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Chronique du temps de la Covid-19 (71)

Hier, la punaise élyséenne a donc déféqué ses dernières injonctions : en bref une extension de l'utilisation du "pass sanitaire" cet été. Nous en sommes toujours à une mesure provisoire et à une vaccination non obligatoire, mais la parole de nos dirigeants n'ayant plus aucune valeur il faut s'attendre à un usage prolongé du propisky avec à la clé une très possible vaccination obligatoire pour tous si les diverses restrictions n'ont pas eu les effets escomptés.

Que faire ? On parle de manifestations, de recours judiciaires, de restaurateurs rebelles... Pour autant ces dernières années ont clairement montré qu'on ne pouvait rien contre le Système entre soumission de la population, complicité des médias et férocité de la répression. Je reste cependant convaincu que quelque chose d'important va arriver dans pas très longtemps. En attendant je vais adapter ma vie quotidienne, rester vigilant à ce qui se passe et… essayer de trouver un médecin "complaisant".

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Juste un peu tard

Une partie de la réacosphère se félicite du développement de la dissidence, s'enflamme devant le succès du mouvement anti-mariage pour tous, se réjouit que la cote de nos dirigeants soit au plus bas, se met à rêver d'un réveil du peuple français. Tout ceci est merveilleux mais juste un peu trop tardif, nous avons dépassé le point de non-retour à partir duquel plus rien ne se fera démocratiquement (et très difficilement autrement). Nos adversaires occupent tous les postes clé, connaissent tous les rouages de notre société et divers liens occultes les unissent pour le meilleur et pour le pire ; nous sommes sans pouvoir et divisés. Le peuple ? Ce qu'il en reste plutôt. Les récents rassemblements étaient une sorte de chant du cygne. Nos maîtres attendent le pourrissement du mouvement, il va venir, certains prennent déjà leur distance, ils guettent le dérapage quitte à le provoquer. Le peuple ? Entre les prétendants à la boboïtude, les suiveurs, les parasites, les trouillards, les revanchards, ceux qui doivent assurer la subsistance de leur famille, ceux qui regardent vers d'autres horizons, ceux qui ne croient qu'en Allah, ceux qui s'essuient le fondement avec nos couleurs et ceux qui ont été lobotomisés, que reste-t-il ? C'était plus tôt qu'il lui fallait réagir, quand il pouvait encore inverser le mouvement de délitement général, mais il a préféré voter pour François Mitterrand et l'Union Européenne. La sortie du tunnel n'étant pas pour demain, il ne lui reste qu'à pleurer sur les occasions manquées et à s'armer et pas seulement de patience s'il veut essayer de sauver sa peau déjà vendue.

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Crépuscule merdeux

Après l'avoir mené à la ruine les partis classiques se désintéressent de son sort et SYRIZA qui a largement démontré son incompétence le mène clairement en bateau, pourtant le bon peuple grec a majoritairement voté pour eux. Pourquoi n'a-t-il pas essayé Aube Dorée ? Parce que ce parti est ouvertement néo-nazi, ce sont les médias qui l'ont dit - médias d'ailleurs financés par ceux qui ont conduit la Grèce à sa perte mais c'est sans doute sans importance. Et le nazisme cela mène à la Shoah, chacun le sait depuis le Primaire. Alors mieux vaut l'humiliation et la misère que l'horreur absolue. C'est ainsi, notre destin est verrouillé par le souvenir du crime des crimes. Que cela serve de leçon à tous les identitaires, nationalistes et autres dissidents de France et d'ailleurs. La pertinence des analyses des uns et le courage des autres n'y feront rien. Toute l'action de la mouvance de la droite radicale du colleur d'affiche dévoué au conférencier à la logique irréfutable est vouée à l'échec. Au lieu de le considérer comme un pestiféré ou le tourner en dérision un Vincent Reynouard devrait être l'objet de toutes les attentions de notre camp. Il ne livre pas un combat anecdotique ni dépassé mais le combat essentiel. Lui seul et ses pairs détiennent la clé pour nous délivrer. Si on ne comprend pas cela on constatera que la Shoah a effectivement provoqué un génocide, indirectement celui de l'homme occidental.

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Voisins

J'habite un immeuble dans un quartier populaire, mais pas trop, c'est à dire non encore totalement envahi. Les locataires changent régulièrement et sont souvent assez pittoresques. Par exemple, j'ai eu récemment un couple d'Africains qui ne passait pas trois jours sans se disputer avec pleurs, bris de mobilier et cavalcades dans les couloirs à la clé. Ils ont été remplacés par un homme originaire d'un pays de l'est de l'Europe qui semble beaucoup aimer téléphoner en s'accoudant à sa fenêtre le soir venu. Je ne sais quelle langue il parle, mais j'ai toujours l'impression que ses appels ne sont constitués que de longues jérémiades. J'ai aussi eu un alcoolique qui écoutait Johnny Halliday à toute heure du jour et de la nuit, semblait se nourrir exclusivement de friture de poisson qui empuantissait l'immeuble, mais qui passait le jour de l'An me présenter ses vœux en s'excusant des désagréments qu'il pouvait parfois occasionner. Des broutilles comme le soir où il a défoncé la porte d'entrée de son appartement et son encadrement à coups de marteau – l’éthylisme ne permet pas une visée très sûre - parce l'ami à qui il avait confié ses clés était parti je ne sais plus où. À cette occasion je me suis aperçu que j'étais le seul à être sorti dans le couloir pour voir d'où venait le vacarme.

Je ne me plains pas, ce n'est rien de grave et j'ai l'intention de finir mes jours à la campagne.

Pour ceux que cela intéressent, deux autres anecdotes déjà mises en ligne sur ce blog. Soyons inventif, je leur donne des titres : La copine et Le justicier.

 

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Paix et amour

 

Longtemps, je me suis demandé comment nos dirigeants pouvaient être assez aveugles pour ne pas voir que leurs théories progressistes auto-proclamées étaient non seulement vouées à l'échec mais nous préparaient un enfer plutôt réussi à d'assez brèves échéances. Je ne pouvais les imaginer tous unanimement assez stupides pour cela. J'ai fini par comprendre que la fin des grandes idéologies n'avait laissé vivace que l'argent comme valeur, et que la clé pour commencer à comprendre était là.

Nul pacte secret ne les lie, aucune société secrète ne les manipule, ils font tout simplement partie d'un réseau informel qui oblige ceux qui y accèdent à laisser leurs idéaux de côté et à faire allégeance au culte de la réussite pécuniaire. Une ploutocratie mêlant les acteurs politiques, médiatiques, industriels du spectacle ou du yaourt bio dans un grand jeu de dupe dans lequel elle tâche de faire accepter au bon peuple de nouvelles bases d'une éthique qui accouchera bientôt d'un monde idyllique tout en ne cherchant qu'à s'enrichir.

Il faut évidemment camoufler que cette nouvelle morale, comme n'importe quel totalitarisme, ne supporte pas les déviances ni même la simple existence d'autres idéologies, elle ne peut aboutir qu'unanimement acceptée. Alors que le criminel doit être compris, le réfractaire au culte de la Mièvrerie universelle doit être puni avec la plus grande sévérité car son existence même est un obstacle au bonheur de tous.

Il faut camoufler que le but ultime c'est le morcellement de l'humanité en communautés de consommateurs incapables de penser par eux-mêmes, des communautés en réalité divisées en pseudo-citoyens du monde individualistes et coupés de leurs racines, corvéables à merci tout en se croyants libres parce qu'on leur autorise l'assouvissement de leurs instincts les plus primaires et qu'on flatte leur ego.

Vous allez me dire que tout ceci est un peu gros à avaler. Cela pourrait être le cas si les victimes n'étaient pas consentantes, le bobo étant devenu un idéal de vie même le désargenté rêve d'en devenir un. Voter pour la gauche immigrationniste et habiter un quartier sécurisé avec un compte en banque confortable n'apparait plus comme un paradoxe honteux mais comme un sommet de réussite sociale et de savoir vivre.

C'est pour toutes ces raisons que tout homme politique au pouvoir est une charogne bonne à abattre sans la moindre pitié.

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Peine capitale

 

Jean-Louis Harouel : « J’ai voulu démontrer la légitimité de la peine de mort » [Interview]

 

Jean-Louis Harouel est agrégé de droit et diplômé de Sciences Po, ayant enseigné aux facultés de droit de Poitiers et de Limoges ainsi qu’à l’université Paris II (Panthéon-Assas) dont il est professeur émérite.

Il a publié une vingtaine de livres, parmi lesquels une moitié d’essais. Les plus récents sont : Le vrai génie du christianisme (2012), Revenir à la nation (2014), Les droits de l’homme contre le peuple (2016) et Droite-gauche : ce n’est pas fini (2017). De tous ces livres, le plus connu est Les droits de l’homme contre le peuple, qui a été publié en Italie (I diritti dell’uomo contro il popolo, Liberilibri) et va l’être en Hongrie et au Brésil. 

Son tout dernier ouvrage, Libres réflexions sur la peine de mort, s’inscrit dans la même logique de dénonciation des effets pervers pour les peuples européens des droits de l’homme érigés en religion séculière. 

Nous l’avons interrogé pour l’évoquer.

Breizh-info.com : En quoi la peine de mort est-elle la clé de voûte d’un système pénal fondé sur la responsabilité de l’individu ?

Jean-Louis Harouel : L’idée de responsabilité combine deux principes : réparation et expiation. Expiation suprême, la peine de mort s’inscrit dans une philosophie de la responsabilité de l’individu. Jusqu’à son abolition en France en 1981, la peine de mort, bien que très peu appliquée, constituait par sa simple présence dans la loi la clé de voûte d’une justice criminelle fondée sur l’idée de responsabilité. Placée au sommet de la hiérarchie des peines, la peine de mort légitimait toutes les autres peines, qui paraissaient douces par comparaison. L’abolition de la peine de mort, qui était fondée sans qu’on ait osé le dire clairement sur l’idée d’une irresponsabilité de l’individu, a délégitimé toutes les autres peines. D’où un ébranlement de l’ensemble de la justice pénale, pervertie par un humanitarisme anti-pénal et un laxisme judiciaire générateurs d’insécurité au sein de la société.

Breizh-info.com : En quoi la perpétuité de 20 ans est-elle, selon vous, une imposture ?

Jean-Louis Harouel : Aujourd’hui, en France, la durée moyenne d’enfermement réel des condamnés à perpétuité est de l’ordre de vingt ans. Or, du fait du grand allongement moyen de la vie humaine, un emprisonnement de vingt ans ou même de trente ans d’un criminel dangereux ne constitue pour la société qu’une protection provisoire. Des assassins atroces ayant fait preuve de la plus totale inhumanité, sont remis en liberté au nom du principe d’humanité, alors qu’ils constituent toujours un péril mortel pour la vie des autres. Quand il s’agit du risque pour les innocents que constitue la mise en liberté de terribles assassins, le fameux principe de précaution, qui obsède tant notre société dans tous les autres domaines, se trouve totalement bafoué.

Breizh-info.com : La peine de mort existe, notamment aux USA. En quoi contribue-t-elle à dissuader, ou à faire baisser la criminalité ?

Jean-Louis Harouel : Malgré la présence de la peine de mort aux États-Unis, la criminalité y est plus importante qu’en Europe occidentale. Mais c’est que, comme l’observe l’historien André Kaspi, les États-Unis sont marqués par une tradition de violence, individuelle comme collective, qui est inhérente aux mentalités de ce pays. Quoi qu’il en soit, la peine de mort, du fait qu’elle est la garantie la plus sure contre la récidive, préserve nécessairement la société d’un certain nombre de crimes.

De plus, quand bien même la peine de mort n’aurait pas d’effet dissuasif global, reste qu’elle peut avoir un pouvoir d’intimidation catégorielle. Quand on sait avec certitude qu’en commettant un certain type de crime on sera forcément puni de mort, cela incite à chercher au maximum à ne pas prendre ce risque. Aussi bien l’argument de la dissuasion n’est-il pas, et de loin, la principale raison d’être de la peine de mort. Sa grande utilité, je le répète, est d’être la clé de voûte d’un système pénal juste, et donc de donner au citoyen confiance dans la justice de son pays.

Breizh-info.com : Pourquoi ne peut-on plus débattre aujourd’hui de la peine de mort en Europe selon vous ?

Jean-Louis Harouel : C’est à cause du règne d’une nouvelle religion séculière qui a pris le relais du communisme comme projet universel de salut terrestre : la religion des droits de l’homme. Avec celle-ci, les droits de l’homme cessent d’être avant tout les libertés publiques des citoyens au sein des États-nations démocratiques.

Cette ancienne conception des droits de l’homme fait place à une nouvelle, marquée par l’obsession de traquer tout ce qui peut être perçu comme une discrimination et par l’utilisation des droits subjectifs au service d’une expansion illimitée des droits individuels. C’est sous l’effet de la religion séculière des droits de l’homme qu’est intervenue l’abolition totale de la peine de mort, inscrite depuis 2002 dans la convention européenne des droits de l’homme et depuis 2007 dans la constitution française. En conséquence, pouvoir tuer sans risquer d’être tué en punition de son crime est devenu un droit de l’homme. Un droit de l’homme immoral, destructeur de la confiance dans le pacte social et qui déshonore l’idée même de droits de l’homme.

Or, toute contestation du bien-fondé des dogmes de la religion des droits de l’homme est prohibée par la police humanitaire de la pensée. Cela se traduit pour les Européens par une disparition progressive de leur liberté d’expression. La masse de la population se voit peu à peu bâillonnée. 

Ainsi, la critique des bienfaits de la « diversité » est de plus en plus considérée comme un crime. C’est un blasphème, puni par le droit pénal de la religion des droits de l’homme. À ce jour, la contestation des bienfaits de l’abolition de la peine de mort n’est pas encore sanctionnée pénalement. Mais elle fait l’objet d’une très forte réprobation qui stigmatise ceux qui oseraient s’aventurer sur ce terrain dangereux. L’abolition est sainte et Badinter fut son prophète. Telle est la vérité officielle, et toute autre opinion est hérétique. Sous l’effet de la religion des droits de l’homme, nous avons abandonné sans le dire le modèle classique de la démocratie libérale pour glisser vers une démocratie nouvelle manière. Comme il y a eu naguère les démocraties populaires (l’Union soviétique et ses satellites) qui étaient en réalité des totalitarismes, il y a aujourd’hui la démocratie droits-de-l’hommiste, laquelle est une forme plus feutrée mais bien réelle de totalitarisme. Dans nos démocraties perverties par la religion des droits de l’homme, comme naguère dans la prétendue démocratie qu’était le monde soviétique, les citoyens sont écrasés par des tabous idéologiques. 

Breizh-info.com : La légitime défense ne constitue-t-elle pas une forme de peine de mort ?

Jean-Louis Harouel : Effectivement, le résultat est le même lorsque le criminel est tué par sa victime qui se défend ou par un tiers qui lui porte secours. Or, aujourd’hui, nous l’avons vu, du fait de l’inscription de l’abolition de la peine de mort dans des traités et dans la constitution, pouvoir tuer sans risquer d’être tué est devenu un droit de l’homme. En risquant de faire mourir un criminel, la légitime défense porte atteinte à ce nouveau droit de l’homme. D’où l’actuelle défaveur envers la légitime défense de la part du législateur et du juge, tous deux acquis aux dogmes de la religion des droits de l’homme. Cette interdiction non dite de la légitime défense par l’idéologie au pouvoir tue fatalement un certain nombre d’innocents.

Breizh-info.com : Qu’avez-vous souhaité démontrer à travers votre livre ?

Jean-Louis Harouel : J’ai voulu démontrer la légitimité de la peine de mort et le caractère antidémocratique de l’interdiction qui est faite au peuple français d’évoquer l’idée même de son rétablissement. Une société qui remet en liberté des assassins atroces ayant commis des crimes monstrueux est une société barbare, car elle fait passer la vie des criminels avant la vie des innocents. Une société vraiment civilisée doit faire passer la vie des innocents avant celle de criminels abominables. Pour reconstruire un système pénal juste, fondé sur l’idée de responsabilité de l’individu, il faut rétablir la peine de mort au sommet de la hiérarchie des peines. Si on refuse cette possibilité au peuple français, la souveraineté du peuple n’est qu’un vain mot, et la justice aussi.

Propos recueillis par YV

Source : Breizh-info

 

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Carte blanche (50)

Laissée à Kobus van Cleef

 

Crépuscule des vampyrs et continent obscur

 

Première partie

Deuxième partie

Troisième partie

Quatrième partie

Cinquième partie

Sixième partie

Septième partie

Huitième partie

Neuvième partie

Dixième partie

Onzième partie

Douzième partie

Treizième partie

Quatorzième partie

Quinzième partie

Seizième partie

Dix-septième partie

Dix-huitième partie

Dix-neuvième partie

 

On les decouvre dans la chaufferie, où il n'y a aucune chaudière mais un Merlin-Rolls-Royce 20 cylindres injection contrôlée par ordinateur, 170000cubic inches ( soit mille fois la cylindrée de mon softail, y a déjà de quoi faire)
Le pasdar est vêtu, un tas de frusques en vrac à ses côtés, le mutant est presque nu, il n'a en main que des cartes négligeables
C'est un strip poker et le pasdar gagne
Mais que gagne-t-il ?
La vision de l'épiderme pustuleux du mutant ?
La satisfaction de remporter un dernier pli ?
Quelques pièces de vil métal à la condition de pouvoir revendre ces guenilles ( et que quelqu'un en veuille)?
Quel vice, quelle perversion...
On interrompt la partie en intimant au pasdar de rejoindre la dunette, d'un geste sans équivoque (avant bras plié, pouce indiquant la direction), il s'exécute en maugréant
On jette ses frusques au mutant en lui demandant s'il n'a rien d'autre à faire
Il déploie sa carcasse et nous reluque d'un air mauvais, puis donne quelques coups à un tas poussiéreux dans la pénombre, lequel tas s'agite en couinant
Des rats ?
Non, mieux que ça
Un raelien
Officier,par surcroît
Il approche ses cannines affûtées, l'autre secoue la tête pleure et promets de tout dire

on pourrait le renommer "karpathian bildungsroman"

 

Maintenant il nous faudrait savoir quel est cet individu capturé par le mutant (il est désormais interdit de prononcer "qui" sauf si le qui en question tend la main à la sortie de l'église, qui quête donc)
Le mutant allonge la jambe,satonne le tas de guenilles qui gît au sol
Un geignement lamentable s'en échappe
Non noooon, arrêtez, noooon
Va savoir quels sévices on nous enjoint de stopper
Il ramasse alors un rigoustin, vestige du passé illustre du navire (propulsion à vapeur,converti récemment en diesel puis solaire, deux trois panneaux sur le sundeck, assurant l'éclairage des chiottes des invités, tant qu'il y a du soleil) et de la pointe, en taquine la loque
Gémissements puis cris et imprécations
Blum veut faire cesser cette infamie, kobus, au contraire, pense qu'on risque d'en apprendre un peu plus sur ce bougre
Il presse le mutant d'insister, on va pas l'accoucher aux forceps, quand même !

 

Finalement, on aura eu un aperçu de kobus
Bedonnant, vieillissant, un poil sadique, pas mal maso aussi, pas reluisant tout ça
Au bout de peu, la loque se met à table
Ce qu'il voulait,ses commanditaires et lui, c'est récupérer la clé USB sur laquelle sont inscrites les coordonnées de la milliasse de bitcoins
Une question d'argent ?
Je n'en crois pas un mot
Le mutant approche son muffle repoussant et là, les digues cèdent, le mec déballe tout on a du mal à suivre
Mais dans les grandes lignes, ce pognon doit servir à payer les services d'une société de mercenaires chargée de harceler un état souverain afin de créer un casus belli, dans le but d'entraîner une opération de pacification légitime de la communauté ternazionale sous les espèces d'une organisation de coopération militaire au logo en quatre lettres et de couleur bleue
Les infos sur ce ploplo sont au verso de la clé, maintenant libérez moi, j'ai été réglo
Assurément dit Blumroch
Le mutant fond sur sa victime et la saigne dans un concert de cris atroces
Puis il attrape le cadavre encore frémissant par une aile et le balance à la mer par une écoutille

 

On tient un conseil de guerre élargi dans le poste de pilotage ( passerelle, dunette, décidément la marine n'est pas avare en dénomination)
On félicite le mutant pour sa résolution rapide des problèmes d'abordage par des estrangers du dehors, hop, saignage et immersion sont les deux mamelles d'une sécurité bien comprise
Des voix s'élèvent toutefois, ne doit on pas craindre la survenue d'une autre équipe de récupérateurs de clé USB, maintenant que leurs chaouchs ne donnent plus signe de vie ?
Blumroch argue que les balises dont sont pourvus les agresseurs continueront à émettre depuis l'estomac des requins et lorsque les dites balises passeront dans la merde, nous serons loin
D'ailleurs on va faire le point, à l'ancienne, plus question d'utiliser les systèmes moudern qui nous signalent à l'attention des observateurs de toutes nationalités
Il est vrai que déconnecter les appareils nous rendrait suspects et que d'autres part, nous sommes visibles depuis le ciel
Nous pourrions changer d'embarcation à la première occasion
Cap sur des terres habitées, dans ce cas
On pique donc sur la Sicile ou la Sardaigne
Pour la Sardaigne, c'est trop au nord, et puis on arrivera après le 11 septembre, qui est, comme toulmonde sait, la date de la sainte victoire, laquelle coïncide avec le changement de pâturage pour le bétail ( transhumance inversée, ou retour, si vous préférez), pestacle inoubliable avec les encostumés qui gravitent autour des édifices néolithiques et les femmes, belles comme tout avec leurs yeux clairs et sombres et leurs broderies sur le fafatch, qui suivent la procession
On prendra donc la Sicile,fief des antiques sicules

 

Cap sur la Sicile donc, mais en restant à distance de Syracuse,du fort du clou et des latomies, certains s'y sont frotté, et on sait comment ça a fini
Le pasdar à la barre (ce qui fait une allitération plus chouette que Giscard à la barre, je trouve), imprime donc un mouvement plein de douceur et de fermeté au joystick qui fait office de roue, le navire vire doucement,cap sur le port d'Agrigente ( s'il existe, sinon ce sera celui de Géla)
Les eaux de mare nostrum se divisent devant notre proue pour se refermer loin derrière notre poupe sans que cela n'affecte le confort des passagers et pourtant le gros temps est là, qui plaque des rafales sur les hublots ( correction, ce sont des baies vitrées qui permettent aux invités de jouir du pestacle) et fait ruisseller la tempête sur le bâtiment
À peine un peu de roulis lorsqu'on prend les lames en oblique et qu'on les écrase par le travers
À 10 nautiques de la côte, la radio grésille, un marin italien nous demande d'un ton fort urbain qui nous sommes et vers où nous nous dirigeons
Vers le port,c'te question !
Ha, il faut croire que les raeliens ont actionné tout les relais qu'ils pouvaient et que l'épreuve finale nous attend
Blumroch a une idée de génie, il empoigne le combiné et lance un appel vers un numéro de lui seul connu
"Hello ma p'tite poule, si tu as ce message, c'est pour te dire qu'une barquasse de gentils migrons est en vue des côtes italiennes et que l'organisation de contrôle des frontières, appelons la Durex, est en passe de les refouler, appelle donc à la rescousse les cartes de presse vronzaises"

 

La veille médiatique est lancée, voyons ce qu'il adviendra, énonce Blum en posant le combiné
Apparemment trop tard pour déclencher la mobilisation des journalistes vronzais,car on voit poindre, à travers les bourrasques, un licothere de la regia marina, cocarde verte blanche rouge,mitrailleur à la portière, chahuté par le vent
L'appareil met le cap sur le yacht du mécène punique et l'illumine avec son radar de conduite de tir ( les pods sous les ailerons sont chargés à bloc, on voit les ogives qui luisent lorsque les feux de position se reflètent dessus, avec effet stroboscopique par la rotation du rotor, si j'étais nécessiteux, je vendrais cette image à un metteur en scène), alors que la radio crépite "yacht de plaisance, mettez en pannnne, nous allons monter za bord", avec un accent de Calabre bien tapé
Le pasdar à la barre pousse le chadburn à bloc, le yacht bondit en avant
Dans la radio, l'échange se fait plus rugueux "ma qu'est ce tou fa, tête de 'on, va, jé te dis de mettre en panne, tou met en panne,tou discoute pas, capische ?"
Et le mitrailleur de portière envoie une rafale qui coupe la crête d'une vague à dix mètres devant la proue
Idée de génie de kobus, qui disparaît un instant, et reviens, costumé en n'haigre, avec un ballot de chiffon infâme sous le bras, la bouille repeinte au cirage et traînant Emesse par une aile
Il intime à Jean Eudes de rebrancher la radio et d'adresser un message clair à l'hélico de la regia marina, sous ordres de Durex

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Carte blanche (49)

Laissée à Kobus van Cleef

Crépuscule des vampyrs et continent obscur

Première partie

Deuxième partie

Troisième partie

Quatrième partie

Cinquième partie

Sixième partie

Septième partie

Huitième partie

Neuvième partie

Dixième partie

Onzième partie

Douzième partie

Treizième partie

Quatorzième partie

Quinzième partie

Seizième partie

Dix-septième partie

Dix-huitième partie

je ne sais pas pour ce qui vous concerne, mais moi, ces macchab's qu'il faut dissimuler, enterrer, exhumer, liquéfier, ça me semble très oppressant
on peut pas le laisser dans le faisandoir , celui ci?
là c'est Blum qui s'insurge
ignore tu, mon garçû, que ces bougres là sont comptés?
qu'ils ont une puce en eux, prévenant leur employeur, ou leur hiérarchie, de tous leurs faits et gestes? de leur état de santé, de leur non vie, de leurs sentiments, même?
oui, leurs sentiments aussi, les élans du coeur, chose intime entre toutes, hé bien, chez eux, c'est répertorié dans le grand livre
autant dire qu'on a intérêt à greffer la puce à un bon vivant ou à décaniller sévèrement
décaniller? et où veux tu que nous nous esquivions? et comment?
Blumroch retrousse alors ses manches, se ceint d'un tablier de boucher , tablier opportunément abandonné par les tortionnaires qui s'apprétaient à donner la question à Jean-Eudes, retourne le cadavre flasque sous l'oeil de nos mais vampyrs et entreprend de le dépiauter de la gorge à l'anus
odeurs fades de charcutaille et cuivrée du raisiné restant dans les veines
il a tôt fait de mettre le doigt sur une pastille bleu ciel, perdue dans les méandres du mésentère
il la fait sauter sur l'ongle du pouce
reste à savoir à qui on va la greffer
le chat?
mais que t'a fait cet animal innocent pour mériter un sort aussi funeste?

 

On s'interroge du regard
Pas le chat, évidemment
Pas les complices tortionnaires,ces cons là sont morts
On pourrait punir père Athanase ou le trafiquant par lui recommandé, certes, mais étaient ils au courant ?
Ou alors le berger maronite ?
Pour le coup, il n'y est pour rien, et, à part une hygiène corporelle déplorable, on ne peut rien lui reprocher
Reste la possibilité d'infliger le port de la puce à un animal
Innocent cela va sans dire
Mais connaissez vous un animal innocent ?
Nous avisons donc un bouc ( quelle suite d'alliterations riches on pourrait en faire une chanson), qui portera la puce et donc succédera à ses prédécesseurs dans le rôle émissaire
Blumroch s'approche en catimini, bloque la bête,incise la peau au niveau du col, ainsi que nous l'ont appris le visionnage de moultes vidéo sur le ternet
Ça n'est pas du goût de l'animal qui couine fort et se débat, mettez vous à sa place
Du bout de l'index, Blum sent une masse semi solide au fond de l'incision, il élargit la plaie (à la réflexion, un peu sanieuse et pas très vascularisée), extrait un paquet plastique tout maculé, enfourne à la place la puce, suture à grandes aiguillées, fouette le croupion de l'animal qui part sans demander son reste
On se retrouve, beau papa, le mutant, la sœur, les demi soeurettes, les pasdars, le chat, Blum, Jean Eudes et kobus, devant ce paquet au contenu inhabituel
Première réaction, éventrer le truc pour voir ce qu'il a dans le ventre
Deuxième réaction, s'interroger sur le pourquoi du comment
Qu'auriez vous fait ?

 

Vous êtes comme toulmonde,moi compris, vous ouvrez le sachet
Une clé USB
Crotte, pas d'ordi sous la main, on enfouille le truc et on se dirige vers la sortie
On est alpagué par beau papa putatif, vous allez pas me laisser ici, les filles, j'ai mal partout et je suis un pauvre vieux vampyr
Erzebeth passe sans moufter, Szuzanna lui emboîte le pas, Vesna supplie son partenaire du regard, mais c'est Emesse qui emporte l'adhésion de kobus en lui sussurant un truc à l'oreille
Quoi ?
On ne saura jamais
Cependant kobus se retrouve chargé d'un vampyr considérable sur l'échine, pauvre bougre, il peine
Heureusement une cariole se trouve attelée à un mini van Isuzu, le truc favori des familles semi aisées, dans ces parages ( jusque dans le chouf, comme quoi, même les druzes en usent, allitération là aussi)
On pousse les valides dans l'habitacle, ça fait beaucoup, Szuzanna en profite pour frotter ses tétins bien roides contre kobus, sous l'œil réprobateur de sa demi soeurette, kobus, tu penses bien que ça ne lui fait aucun effet, après le tour de rein obtenu en portant beau papa putatif...
On installe le dit beau papa dans la cariole, avec les pasdars, Blumroch prend le volant,cap sur Beyrouth
La route est longue, check-point, chaussée défoncée, ravitaillement en carburant limite, géographie hasardeuse ( ni cartes ni GPS, on en est réduits à se fier aux explications des locaux, descendants de phéniciens, qui monnayent les rares informations qu'ils nous livrent)
Mais enfin,cahin caha, on arrive au couvent des sœurs de l'Immaculée conception, dans la banlieue sud, celui là même où sœur Marie Kerouz faisait ses vocalises
On frappe à l'huis
Kes ke c'est ?
Un visage de cerbère revêche se pointe au guichet
Ha,ma sœur, nous implorons , nous sommes voyageurs égarés, pourriez vous nous héberger pour la nuit ( il n'ose ajouter pour l'amour du Christ, mais l'intention y est)
La sœur tourrrière l'envisage dans sa totalité, ce qui est une forme de performance, étant donné la taille de l'échantillon, celle du guichet et enfin la morphologie de la tourrrière, petite et large

 

La réponse tombe, cinglante
Y a des hôtels pour ça !
Pour ça ?
Pour ça quoi ?
Le temps que Blum, estomaqué, retrouve ses esprits et lance sa réplique à la naine, le guichet est retombé avec fracas
Il se retourne donc,avise sa troupe laquelle présente un étrange dérangement
La très belle Emesse, consciente de la présence de sa demi soeur Szuzanna et de ses ambitions, serre de près cette loque humaine qu'est devenu kobus à la fin de ce périple, par surcroît, l'homme a été achevé par le portage du grand karpatique, Emesse donc soutien le gagneur sur lequel elle a jetté son dévolu, un bras autour de sa taille, une main enfournée dans l'encolure de sa chemise pas vraiment philozofik ( col élimé, emmanchures trouées, dos quasi transparent, oui j'en ai beaucoup des comme ça dans mon placard, parfois je les sacrifie pour en faire des chiffons, chiffons chaussures ou chiffons à cuivres ou chiffons pour moto), elle ne tari pas de petites agaceries destinées à consolider certains liens uxoraux
Mais le plus beau, c'est encore derrière
Les deux pasdars se lèchent la pomme sans retenue, le grand karpatique est soutenu par sa fille et le contraste de cette décrépitude avancée et de cet érotisme glacé à de quoi faire frémir, en tout cas, encore mieux que dans le vers célèbre, on ne voyait que ses larmes qui brillaient au travers des flambeaux et des armes
Tu m'étonnes que la tourrrière aie foutu tout ce monde dehors... pas de saltimbanques chez moi !

 

On se penche donc sur la question de l'hébergement
Où trouver un hôtel ?
Comment le payer ?( Considérations bourgeoises, alors que nous pourrions partir à la cloche de bois, mais il faut une empreinte de carte bancaire, nouveau sésame de nos sociétés marchandes)
Comment trouver un passage vers la terre natale ?
Tout ceci nous agite, on se résoud à se poser pour un thé
Avec des gâteaux locaux
Une échoppe mal famée nous tend les bras, nous nous installons donc sur ses banquettes
Pendant que les pâtisseries grésillent dans la friteuse, kobus met la main à la poche, il bute sur la clé USB, demande au tenancier s'il a un accès internet, si fait, deux livres libanaises la demi heure, quasi gratuit, on se téléporte dans l'arrière boutique, dans des odeurs grailloneuses, puis on branche le bitonio, on pousse la clé dedans, l'écran clignote, une série de chiffres s'affiche
Mais kes ke c'est que ce truc ?
Le pasdar Abbas, relâchant la verge de son ieut'nant, répond alors "dark ouebe, c'est un code pour cryptomonnaie"
On reclique pour relancer le truc, pouf, le logo du bitcoin apparaît en majesté, on regarde le solde....... une milliasse de bitcoins !
Alléluia, amdoulilha, nous voici riches !

 

que feriez vous avec une milliasse de bitcoins, vouzautres?

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Carte blanche (17)

Laissée à EQUALIZER (sixième partie) :

 

OPERATION ARC-EN-CIEL (2)

 

Code Arlequin, "des fleurs pour maman"... l'équipe au complet s'était retrouvée.

Répartie en deux véhicules, une camionnette du célèbre traiteur Félix Popotin et l'autre Maison Pètrochian, caviar, réceptions. Ces véhicules avaient leur quasi entrée libre à la Grande Mairie... tant s'y succédaient les soirées avec buffet garni d'abondance des meilleurs mets et crus fournis par Nic’lolas, vins et spiritueux. Le contribuable payait, même en dettes. Il n'avait pas été difficile de prendre en filature la Tesla noire à cocarde aux armes de la Ville... dont le rétroviseur était orné d'un imposant ruban arc-en-ciel (symbole gay friendly) et d'entrer à sa suite dans le parking. Le vigile à la nonchalance tropicale leva à peine un œil de son journal de turf... savoir quel bourrin arriverait gagnant ou placé ? À l'emplacement VIP se trouvait l'ascenseur qui menait directement aux appartements privés de "Maman". Les deux body-buildés ont bien vu les livreurs mais c'était la routine alors... Maman portait un tailleur noir ajusté qui ne dissimulait pas ses formes débordantes. Au moment où l'ascenseur arrivait les livreurs avaient encadré le trio. Les shockers électriques ont crépité "en même temps"...

Je l'ai ! - dit Tipunch - en soutenant Maman une main sous chaque sein... la prise était bonne... Grobec et Vanpa tenait le chauffeur affalé... Baron et Le kabyle mettait déjà à poil le garde du corps... regardez-moi ça, nos mignons ont des jolis joujoux, et de brandir une paire de Glock-26. Retrait des chargeurs, de la cartouche chambrée, et "in the pocket": confiscation ! Pas de temps à perdre, il fallait charger Maman dans le véhicule Félix Popotin. Les deux gardes-chauffeurs, bouches et yeux fermés au ruban adhésif, bras et jambes ligotés par des menottes en plastique. Le kabyle couvrait les arrières... Mémaire Indigo la tête recouverte d'une cagoule 'cuir sado-maso', verrouillée à la nuque par un cadenas, émettait quelques onomatopées indéchiffrables, en soutif moulant ses gros nibards et sa culotte de dentelle, elle était encore 'bonne' même avec son cul dodu... la cagoule ne comportait aucune ouverture, ni yeux ni oreilles, ni bouche... juste une mince fente impénétrable pour assurer la respiration. Il n'était pas question de faire mourir l'édile. C'eut été mal venu et aurait mis à dos une part non négligeable de la gente féminine... déjà que ça allait forcément couiner !

La sortie n'avait pas posé de problème... jusque là tout se passait au mieux, grâce à l'action souterraine des "petites mains" de la résistance. Un réseau diffus de citoyens trop heureux de donner un coup de pouce aux "Patriotes", soit en regardant ailleurs ou traînant les pieds, ou laissant tout bêtement une porte non verrouillée (négligence !) ou perdre un passe d'accès (tête de linotte !) ou couper par inadvertance le circuit des caméras de surveillance (maladresse !) et c'est dans ce semi-boxon qui durait depuis des années que les sous-sous-traitants des sous-traitants de boîtes de maintenance sabotaient le boulot parfois sciemment, généralement par un jemenfoutisme chronique... vu que les administrations payaient au lance-pierre... les intérimaires passaient plus de temps à regarder leur smart-phone qu’à bosser sérieusement.

Les deux camionnettes allèrent bon train jusqu'à un hangar de la zone nord-est de Paris pour y être abandonnées. Le quintette se réparti entre le Mercedes Vito noir (avec mamie) et une ancienne classe A, qui n'attendaient qu'eux. En route vers un camp de migrateurs, deux cent Qi-70 sub-afro environ sur lesquels régnait Babacar et sa bande. Camel et Tipunch avaient établi le lien. L'échange se fit à l'entrée du Camp. Attention dit Camel, seulement "Tchi-Tchi" hein, pas “la mort” hein !? surtout pas !!! tu passes avant les autres si tu veux, tu la gardes 24h pour que tes mort-de-faim lui fassent le plein de zobiline, mais pas de sévices, pas de coups ! "Oui mon fwère!"... et après tu prends la voiture garée à cinquante mètres, la Clio blanche, ça c'est la clé. Et tu la laisses Porte de Coin-coin avec la dame dedans vivante bien sûr !!!... voilà le flous 5 000 zozo... ça c'est la clé d'une consigne Gare du Nord, le numéro est dessus. Quand on aura entendu à la radio qu'elle a été laissée sauve y'aura encore 5 000 pour toi dans la consigne. "Compwi patwon !!! à ce pwix là weviens quand tu veux !...

Le retour était joyeux... cette garce avait bien fait chier son monde pour satisfaire la boboterie... emmerder ceux qui travaillent, habitent extra-muros mais votent pas dans Sa ville. Elle avait tant fait pour tous les clandos du monde que finalement, puisqu'elle les aimait tant, elle allait être comblée pour de bon! dans moins de quarante-huit heures le bordel allait commencer !

On allait en entendre ! Bientôt...

 

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Maison blanche, serviteur noir

Il parait que le film Le majordome a fait pleurer Obama, sans doute juste avant qu'il aille retourner lustrer ses missiles destinés à el-Assad fils. C'est émouvant. Sinon, on y trouve aussi Hanoï Jane en Nancy Reagan ; je ne sais pour vous mais moi ça me coupe toute velléité de visionnage. 

Le Majordome: mensonger selon le fils de Ronald Reagan

 

Le film de Lee Daniels, inspiré de la vie du maître d'hôtel de la Maison-Blanche de 1952 à 1986, suggère un comportement raciste de la famille de l'ancien Président républicain à son encontre. Des accusations que Michael Reagan réfute.

Le Majordome est un succès retentissant aux États-Unis, où il est en tête du box-office depuis sa sortie, il y a deux semaines. Le public a été touché par ce film inspiré de l'histoire vraie d'Eugene Allen, un majordome de la Maison-Blanche, qui a servi les présidents de 1952 à 1986. Il n'est pourtant pas du goût de tout le monde: le fils de Ronald Reagan (président de 1981 à 1989), Michael, a publié un édito énervé dans lequel il accuse Le Majordome de donner une image raciste de son père.

«Vous avez pris la véritable histoire d'Eugene Allen [...] pour en faire un ‘film à message' cliché.», déplore-t-il sur Newsmax . «Je me suis trouvé dans les coulisses de la Maison-Blanche - plusieurs centaines de fois. J'ai rencontré et ai connu le vrai majordome, M. Allen, et je connaissais un tant soit peu mon père. Présenter Ronald Reagan comme un raciste parce qu'il était en faveur d'une levée de sanctions économiques contre l'Afrique du Sud est simpliste et malhonnête. Si vous connaissiez mon père, vous sauriez qu'il était la dernière personne au monde à pouvoir être qualifiée de raciste.»

Pour étayer son point de vue, Michael Reagan énumère ensuite différents souvenirs comme autant d'arguments , comme cette fois où sa mère, Nancy, avait invité les Allen à dîner, et le fait que ce soit Ronald Reagan qui ait promu Eugene Allen maître d'hôtel. «Il m'est insupportable que quelqu'un essaie de suggérer que mon père était raciste. Lui et Nancy, et le reste de la famille Reagan traitaient M. Allen avec le plus grand respect», affirme-t-il.

Un portrait mensonger

Michael Reagan s'en prend également à la biographie d'Eugene Allen, revue de fond en comble par le scénariste, Danny Strong. «Devinez lequel des deux a grandi dans une Virginie sous le coup de la ségrégation, a pris un travail à la Maison-Blanche et est monté jusqu'au titre de maître d'hôtel, la plus haute position dans le service dédié à la Maison-Blanche? Devinez lequel menait une vie heureuse et paisible, et a été marié à la même femme pendant 65 ans? Et lequel avait un fils qui a honorablement servi au Vietnam et n'a jamais émis la moindre protestation durant l'ère pré- et post- droits civiques?», demande-il, décrivant alors le véritable Eugene Allen.

Il poursuit, avec quelques spoilers à la clé: «Maintenant, devinez quel majordome a grandi dans une ferme de Géorgie, a vu son patron violer sa mère, puis son père s'élever contre ce viol, puis se faire tirer une balle dans la tête en réponse? Devinez quel majordome ressent si profondément la peine des injustices raciales de l'Amérique qu'il quitte son travail à la Maison-Blanche et rejoint son fils dans un mouvement de protestation?», faisant cette fois référence au personnage du film.

Les «Libéraux de Hollywood» en cause

Pour Michael Reagan, la faute est à chercher du côté des «libéraux de Hollywood»: «Les faits n'ont pas d'importance pour les propagandistes créatifs de Hollywood. La vérité est trop compliquée et pas assez dramatique au goût des scénaristes, qui pensent en terme de minute, pas de contexte, quand il s'agit d'un conservateur. Contrairement à ce que les libéraux de Hollywood pensent, mon père ne voyait pas les gens en couleurs. Il les voyait en tant qu'individus américains.»

Réalisé par Lee Daniels (Precious, Paperboy), Le Majordome met en scène Forest Whitaker dans le rôle-titre, tandis que la présentatrice de talk-show Oprah Winfrey incarne sa femme. Michael Reagan et Nancy Reagan sont quant à eux interprétés par Alan Rickman et Jane Fonda. Il sortira en France le 11 septembre.

Source : Le Figaro

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