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13/05/2024

Pépiements (213)

Si vous voyez un colosse A frapper un homme chétif B qui se défend comme il peut et que vous ne pouvez pas intervenir pour différentes raisons tout en ne voulant pas perdre la face, voici comment faire :

Dites que B a commencé. Cherchez les traces de coups sur le corps de A pour le prouver, si besoin les exagérer. Faites une réunion ou deux pour savoir si A n'en fait pas trop. Votez (peu importe pour quoi). Revotez. Demander des preuves que la vie de B est en danger. Parlez d'autre chose. Prenez une décision en faveur de B que vous appliquerez plus tard. Interrogez les amis de A. Dites que B est fourbe et interdisez toute apologie de la fourberie. Interdisez aux amis de B de s'exprimer pour cette raison. Racontez la vie difficile de A dans sa jeunesse. Rappelez que vous avez pris des mesures que vous allez appliquer. Constatez que cela n'est plus la peine parce que B est mort, ce qui est malheureux parce que vous alliez justement intervenir.

10/05/2024

Pépiements (212)

Quand les poubelles de mon immeuble sortent de leur local j'ai la chance de les voir alignées sous ma fenêtre, ce qui me permet de profiter des bribes de conversation des employés municipaux le temps du ramassage. Ce matin, l'un d'entre eux reprochait à son collègue de soutenir l'équipe de football d'une ville espagnole plutôt que les Girondins de Bordeaux. « T'es français, tu soutiens une équipe française. C'est à cause de trucs comme ça que la France en est là. »

09/05/2024

Musique (680)

Les chants de la Guerre d’Espagne :

Una Hora de Música de la Guerra Civil Española (Nacionalistas y Republicanos)

 

Intro : 0:00

No pasaran : 0:22

Marcha real : 2:54

A las barricadas : 5:06

Marcha de Oriamendi : 8:01

Ay Carmela : 9:56

Cara al sol : 13:09

País lejano : 16:28

Marchando : 18:40

El quinto regimiento : 21:10

Lied der Legion Condor : 24:36

Viva la F.A.I : 26:46

Cálzame las alpargatas 28:19

Si me quieres escribir : 30:47

El sitio del asedio de Alcázar Toledano : 34:00

Alas rojas : 36:38

Isabela y Fernando : 39:11

Coplas de la defensa de Madrid : 42:18

Estando herido por un balazo : 44:21

Hijos del pueblo : 47:09

¡Alto! ¿Quién vive? : 52:39

Cantos nocturnos en las trincheras : 54:48

El novio de la muerte : 56:35

Los campesinos : 1:01:24

Ya hemos pasado : 1:04:39

 

Certains sont assez beaux et j'avoue une préférence pour ceux des "Rouges".

Pépiements (211)

Il me semble que l'être humain lutte plus âprement pour acquérir que conserver. Sans doute cela vient-il du fait qu'il juge difficilement de la valeur de ce dont il jouit, qu'il ne distingue que confusément ce dont on le prive, et que posséder amollit.

06/05/2024

Un peu d'humour (66)

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05/05/2024

Carte blanche (61)

Laissée à Kobus van Cleef

Crépuscule des vampyrs et continent obscur

Première partie

Deuxième partie

Troisième partie

Quatrième partie

Cinquième partie

Sixième partie

Septième partie

Huitième partie

Neuvième partie

Dixième partie

Onzième partie

Douzième partie

Treizième partie

Quatorzième partie

Quinzième partie

Seizième partie

Dix-septième partie

Dix-huitième partie

Dix-neuvième partie

Vingtième partie

Vingt-et-unième partie

Vingt-deuxième partie

Vingt-troisième partie

Vingt-quatrième partie

Vingt-cinquième partie

Vingt-sixième partie

Vingt-septième partie

Vingt-huitième partie

Vingt-neuvième partie

Trentième partie

Trente-et-unième partie

le cigare russe (comme il existe des cigarettes, ces petits biscuits croustillants) ayant largué son contenu pacifique, ledit contenu pacifique ayant été carbonisé par un pilote vronzais, trop remonté par sa hiérarchie, on peut s'attendre à ce que Vladimir, le seul, l'unique, se mette à grogner
ce qu'il ne manque pas de faire, par l'intermédiaire de son ambassadeur à l'ONU
Serguïeï , puisque c'est lui, se lève pour prendre la parole dans l'enceinte sacrée, quasiment la fosse aux lions, où, bien des années avant lui, un illustre dirigeant du PCUS a martellé le pupitre de sa chaussure (s'agissait-il d'une valenki? en ce cas est il resté en portanki? ou bien était il chaussé de cuir fin, comme un boyard? nous en sommes réduits à des conjectures), on en voit encore les traces

 

on voit encore une embossure dans le pupitre en bois rare avec plein de petites échardes, à présent noyées dans le vernis de la réparation, quel travail dégueu, franchement y a plus de bons ébénistes outre amérique
il sort de sa sacoche un petit laius écrit serré en cyrillique, s'éclairci la voix alors que les représentants nord américains , otaniens et raéliens, se bourrent les oreilles avec de la mie de pain ( alors qu'Odisséus utilisait de la cire d'abeilles du Péloponèse)

 

pourquoi ces cons là s'obstruent les cages à miel?
pour éviter d'entendre ce que Serguiéï veut leur dire?
suffisait des sortir, ou alors d'aller à la buvette de l'assemblée

 

mais bast, on pourra se passer de leur approbation
au moment où Serguiéï ouvre la bouche pour débuter le discours, la réincarnation du souabe (si vous avez bien compté, il s'agit de la 5ème) déboule dans le fond de l'amphi en hurlant "c'est la cata nukléer, on va tous mourrrriiiirrrr"
"serait temps que ce guignol s'en rende compte" marmonne le diplomate russe

 

et effectivement, le guignol en question, vêtu d'un slip sale, et d'un gros nez rouge, se précipite dans l'espace laissé libre par l'orbe des bancs et des pupitres
sa brioche malsaine tressaute à chaque pas, ses bajoues de hamster ballottent en rythme et ses ratiches claquent au vent de ses paroles
"on va tous mourir, oné foutus, Vlad a pris le mors aux dents et va nous atomiser"
Lavrov, puisque c'est lui qui représente la voix du peuple russe (et de ses dirigeants, faut le dire), lève un sourcil, moins broussailleux que ceux de Tchernienko en son temps, mais quand même bien fourni
"et pourquoi donc le prrrrésident Poutine devrait-il vous atomiser?"
là, le misérable répond toute honte bue
"pasqu'on a merdé, merdé grave grave, comme molleglandes lorsqu'il a expulsé les dibranoches vers le grossovo"
"quelles glandes, quel gros dans le sovo, quels dibranoches, faut qu'on m'explique, là"
à peine a-t-il prononcé ces mots que l'alerte sonne dans le vénérable bâtiment, qui a vu des crises, mais des costaudes de cet accabit jamais
tut tut tut
merde qu'est ce que c'est que ce foutoir?
jamais tranquille, bon gû

 

loin, très loin d'ici, des vieux gousbyres sont assis sur un banc en attendant une audition
audition qui va décider de leur avenir
ceci dit l'avenir des morts, hein, tu m'as compris tu m'as
il s'agit de kobus, jean eudes, blum et quelques autres, les pasdars, la traductreuse tatouée nattée et piercée, ainsi que la fille patate et leon

 

ils attendent que le taulier, saint pierre lui même en personne, veuille bien les éclairer sur la suite des choses
morts ils sont, mais après la mort, y a soit l'enfer, soit le purgatoire, soit le paradis, contrairement à ce que disaient les révolutionnaires de 1793, au delà il n'y a pas rien
le gros kobus, à bout de nerfs, sort une blague à tabaque de sa poche et entreprend de se bourrer une chiffarde
il est vite repris par un ange, qui n'a pas, le pauvre, une tête d'ange, mais une trogne d'huissier de ministère

 

le ton, monte, évidemment, le gros kob's explique qu'il est mort depuis plusieurs semaines, mort dans la destruction du bouif de kiev et que ça commence à faire, d'abord dans les limbes, puis dans cette antichambre, assis sur ce siège mal fichu, tant tellement qu'il va en choper des durillons au cul, alors qu'on aille me chercher le taulier, j'aurais des recommandations à faire
hé bien justement, le taulier arrive, tunique blanche, barbe du même métal, pieds nus dans les sandales, une clé dorée (qui vaut mieux que bonne renommée) passée dans un lacet, autour du cou
mais pour la blancheur du poil, le gros kobus n'a peur de personne
et s'il n'a pas de tunique (il est à poil, ou peut être à poils, car ils sont nombreux) il a gardé ses croquenots et son bracelet montre

 

il est d'ailleurs tant tellement nu qu'on peut se demander où il a rangé sa chiffarde et son tabaque, mais là n'est pas la question

 

La discute s'engage entre les deux
Ventrus, degarnis du chef et, pour ce qui en reste, blancs, la barbe en desordre, vieux, des carricatures de ce que les gentilles zactivistes feminasses et woke a cheveux bleus pourraient appeler des vieux males blancs de plus de 50 ans (largement plus )
Le taulier excipie du fait qu'il est souverain, pas pour rienqu'on lui a confie les cles, et puis qu'est ce qu'un mortel viens l'emmerder a lui dicter sa conduite? On n'a encore jamais vu ca, bordel de nom de l'autre, merdalors!
Tas d'immortelles? Non, t'as dit mortel? Mais je suis pas mortel, je suis resucite au moins une fois! Meme toi, le chaouch, le bawab, tu peux pas en dire autant!

 

La, y a comme un blanc
Les deux vieux blancs sont comme des lutteurs qui se seraient agripes au colback, et qui soufflent un instant avant de remettre ca
L'autre,qui est omniscient, ce silence soudain, ca le derange
Il ne deteste pas, entre deux cantiques, observer la cohorte des ames en peine qui attendent un jugement provisoire
C'est pour ca qu'il descend, siivi d'un areopage d'anges, d'archanges, de saints, un peu comme un mandarin hospitalier qui va faire sa visite
Bon, y manque la surveillante confite d'admiration, vieille fille et secretement amoureuse ( a l'epoque, c'etait l'expression du "respect professionel") mais on s'en passera, parce que merde
Et, jamais pris au depourvu, il s'exclame "mais c'est cet eccellent ami kobus! Vouzissi, incroyable, j'ignorais que vous fussiez des notres, installez vous mon ami, que puis je pour vous?"
La, le portier deconfit, lache la barbe du gros kob's qui en profitte pour lui envoyer en douce un coup dans les roustons, cet homme ( ce mort? oui ce mort) est la perfidie incarnee, ou pire, on sait plus trpp

 

bon, le genoux du gros kobs est passé dans le vide, normal, les morts ont des corps éthérés, ainsi que les anges et les saints
l'autre fixe notre ami kobus de son regard pénétrant et omniscient, mille oiseaux volettent autour de lui et se posent dans sa barbe
"alors mon brave, expliquez nous les raisons de votre irritation, de vos débordements, de votre emportement, nous sommes aux portes du paradis, mieux, dans l'antichambre, là faudrait pas oublier, du calme, du respect, de la dignité, surtout de l'eutaraxie"
"c'est que, bordel de toive, je suis mort depuis quelques mois et qu'on n'a toujours pas statué sur mon sort, à force d'à force, c'est lassant"
"certes, mais il s'agit d'un cas trrrrrrès particulier, un mort déjà mort, puis revenu spontannément à la vie, pas un ressuscité , non, ça c'est trop exceptionnel, il n'y en a qu'un à ma connaissance, et c'est moi, enfin mon fils, enfin nous deux, bref c'est un peu délicat à expliquer en deux mots surtout à un profane"

 

"oui enfin, profane, d'accord, mais délicat à expliquer, n'exagérons rien, j'ai eu mon bachot quand même, certes en mathélème et non filo, mais bon, combien en seraient cap' de nos jours, hein?"
"holà, faut pas vous échauffer l'ami, je suis omniscient, je connais les limites de tout un chacun et tant qu'on y est, citez moi les 7 merveilles du monde"
"quel rapport? bon, je m'exécute, mostafa, j'attend la copie!"
"gneu?"
"bin, oui, entité divine, c'est la mnémoteknik....mo, comme mausolée d'alicarnasse, sta comme statue de zeus à olympie, un concurrent- fa comme phare d'alexandrie ja comme jardins suspendus de babylonne, tand comme temple d'artemis à éphèse , co comme colosse de rhodes pie comme pyramides de guizhe, ça fait sept et là on a oublié la très belle Emesse, où est elle, on ne l'a pas vue ni elle ni ses soeurs depuis qu'on fait antichambre chez le clitophore"

 

ha....l'entité supérieure a un bon sourire, mais elle paraît emmerdée quand même
si tu es ici, ainsi que tes amis, c'est parce que tu es mortel, a priori
alors je sais que tu vas excipier de ton immortalité présumée et puis de la mienne aussi, de celle de l'homme aux clefs d'or que voici, pour exiger un traitement de faveur, mais dis toi bien qu'ici, nous n'acceptons que les humains, mortels de surcroît et en attente de décision
ce qui exclue, bien évidemment les vampyrs, êtres démoniaques et immortels, ainsi que tu as pu le constater
ha mais pardon! j'ai pu constater que leur population s'amenuisait ce qui contredit l'immortalité
un blanc
dans la conversation
l'entité supérieure et divine reprend sans se décontenancer
on avait parlé de la complexité du truc, et tu avais opposé ton bachot, je crois qu'il va falloir être un peu plus réceptif mon p'tit gars...

 

Receptif?
Qu'est ce a dire?
Bordel de toive, tu pretends a l'omniscience sans en infuser le moindre atome dans tes terlocuteurs, entite divine esprime toi un peu plus zumainement, si je puis me permettre...
L'entite divine se recueille puis mets le marche dans les mains du gros kob's, une visite au paradis, a ses chers defunts, une autre sur terre, a son gynecee, et retour dans la salle d'attente sous la houlette du clitophore boutros
Kobus hesite, tergiverse, louvoie
Finalement accepte

 

Et le voila en plein paradis
Devant lui , son pere
Pas dans ses derniers jours, non, dans sa cinquantaine triomphante, beau comme alors, les yeux bleus, les tempes grisonnantes, un acteur hollywoodien, avec accent cevenol
Papa?
Mon fils, mon grand fils...
Il lui tombe dans les bras, et se met a chialer comme une madeleine
Decidemment, gros kob's, t'es une mauviette

 

ils sont interrompus par un saint pierre visiblement pas fana des épanchements familiaux
"ça va , les fragiles? il a poussé sa larmiche le p'tit gros? bon, la mission prochaine, si tu l'acceptes, c'est de redescendre illico sur terre, de claquer la bise à ton harem et de rejoindre la salle d'attente, magnes toi le boule, y a as que ça à faire, si tu laisses passer ton numéro dans la file on te remets au bout, derrière les autres, allez, caltes, fissa!"
et voilà mon kob's propulsé cul par dessus tête dans une Sibérie qu'il ne reconnaît pas, toute rabougrie, couverte d'une fine poussière grisâtre

 

première rencontre, la glaciale Szuzanna, marmoréenne, une peau sous laquelle courent les veines bleuâtres, un air de défi sur le museau
à peine le temps de tenter d'esquisser un petit bisou, le voilà en face de la très belle Emesse
amincie, on ne voit plus le ventre, mais le caraco reste gonflé, l'oeil un peu alangui, plus belle que jamais
et l'enfant?
ça va , y s'débrouille
mais où? et toi, ça va, les rayons, toussa?
n'aie crainte, l'époux, on s'en est toujours sorties, nouzautres les vampyresses, on s'en sortira encore...
il tente le rapprochement, promets moi de...il bafouille, le con, avec un air vraiment consternant affiché sur le groin
la vision de son aimée se dissipe qu'il hurle encore "j'te suis fidèle! au delà d'la mort!"
ça fait comme une séance de drague adolescente interrompue par le père de la fille ou le surgé du lycée, tu vois?

 

bing!
le revoilà le cul sur le banc, à coté de Blum
et il laisse échapper ces mots
"la mort, mon fieux, c'est pas des raisins secs"
(sauras tu, lecteur assidu, de quelle oeuvre est extraite cette citation?)

 

Blum se tourne vers lui
il marmonne "dans le village d'Orenstkoïé...."
et puis se tait
(là , vous avez les deux citations qui devraient vous permettre d'identifier, à la fois l'oeuvre et le perso dans lequel se projette le gros kobus)

 

Blum se tourne à nouveau vers le kobs
dans les yeux du petit gros commencent à briller des larmes, puis ça perle au bord des paupières, puis ça coule sur les joues
sans honte, pudeur ou retenue
kes ki va pas mon gros kobus? c'est la belle Emesse? t'as pu la revoir, c'est pas si mal....
le p'tit gros ne répond pas, il baisse le chef, pour cacher son museau défiguré par les larmes, bouffi de chagrin
Blum l'enlace fraternellement, un bras musclé autour des épaules
allez mon fieux, chiale un bon coup, a y pas de honte à ça
c'est là qu'intervient un ange, tout péteux et pétri de morgue, hautain comme une mandarine (ou une clémentine)

 

holà les deux vieux, là, vous vous croyez où?
pas de scène, attitude correcte!
et là Blumroch s'insurge
ho mais ça commence à faire, à force d'à force, pas fumer, pas parler, pas pleurer, ça serait plus simple de nous dire ce qui est autorisé!

 

02/05/2024

Musique (679)

Lonesome Hunter

Timber Timbre