aurai refilé la chtouille ou un braillard...
Allez, ton thé est prêt, bois le et retourne dans la salle, ils vont trouver ta disparition suspecte, déjà que sardine commence à leur manquer...

 

Allez,va jouer avec tes copines, tu nous embarrasse, là
Jeuuu veuuuuux paaaaas.... (larmes)
Mais kes kis s'passe, encore ?
Kes ke c'est k'ça ?
Elles sont pas sympa ?
Bon, sardine s'est perdue dans la bonde de l'évier mais il en reste, et puis tout n'est pas si noir, y a d'la muzik, de l'ambiance et de l'alcool, moi j'en ferais mes beaux dimanches alors fais pas ta capricieuse !
Nooooon jeuuuu veuuuuux paaaaas,y a le meuuuusssieur, là, qui me regarde d'un sale œil....
On mate
Par l'entrebâillement de la porte
Effectivement, y a un mec avec une trogne gratinée, le masque de Belzébuth sur la fiole, grêlé et la langue à moitié tirée, une tête à rouler dans le panier à son
Pas un type à qui tu confierais ta fille, crois moi
Et un autre derrière, celui là mieux connu, un Frédo, tu vois, l'élocution ampoulée mais la tige à la main quand même...
Et ça renifle de partout
Sale temps pour les mineures autistes...

 

Jeuuuu veuuuuux paaaaas les voir, le méchant grêlé a voulu me coincer dans un coinnnnn !
Un coinnnnn ?
Un Richard, tu veux dire ?
Enfin, quoi qu'il en soit, on peut pas laisser cette enfant aux mains de ces crapules, nous avons mis les orphelins dombassis à l'abri, nous mettrons celle ci pareillement en sécurité
Et voici qu'on pousse la fille patate dans le tunnel ouvert par Pharamond à travers la cave à champ'du bouif
On pousse fort car, là aussi, la fin de la puberté et les neuroleptiques ont fait gonfler la malheureuse mais l'essentiel est là, elle débouche à l'extérieur du claque avec un plop ! audible
Pendant ce temps, Frédo le pédo et machin le grêlé pistent la gamine, la truffe au raz du sol, comme deux grey-hounds, renifle, renifle que renifleras tu
Ils aboutissent, en toute logique, à la porte de la réserve d'où le kob's sort, encombré de boutanches de prix

 

Snirlf snirlf snirlf, y a bon pucelle, où qu'elle est la pucelle ?
C'est le grêlé ignoble qui interroge, Frédo le pédo se contente de traîner la truffe dans la poussière

 

Ils sont suivis de près par un autre pédo, victime récente d'un accident de voiture à pédales, qui, lui aussi, snurfle à qui mieux mieux
Franchement, on ne se serait pas fait un devoir sacré de défendre l'enfance en danger, la fille patate, on la leur laisserait tant tellement elle est agitée, pas choucarde et grognon
Mais un serment est un serment, à Tobrouk, Koufra ou Kiev
Et lorsque le vilain grêlé renifle le gros kob's jusque sous les aisselles puis lui demande mezzo vocce s'il n'a pas vu passer une petite fille, notre ami, impassible, ne lui oppose qu'une mimique désolée, no comprendo, senor !( pas moyen d'ajouter une tilde avec le tilifone portable)
Ça surprend, c'est sûr, mais il y a des loufiats ibériques comme il y a des azovstas espingouins et kobus, avec sa trogne improbable, peut passer pour un habitant du continent, quelle que soit sa localisation

 

Ça les fait tilter, tu penses, un petit gros qui cause comme un ibère ( et pas en été, espère !), la disparition de la fille patate et de la déconstructrice en chef....

 

Alors le méchant grêlé pousse la porte de la réserve, le kob's tente bien de l'en empêcher mais ouat ! Va donc t'interposer entre un pervers et sa victime, il dingue vers le mur, le ku par terre, les pattes en l'air, les autres pédos rentrent en force
Les morceaux de la déconstructrice en chef sont encore visibles, en particulier ses mains jointes en losange pour figurer le logo des voitures Renault, coagulées entre elles par l'action dissolvante du débouche chiottes, action interrompue par l'épuisement des produits, ça et ses lunettes à monture sévère
Ça gueule, ça chicorne, l'assemblée des pervers veut savoir où est la gamine, l'objet de la névrose quoi merde à la fin !
Kobus s'insurge,se reprend, se relève, un coup de saton dans les burnes du premier renifleur, un fauchage artistique du deuxième, il se rue sur les caisses de champagne, empoigne une boutanche par le col, en assène un maître coup sur la trogne du dernier, celui de l'accident de voiture à pédales et l'occis sans rémission

 

C'est que ça chauffe, car les avostats sont attirés par le bruit
Le vilain renifleur renaude, s'egosille, alarm alarm !
Ça se presse à la porte
Trop étroite, et qui ne laisse passer qu'un assaillant à la fois
Ce qui permet d'équilibrer les choses
Voilà donc mon gros kob's, seul contre tous, il a en main une boutanche et de l'autre côté une roue du fauteuil roulant du grand karpatique, qu'il repousse dans le tunnel d'une talonnade efficace ( depuis le temps qu'il rêvait d'en foutre un bon coup à son ex beau père....)
Ça lui donne l'air d'un pochetron rescapé d'un accident de voiture (la boutanche, la roue qui figure un volant arraché de sa colonne par la violence du choc)
En même temps, il crie à l'adresse de ses potes, de ses belles compagnes et plus particulièrement de la très belle et sensuelle Emesse, ainsi que des orphelins dombassis, des pasdars,du mutant, bref de toute la troupe ( y compris la fille patate)"fuyez, pauvres fous, fuyez, que mon sacrifice ne soit pas vain !"
C'est beau, c'est splendide, c'est altruiste

 

Maintenant, ça se presse au portillon pour tenter d'avoiner le gros
Il a beau avoir réduit au silence les trois pédérastes sus nommés, leur appel a été entendu
Par la sécurité, faite d'azovstats tatoués musclés et armés au delà du raisonnable puis aussi par le public du bouif qui, comme de juste, veut jetter un œil
L'un des gousbyres, milicien plus futé que les autres, a constaté que les trois pédérastes étaient occis ou du moins sans connaissance, sur le sol de la réserve, et puis c'est pas comme si on manquait de fiottes, alors hein
Ça l'autorise à glisser le canon de son arme dans l'entrebâillement de la porte et à vider un chargeur
Le recul coince le canon, kobus s'est jeté derrière les macchab'qui encaissent la giclée fatale ( enfin, c'est pas comme s'ils en avaient pas déjà encaissées, et des non moins fatales, toutes pleines de VIH et de tréponémes), un pruneau s'est égaré entre les viscères des crevures et le perfore, pchoutt, en plein dans la cuisse
Évidemment, la fémorale ou une de ses branches sont sur le trajet, le gros se retrouve illico avec un froc trempé de sang, ça lui fait comme s'il s'était pissé dessus

 

Merde, je vais y passer
Hé oui mon gros, comme toulmonde
C'est qu'il me restait des trucs à faire, une femme à aimer, des bouteilles à vider, des motos à enfourcher, des bouquins à lire....
Bin non, dans une autre existence, peut être ?
Oui, c'est pas con, une autre existence.... à l'instant final, il retrouve la ferveur de son enfance, ça le fait glousser,lui qui pensait s'être détaché de tout
Pendant ce temps ça cogne fort à la porte, d'autant plus fort que Pharamond a tendu des radicelles qui ont bloqué les charnières, puis qui se sont transformées en véritables planches et billots, condamnant l'accès au réduit où le kob's vient de tomber dans les pommes, choc volumique comme on dit
La racaille cogne toujours à l'huis...
Les autres, en expectative, restent à proximité du bouif, en dépit des azovstas et des otaniens qui rôdent mais le barouf dans la boîte est tel qu'un régiment adverse pourrait défiler, ça ne les choquerait pas, tu parles de soldats...

Commentaires

Le mutant lève sa face blafarde vers les cieux,hume l'air et déclare "sale temps, on ripe"(comme quoi, il a hérité le parler populaire de son géniteur)
Et toute la troupe s'éloigne, vampyrs vampyresses mutant dirigeant de haulte entreprise traductreuse tatouée nattée et piercée, orphelins dombassis, pasdars et j'en oublie sûrement
Le ciel s'emplit d'une rumeur mécanique comme un million de moustiques en furie
Ce sont les drones de Vladimir !
Au loin on voit les premiers éclairs des 20 mm Flak puis on entend les détonations

Écrit par : Kobus van Cleef | 21/09/2023

Ouais j'avais oublié la fille patate
Elle suit le mouvement, pas conne, de toutes façons que voudrais tu qu'elle fit, la malheureuse ?

Et puis elle a peur du pédo qui la traquait, alors elle aussi, elle ripe

Écrit par : Kobus van Cleef | 21/09/2023

Plus loin, dans sa cahute en Algeco,sise à proximité de l'aéroport de Brovary (rien à voir avec Emma), un galonnard ioucrainien, rotant son schnaps mal digéré, voit sur son écran radar l'arrivée des géran et autres turpan qui vrombissent dans le ciel de Kiev
Il sait à quoi s'attendre
Allez, il envoie toute la sauce, appuie sur tous les boutons de toutes façons, s'il y a de la casse on mettra ça sur le dos des moskvitch, pas vrai ?
Et les missiles partent à la rencontre des drones en carton
Prix d'un missile anti missile, un myon de thalers ( faites la conversion en hrivnas), prix d'un géran, un peu moins de 5000 thalers, d'un turpan, pas loin de dix mille thalers
C'est pas cher, c'est l'état qui paye, enfin, l'Europe, enfin non, les taxes et impôts payés par les européens, enfin non, plus exactement, ce sont les enfants des européens actuels qui paieront la note
Finale, la note, genre contrepoint pour clore la faillite totale du continent
Mais bon, à chacun ses préoccupations
Pour kobus, il s'agit de trouver une position un peu moins inconfortable pour crever, il a froid, chaud, son froc est trempé, il tremble, pas qu'il ai pas l'habitude de mourir puis de renaître, mais là il sent bien que c'est pas pareil
Phara essaye de lui remonter le moral par télépathie mais l'autre ne l'entend pas de cette oreille
Les malfaisants cognent à la porte qui va céder...
Qui cède !
Ruée des azovstas et de la prominenz dans le cagibi....

Écrit par : Kobus van Cleef | 23/09/2023

On se précipite sur la future dépouille de notre pauvre bonhomme, et vlan ! un grand coup de pompe dans les côtes puis un coup de crosse dans la gueule, ça lui retourne la trogne du côté opposé
Les membres les plus éminents de la prominenz sautent à pieds joints sur son ventre ( y a de la place) , provoquant un prout de compèt que personne n'entend étant donné le bruit que font tous ces démocrates occupés à cette activité usuelle pour eux, le lynchage ( enfin, pas sous cette forme, eux c'est plutôt lynchage médiatique et judiciaire, ou par proxy, bref le truc des lâches)
Pendant ce temps, dans les cieux, à 800 km de là, le starchyn pilot Igor Effimovitch Louguine, appuie sur le petit bouton rouge dans son cockpit, libérant le missile kinjal de son ancrage sous le flanc de son sukkoi volant à Mach 1,7
Ça fait comme un tremblement dans les longerons
Puis il prend un virage et retourne sur base

Écrit par : Kobus van Cleef | 24/09/2023

Le missile, chargé comme un poivrot breton un samedi soir, pique vers le sol,se stabilise, allume ses réacteurs,ses gyros et vlan, d'une ruade, décarre vers Kiev, la ville qui résiste à Poutine en organisant des gay pride
Au sol, quelques centaines de kilomètres en avant, les batteries de missiles sol air russes crachent une salve de cruise missiles, à destination de Kiev, pareil
Le ciel s'illumine brutalement

Écrit par : Kobus van Cleef | 24/09/2023

Les radars ioucrainiens ont bien capté tout ce méli-mélo
Les drones qui saturent les écrans, les cruise missiles qui tracent à donf sur Brovary
Mais rien sur le missile hyper sonique qui vient de balancer la post combustion
Vlouf,impact 90 secondes !
Lorsque l'opérateur voit clignoter un truc dans le coin supérieur droit, évidemment, c'est trop tard pour lancer l'alerte... il appuie sur le bouton fire de sa console, ouvre tous les trappons
Les systèmes asservis au patriot calculent rapidos les trajectoires par itération, chacun le sien, mon kiki !
Vlouf vlouf vlouf vlouf vlouf vlouf
Toute la salve décarre
À un myon de thalers la bête, ça va banquer !

Écrit par : Kobus van Cleef | 24/09/2023

Pas certain qu'un seul touche sa cible mais l'investisseur anonyme loockeed martin, lui,va toucher ses dividendes...

Écrit par : Kobus van Cleef | 24/09/2023

Pendant ce temps, le mutant et Pharamond, qui affecte maintenant l'allure mycélienne d'un gigantesque blob, ont guidé toulmonde vers un bosquet, loin des lieux de débauche de la prominenz déchaînée internationale
Tout ce petit monde voudrait bien se poser pour souffler mais la connexion de phara avec la nature lui fait redouter un Trafalgar, c'est pourquoi il les presse d'accélérer la cadence
Et ça trotte, crois moi, les fesses de ces dames s'activent comme jamais dans les salles de sport, les cuisses se croisent dans deux plans parallèles sans jamais se toucher, les gros bides de Jean Eudes et de Blumroch tressaillent sous l'effort, la transpi dégouline au front de Léon, et le musc se répand autour de lui comme un nuage vénéneux
La prominenz s'est lassée du lynchage du gros kob's, elle s'arrête pour reprendre son souffle, surtout qu'il fait chaud dans le réduit et que l'un d'entre eux, on sait plus lequel, a glissé sur le sang et les tripes répandues et s'est collé un tesson de champ'dans la gidouille
Ou la sous ventriere, je ne sais plus
En tout cas ça ne pardonne pas, il est aussi défunt que kobus, les deux pervers qui s'enquillaienr des trucs dans les orifices en prévoyant d'en faire autant avec les orphelins dombassis, les trois pédérastes en réunion et la mère fouettarde

Écrit par : Kobus van Cleef | 01/10/2023

Seul le dernier mort frétille encore des extrémités genre lapin massacré par un coup du même métal ( ou éponyme, si on veut parler riche)

Écrit par : Kobus van Cleef | 02/10/2023

Tableau fascinant que ces carcasses que le souffle divin a quitté ( l'auteur tire à la ligne, c'est certain), encore chaudes
La prominenz, qui s'était un peu reculée, horrifiée du forfait perpétré, se rapproche, animée par de louches instincts
On voit des regards scintiller, d'autres qu'on dirait tournés vers l'intérieur, certains laissent échapper un ricanement idiot, à la façon de l'oie qui cacarde, les respirations sont lourdes, oppressées, les fronts luisent de transpi et c'est pas seulement parce qu'il fait chaud, on voit des mains tremuler, ho que ça sent mauvais tout ça !
Car comme le dit Antonin Artaud, là où ça sent la merde, ça sent l'homme

Écrit par : Kobus van Cleef | 02/10/2023

Et ça repart !
Un premier saisit une aile,la tord dans tous les sens, ça grince, ça couine ça finit par craquer sans se détacher, il attrape un tesson qui traînait par là, le même qui a perforé le bidrouf de l'ekonomist en chef de la banque mondiale, il entaille près de l'épaule, pas fastoche,il fait le tour par le creux axillaire, puis par derrière, la fosse sous épineuse puis sus épineuse, il finit par luxer le morcif qui s'arrache dans un ignoble bruit de succion
Ouais !
Victoire !
Il a son bout de barbaque !
Kobus ne dit rien, tu penses,mort il est mort il reste
Que va faire l'affreux avec le bras malproprement détaché du tronc ?
Il le bouffe,pardi !
Cru !
Les autres se précipitent pour en faire autant,qui la jambe, qui l'autre bras
La tête, non, ils la laissent,trop moche à l'origine puis là, défigurée comme elle est, ça donne pas envie

Écrit par : Kobus van Cleef | 03/10/2023

Puis ils ouvrent la carcasse, à toi le foie, à toi le cœur, les reins !
Et ça dévore à belles dents, en faisant des mines extasiées, en grognant
Les azovstas, pourtant vaccinés en termes d'horreur, n'en peuvent plus, ils s'éloignent,. pris de spasmes de dégoût et le bruit de leurs vomissements accompagne celui du macabre festin qui se déroule à côté

Écrit par : Kobus van Cleef | 04/10/2023

Cependant, le kinjal, tranquille,poursuit son approche, en zigzag et trace en dépit des missiles patriotes qui pètent derrière lui

Écrit par : Kobus van Cleef | 04/10/2023

les couilles, on s'en doute, ont été préemptées par le sous sous sous ministricule qui nous avait gratifié de la vision de son priape secoué sur les rézo zozio, gratification visuelle dont, toute honte bue, il demanda réparation à la destinataire de cet affront visuel (si vous m'avez compris, c'est que je me suis mal exprimé, une fois encore)

Écrit par : kobus van cleef | 04/10/2023

à Brovary, on a réussi à itérer la trajectoire du kinjal
le bouif!
bordel, le bouif, le bouif où la prominenz internationale célèbre la gay pride pour narguer, lutter contre la diktatur de vladimir vladimorovitch!
et il trace, le con!
mach 7!
impact 10 secondes!
hurlements de sirène !
ça devrait contraindre tout le monde à s'enterrer, rentrer aux abris, se calfeutrer , fermer les écoutilles, prier (ça c'est en option)
mais , ouat!
occupés qu'ils sont à lyncher puis manduquer le gros kobus, ils n'ont rien engourdi
leurs officiers de sécurité, par contre, oui, ils ont tout pigé
ils se précipitent dans la réserve à champagne et liqueurs pour se trouver confrontés à cet ignoble spectacle...

Écrit par : kobus van cleef | 06/10/2023

Ruée donc des mercenaires stipendiés au service exclusif des grands de ce monde, ruée dans le cagibi où la saturnale abjecte atteint son point d'orgue avec la dévoration rituelle de l'ennemi vaincu
Et quelle dévoration !
Membres, viscères, couilles, que du bon, dégustez mes vainqueurs, mais craignez peut être que le gros kob's vous reste sur l'estomac...
Et quel ennemi vaincu !
Un rude boy, un thug !
Kobus, s'il était encore vivant clamerait qu'on doit montrer sa tête au peuple, absolument, qu'elle en vaut la peine,superlativement
Mais il est mort et, de toutes façons, personne ne peut capter ses ultimes pensées, lesquelles, faites de signaux électriques ultra faibles bien qu'ultra rapides et d'échanges subtils de micro quantités de neurotransmetteurs, se sont éteintes lorsque son cœur, son pauvre cœur, son vieux coeur a cessé de pomper dans les artères
Personne ?
Voire...
Comme le franciscain de château Chinon qui croyait aux forces de l'esprit, deux femmes ont ressenti la perte
La glaciale Szuzana et la très belle Emesse
Toutes deux se sont assises
Szuzana avec dépit, puisque je ne l'ai plus, personne ne l'aura, histoire terminée
Emesse entre en pâmoison, elle avait envisagé une autre fin, à deux, aux bords du Danube ou d'un autre fleuve mythique de la vieille Europe

Écrit par : Kobus van Cleef | 07/10/2023

Les mercenaires au service exclusif des grands de ce monde hurlent, alarm alarm, toulmonde aux zabris, sous terre !
C'est l'instant que choisi le kinjal pour détonner à 3 mètres du sol, vlan !
Tout est rasé, pulvérisé, un cratère de 10 m de profondeur, 50 m de diamètre, carbonisation du contenu de l'impact, vent brûlant et flameroles ( l'usage voudrait que j'utilise flameches mais flameroles est mieux, à mon sens) disséminées à des km à la ronde, onde de choc qui progresse à la vitesse du son, c'est du lourd,du très lourd !

Écrit par : Kobus van Cleef | 07/10/2023

Remark on
J'ai relu hier soir l'intégrale de la carte blanche consacrée au Ragnarok
Plusieurs constantes
La pudeur sexuelle, bien sûr,y a du sexe mais ça reste dans les limites de l'acceptable
La présence de femmes d'exception ( une seule dans le Ragnarok, la zampolit de la station de Baïkonour, des tas ici)
Des armes un peu old school mais qui fonctionnent
Des kilomètres et des motos ( plus des unes dans le premier, plus des uns dans le second)
Des progressistes cons à bouffer du foin qui finissent par goûter leur médecine empoisonnée ( autant dans l'un que dans l'autre)
Ce qui fait de l'auteur et de ses lecteurs d'ignobles mais authentiques amateurs de littérature corsée, raison pour laquelle nous serions conspués par les masses progressistes et bêlantes si, d'aventure, ceci tombait entre leurs mains
C'est pourquoi (itaque, en bas latin) la publication de cet opuscule m'apparaît indispensable !
Remark off

Écrit par : Kobus van Cleef | 08/10/2023

//REMARK ON
Quand vous aurez mis un point final à votre récit, Kamerad, j'en rassemblerai les chapitres en un seul fichier.
//REMARK OFF

Écrit par : Blumroch | 09/10/2023

Kobus van Cleef > Œuvre qui doit aujourd'hui plus tenir du roman que de la nouvelle, d'ailleurs.

Écrit par : Pharamond | 09/10/2023

Dans ce cas, le point final n'est pas encore pour aujourd'hui
Dans le prochain carte blanche ( qui est discriminant par rapport aux cartes noires), il faudra qu'un orteil manquant tienne une place centrale (requête de madame ma mère, contentons cette vénérable personne qui vogue avec difficultés sur sa neuvième décade)

Écrit par : Kobus van Cleef | 10/10/2023

L'onde de choc a été telle qu'à 10 km de là,oui ils ont fait vite, le groupe des très belles compagnes, le grand karpatique, le mutant la traductreuse la fille patate le dirigeant de haulte entreprise les orphelins dombassis les pasdars (j'ai oublié personne) en ont le souffle coupé et les oreilles qui tintent ( ding dong) pendant une bonne heure
Ils se posent un moment dans la ville en flammes pour se penser le futur

Écrit par : Kobus van Cleef | 12/10/2023

C'est comme Loth contemplant les ruines de Sodome et Gomorrhe
Les statues de sel, c'est les habitants et les tiqueutoqueuseus ( et tiqueutoqueurs) qui n'ont pas eu le temps de se mettre à l'abri
Thermobariqués si vous voyez.... une réminiscence de Hambourg ou d'Iroshima, bref un truc effroyable
Une courte accalmie dans le passage des drones leures et les aboiements de la Flak courte portée, puis le chambard reprend, massif, intense
Nos malheureux amis vont ils périr sous le feu et l'acier ?
Que non !
Pharamond, toujours lui, télépathe à Blumroch une direction générale, vers les forêts du nord,ou plus exactement vers un parking d'où les gardiens ont fuit
On avise une fourgonnette pas trop trouée par la mitraille, dont le démarreur, disparu pour cause évidente, se laisse carresser pour lancer l'alternateur, le maître cylindre et toulreste, on embarque en masse, les pasdars devant aux côtés de Blum et Jean Eudes, les autres derrière, les petits orphelins dombassis sur les genoux de nos belles compagnes, ce qui sèche les larmes de la très belle Emesse avec une Svetlana de 8 ans sur les genoux, yeux rieurs et tignasse châtaigne raide de crasse et de poux, ce sera l'enfant que Kobus ne lui a pas fait

Écrit par : Kobus van Cleef | 13/10/2023

Pharamond les a précédé dans ces sombres forêts, sous forme de radicelles, rhizomes, bourgeons, spores, pollens.... et lorsque le moteur toussotte et s'arrête définitivement, il est là, il se dresse, chêne séculaire rescapé des combats de 44(opération bragration ou zitadel, selon le point de vue), de la déforestation et de la pollution soviétique puis des coupes sauvages post soviétiques (toute la tonnellerie mondiale est venue s'approvisionner ici, sans soucis de replanter)

Écrit par : Kobus van Cleef | 15/10/2023

On va s'abriter sous ses branches on se blotti contre son tronc (Szuzana surtout, les autres détournent pudiquement les yeux lorsque qu'elle s'isole dans un hallier en bordure de clairière)
Une petite heure de repos et on avisera ensuite

Écrit par : Kobus van Cleef | 18/10/2023

On est passé en Biélorussie, anciennement duché de polotsk
On a cheminé jusqu'à pinsk sur le pripiat
Jusque là, rien d'important, promenade maussade, un seul être vous manque et tout est dépeuplé, on connaît la muzak
Plus au sud, à Kiev la ville entre toutes les villes, qui lutte contre l'ogre poutinesque par la gay pride, les incendies allumés par le bombardement sont en voie d'extinction
C'est le moment de ramasser les cadavres, d'aller au résultat
Consternation !
Fatalitas !
Les hautes intelligences qui prétendent nous gouverner ont grillé dans l'écrasement du bouif sous le kinjal poutinesque
Là, deux partis s'affrontent, cracher la vérité au populo, ou bien, faire le black out
Les deux solutions ont chacune leurs avantages
Cracher la vérité pourrait souder la populace votante autour du parti guerrier, permettre de nouvelles élections qui porteraient au pouvoir des faucons encore plus cons et venimeux
Cacher la merde au chat, c'est quasiment dans les gènes de la sphère politique, et puis on a des sosies, des sosies bien dressés, ils peuvent faire l'affaire

Écrit par : Kobus van Cleef | 19/10/2023

Y a pas que les intelligences qui nous gouvernent à avoir passé l'arme à gauche
Le gros kob's aussi
Incinéré, le mec
Impossible de trier ses cendres de celles des autres, autres qu'il détestait de son vivant, alors, une fois mort...
D'un autre côté, les autres auraient détesté pareillement le côté radical non amendé du pépère, son ouacizm assumé, sa culture motocyclettiste qui se riait des préconisations de la fille patate pour la planète

Écrit par : Kobus van Cleef | 01/11/2023

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