Histoire... (186)

Le mur des Lamentations ne serait pas une partie de l'ouvrage de soutènement de l'esplanade du Temple de Jérusalem qui se serait en fait situé un peu plus loin sur le Mont Ophel, mais un vestige de la forteresse Antonia. Laurent Guyénot nous donne des précisions sur cette hypothèse dans un article de E&R.

Pépiements (314)

1962 : fin de la Guerre d'Algérie - 1992 : signature du traité de Maastricht

J'ai vécu mon enfance et ma jeunesse durant une partie de cette période pendant laquelle le pays était en paix et indépendant. J'ai la nostalgie de cette époque, évidemment parce qu'elle constituait mes vertes années, mais aussi parce qu'elle contenait à la fois les certitudes du monde ancien et les promesses des progrès techniques et sociaux alors en pleine expansion. Pourtant cette parenthèse portait en elle les germes des maladies de notre société actuelle ; le jeunisme, la dérision, la vulgarité, la laideur, le désintérêt pour la vie de la cité profitaient du laxisme des élites et de l'opulence récente pour faire leur chemin sous couvert de la liberté de penser. Le totalitarisme progressiste s'installait en infiltrant de façon exponentielle les médias, les établissements scolaires et les mentalités sans que grand monde ne lui oppose une résistance : on savait où les idées dites de droite menaient. Une armée d’intellectuels gavés de théories marxisantes et de contre-culture américaine travaillait à discréditer ceux qui nous avaient précédé et veillait à ce que les transgressions suivent une certaine ligne. C'était une époque assez insouciante - les stigmates de la Deuxième guerre s’estompaient peu à peu et la crise de 1973 était sans commune mesure avec ce que nous vivons aujourd'hui - où les gadgets en plastique et les acquis sociaux faisaient oublier l'essentiel, on croyait s'installer dans un âge d'or qui devait durer éternellement et on pensait sans aucune justification qu'on le méritait : 1962 – 1992 ou les Trente trompeuses.

Je plussoie (99)

La répétitivité, la redondance et l'ubiquité qui caractérisent la culture de masse moderne tendent à automatiser les réactions et à affaiblir les forces de résistance de l'individu.

Theodor Adorno

 

On peut tout fuir, sauf sa conscience.

Stefan Zweig

 

Lorsque vous voulez savoir comment les choses fonctionnent réellement, étudiez-les lorsqu'elles se désagrègent.

William Gibson

 

La réponse à quiconque parle de surpopulation est de lui demander s’il fait partie de la population excédentaire ; ou, s’il ne l’est pas, comment il sait qu’il ne l’est pas.

G. K. Chesterton

 

D'avoir réduit au mutisme toute opposition ne leur suffit pas ; il faut tout de même qu'ils en agitent sans cesse l'épouvantail. Dans le silence général de la lâcheté, de l'abrutissement ou de l'acquiescement, il leur faut toujours se fortifier d'attaques fantômes, de périls fantoches et de simulacres d'adversaires.

Philippe Muray

 

Ce qui rend la corruption, ou même la simple médiocrité des élites, si funeste, c'est la solidarité qui lie entre eux tous leurs membres, corrompus ou non corrompus, dans la défense du prestige commun.

Georges Bernanos

 

Le faible veut faire passer la faiblesse pour de la bonté. la crainte pour de l'humilité. La soumission pour de l'obéissance. La lâcheté devient de la patience. Ne pas pouvoir se venger devient ne pas vouloir se venger.

Friedrich Nietzsche

 

Le propre de cette maladie des sociétés qu’est la décadence, c’est l’aveuglement qui frappe le malade à propos de son état. Plus il est malade, plus il croit être en bonne santé. Une société décadente est ainsi d’autant plus progressiste qu’elle avance vers l’issue fatale de sa maladie.

Giorgio Locchi

Pépiements (313)

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