Je plussoie (47)

"Tout peuple exténué attend son barbare."

Emil Cioran

 

"Une réaction est-elle possible, et nos sociétés n’en sont-elles pas arrivées à ce degré d’usure, de doute et de ricanement qui leur fait préférer une déchéance voluptueuse à une survie sévère ? La douce agonie au dur salut ?"

Jean Cau

 

"Parce qu’au bout du compte, tu ne te souviendras pas du temps passé au bureau ou à tondre la pelouse. Va grimper cette foutue montagne."

Jack Kerouac

 

"Le monde ne sera pas détruit par une bombe atomique, mais englouti par un fleuve de merde."

Charles Bukowski

 

"Ce qui a disparu de l'âme des ignorants, c'est le soupçon. Jadis ils soupçonnaient que quelque chose leur échappait. À présent ils voient dans toute énigme une insulte personnelle."

Renaud Camus

 

"La tolérance est la vertu des hommes qui ne croient plus à rien."

Gilbert Keith Chesterton

 

"Politiquement, la faiblesse de l'argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu'ils ont choisi le mal."

Hannah Arendt

 

"Certaines âmes philanthropiques pourraient construire en rêve quelque miraculeuse façon de désarmer ou de terrasser l’adversaire, sans causer trop de souffrance, et croire que l’art de la guerre évolue dans cette direction. Aussi désirable qu’elle soit, cette vue de l’esprit doit être réfutée. Car dans un état aussi dangereux que la guerre, les pires erreurs sont celles que nourrissent les bons sentiments."

Carl von Clausewitz

 

"Mais ce qui se joue, là, en Europe, c'est une guerre d'un nouveau type, où l'envahisseur rencontre, le plus souvent, non pas un ennemi déclaré mais un Européen qu'il s'agit de conduire à l'extrême de sa déchéance dans la soumission."

Richard Millet

Petit jeu

Source : Je suis du Nord mais je me soigne

Chronique du temps de la Covid-19 (86)

Le samedi 11 septembre c'était ma neuvième manifestation anti pass sanitaire.

Comme d'habitude j'arrive après 14 heures place de la Bourse, j'y retrouve M. et Philippe Dubois. Quelques discours très inégaux plus tard nous partons pour un parcours déclaré à la Préfecture. Pour éviter de se perdre ou de suivre les manifestations dissidentes on nous demande de suivre le drapeau tricolore "officiel" reconnaissable à un gilet jaune et un lionceau en peluche. On nous demande aussi de faire une chaîne humaine, mais ici c'est moins claire et la tentative échoue rapidement. Donc, les quais, cours Victor Hugo où on nous fait patienter quelques minutes – des antifas se frotteraient aux policiers – et nous repartons. Place de la République on dépasse le pavillon léonin surs d'être sur la bonne voie. Nous rejoignons la Victoire et après une courte halte nous continuons sur le cours de la Marne avant de nous percevoir que nous ne devons pas être plus de deux cents c'est à dire bien moins qu'au départ. Une femme propose de bifurquer et de retrouver les quais puis la place de la Bourse. Quelques individus masqués et visiblement excités s'en prennent verbalement à elle et essaie d'amener le groupe vers la gare Saint Jean. Une moitié continue dans cette direction et l'autre bifurque avec nous. Arrivés à notre point de départ, nous voyons arriver quelques minutes plus tard le gros du cortège. Renseignements pris, il semblerait que nous ayons emprunté le bon parcours seulement un peu trop hâtivement. Je quitte M. et Philippe et rentre chez moi. Nous aurions été 2 400 ce samedi selon les autorités.

Avant le départ

 

Pépiements (16)

Je n'ai rien contre Belmondo, pourtant je n'arrive pas à trouver cette mascarade émouvante. Pire, je la juge, au contraire, laide, grotesque, malsaine, vomitive. L’ennemi est aux portes de la cité, les remparts se lézardent, les traîtres prolifèrent, mais on fait des messes et on promène les reliques.

Chronique du temps de la Covid-19 (85)

J'ai du retard dans mes compte-rendus de manifestations, donc pour faire court :

Le samedi 4 septembre c'était ma huitième manifestation anti pass sanitaire. Rendez-vous à 14 heures place de la Bourse ; j'arrive en retard pour éviter à subir trop de "discours" sans intérêt. Je rejoins M. qui m'explique que l'on est passé à la "votation" pour les décisions avec trois files : "pour", "contre" et "flou". Je sens que j'ai loupé un grand moment. Peu après Sven se joint à nous. Les organisateurs nous annoncent qu'ils ont déposé à la Préfecture le parcours et qu'il n'y aura pas de problème avec les forces de l'ordre. Ils ajoutent aussi que des organisations essaient de nous court-circuiter et qu'il ne faut se tromper de cortège. La contre-manif "contre le capitalisme et le fascisme" est de l'autre côté de la chaussée, en fait une trentaine d'individus avec des drapeaux de la CNT, de la France Insoumise et de la CGT. Nous partons et arrivés rue de Cursol pourtant dans le circuit déclaré les CRS nous bloquent la route. C'est à rien n'y comprendre. Peut-être veulent-ils nous empêcher de rejoindre l'hôpital Saint-André. Nous bifurquons vers la place de la Victoire. Nous y restons quelques minutes puis empruntons des petites rues pour atteindre l'hôpital comme prévu. C'est chose faite, mais nous constatons que nous sommes bien moins nombreux que tout à l'heure, les autres n'ont pas du suivre. Tans pis nous exprimons notre soutien au personnel soignant. Ceux qui prennent le micro ne sont très inspirés (on a même droit à la pire Marseillaise que je n'ai jamais entendue) hormis un professeur de philosophie qui a su dire tout l'écœurement que lui inspire la situation dans l’Éducation nationale. Il doit être environs 16 heures et M, Sven et moi quittons la manifestation et nous séparons. Nous aurions été 2 900 cette fois-ci.

L'impressionnante contre-manif anti-capitaliste et anti-fasciste. Je n'ai pas eu trop de mal à ne pas me tromper de cortège.

 

Musique (593)

Margherita Pirri se débrouille aussi très en français :

La nuit et le jour

Danse

American progress

Streets of Philadelphia, Kensington Avenue, What happened today, Aug, 2021.