Chronique du temps de la Covid-19 (96)

Samedi 30 octobre c'est ma quinzième participation à la manifestation anti passe sanitaire.

Je rejoins M. et Philippe Dubois vers 14 heures 30, cette fois-ci ce n'est exactement à la place de la Bourse comme d'habitude, mais en face, au bord du fleuve qu'à lieu le rassemblement. Sur la place même et dans les environs il y a une importante présence policière due, parait-il, à une manifestation anticapitaliste-antifasciste musclée prévue dans l'après-midi. Lors des habituelles "prises de paroles" on nous annonce un rassemblement de soutien au professeur Raoult qui viendra à Bordeaux le vendredi 5 octobre pour être entendu par le chambre disciplinaire de l'Ordre des médecins. On a aussi droit à une chanson sur les mégalithes (?) et nous partons pour faire environ... 700 mètres car le parcours déclaré va du Miroir d'eau à l’extrémité de la place des Quinconces en longeant le fleuve. Nous revenons sur nos pas en faisant un "serpent" qui ondule. M. et moi accompagnons la "bête" sans nous y mêler. Nous devons pas être plus de 300 personnes. Il est presque 17 heures quand nous revenons à notre point de départ et M. et moi quittons la manifestation.

La "tribune"

 

Également divers·es ou diversement égaux·ales

Je crois que c'est une exclusivité bordelaise. Merci Juppé !

Je plussoie (50)

"Lorsque toutes les institutions deviennent équivoques voire suspectes, et même dans les églises on entend prier à haute voix non pour les persécutés mais pour les persécuteurs, la responsabilité morale passe entre les mains de l'individu, ou plutôt de l'individu qui n'a pas encore cédé."

Ernst Jünger

 

"Les masses n’ont jamais eu soif de vérités. Devant les évidences qui leur déplaisent, elles se détournent, préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. Qui sait les illusionner est aisément leur maître ; qui tente de les désillusionner est toujours leur victime."

Gustave Le Bon

 

"Lorsque notre nourriture, nos vêtements, nos toits ne seront plus le fruit exclusif de la production standardisée, ce sera le tour de notre pensée. Toute idée non conforme au gabarit devra être éliminée."

John Steinbeck

 

"Seuls les plus petits secrets ont besoin d'être protégés. Les plus gros sont gardés par l'incrédulité publique."

Marshall McLuhan

 

"Grimée en amour de l'autre, la haine de soi fera couler des fleuves de sang."

Christopher Gérard

 

"La primauté de la matière, l’utilitarisme, qui sont les dogmes de la religion industrielle, ont conduit à la suppression de la culture intellectuelle, de la beauté et de la morale."

Alexis Carrel

 

"Le sang est une chose purificatrice et sanctifiante, et la nation qui le considère comme l'horreur finale a perdu sa virilité... il y a beaucoup de choses plus horribles que l'effusion de sang, et l'esclavage en fait partie !"

Patrick Pearse

 

Les temps difficiles créent des hommes forts, les hommes forts créent des périodes de paix, les périodes de paix créent des hommes faibles, les hommes faibles créent des temps difficiles."

Ibn Khaldoun

 

"Après avoir régenté les deux hémisphères, les Occidentaux sont en passe d’en devenir la risée : des spectres subtils, des fin de race au sens propre du terme, voués à une condition de parias, d’esclaves défaillants et flasques, à laquelle échapperont peut-être les Russes, ces derniers Blancs. C’est qu’ils ont encore de l’orgueil, ce moteur, non, cette cause de l’histoire."

Emil Cioran

 

Lucidité

Le jeu des deux images (343)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Cette énigme nous est aimablement proposée par Blumroch.

Logique économique

Roger Scruton

De l'urgence d'être conservateur

 

Chronique du temps de la Covid-19 (95)

Samedi 23 octobre c'est ma quatorzième participation à la manifestation anti passe sanitaire.

Arrivé vers 14h30 place de la Bourse, je rejoins M. et Philippe Dubois – que nous ne reverrons que de temps à autre car il fait partie du service d'ordre. Après quelques discours et une saynète pas vraiment plus passionnante que celle de la semaine dernière nous partons, cette fois dans la direction opposée soit les quais côté fleuve vers la Cité du Vin. Aujourd'hui il n'y a qu'un cortège et au jugé, puisque les médias ne prennent plus la peine de faire un décompte, je dirais que nous sommes plus du double de samedi dernier. Au premier arrêt près du Miroir d'eau je grommelle un peu, pensant même ne plus revenir, en pensant que nous allons encore piétiner au lieu de marcher si nous nous arrêtons devant les terrasses des cafés pour faire notre numéro, la présente prestation ayant surtout pour effet de faire fuir les badauds. En fait non, nous ne nous faisons des haltes qu'à trois reprises et elles sont assez courtes, le temps et la vue sont agréables et la balade plaisante. Bien avant la Cité du Vin nous faisons demi-tour et avant d'être revenus à notre point de départ – nous sommes proche de la place des Quinconces – une organisatrice nous annonce qu'au vu de notre périple déjà long nous n'irons pas au Jardin public et que nous nous séparons ici après une dernière saynète. M. et moi, pas vraiment amateurs du genre, préférons partir à ce moment, il doit être environ 18 heures.

L'aller

Le drapeau au petit lion nous montre la voie (au loin la Cité du Vin)

Le retour