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08/03/2022

Consensus

Le Camp du Bien ne se sent plus pisser. C’est open-bar sur les plateaux téloche. Coke et putes ukrainiennes sur les ondes, le câble et la toile ! La grosse éclate ! Je ne parlerai pas bien sûr des “spécialistes de la Russie/du KGB/de Vladimir Poutine”... ils sont trop nombreux, on ne s’en sortirait pas. Dans un même souci de fluidité, on évitera les chialeuses professionnelles, les philosophes à mèches ou à lunettes, les politicards outrés, les plus-jamais-ça et leur cousin, le célèbre et-les-droits-de-l’homme-alors. On continue à n’avoir peur de rien : un zeste de nazi par ici, un poil d’antisémitisme par là... bien sûr, assurément, comme toujours. On ne change pas une équipe qui gagne. Mais on a aussi cette bonne vieille concorde nationale et son concubin, le rassemblement républicain autour du président. J’ai même entendu dire que les Français se ruent sur les pastilles d’iode car ça fleure bon le covid radioactif, ces temps-ci. Voilà que ces tarés de moujiks bombardent des centrales nucléaires, maintenant. Dites donc, ils bouffent du becquerel avec un coup de vodka, les cosaques, les tchétchènes et les wagner ?! Je vous le dis, moi : pas le temps de s’emmerder avec ces zigotos-là. Il n’y a pas de temps mort sur le front – enfin, façon de parler, bien sûr. Malheureusement, des pseudos journalistes, des petits merdeux réacs qui se prennent pour Tintin ou Ric Hochet viennent péter l’ambiance en disant qu’ils n’ont pas encore vu de chars russes ou de cadavres éventrés, de gonzesses violées-tabassées, de marmots cloués aux portes. Mais qu’en revanche, il n’y a pas moyen de dormir deux heures de suite avec ces sirènes qui hurlent dès qu’un chat miaule un peu fort. Et l’autre demi-folle là, qui entre deux sanglots vient nous seriner que les Ukrainiens auraient fait 9 000 morts séparatistes en moins de dix ans au Donbass. Non mais de quoi je me mêle avec mon petit reportage ? Puisqu’on te dit que Zelinski, c’est l’archange Gabriel avec l’Otan en moins. Quand il vient te chanter, balalaïka à la main, que c’est le satan d’à-côté qui a tout fomenté, faut l’écouter, bon sang ! Sinon, où on va, hein ? Macron, si tu lui changes sa croisade pout la paix en réglement de comptes entre bandes slaves, il va paraître moins grand sur son cheval. Et en pleine élection présidentielle, ça le fait pas ! Non allez les gars.: con-sen-sus. Le consensus, il n’y a que ça de vrai par les temps qui courent.

J.-M. M.

Source : Parce que c’était moi.

07/03/2022

Musique (610)

Eleftherios

The Pieces Left Behind

1. Theme

2. Memory

3. Wandering

 

06/03/2022

Chronique du temps de la Covid-19 (114)

Les "nouveaux allégements" du 14 mars vont sûrement finir de réduire le nombre de manifestants anti-pass le samedi après-midi à une portion insignifiante alors que ce n'était déjà plus les grandes heures du mouvement depuis plusieurs semaines. Je n'irai donc plus... pour l'instant.

On m'a rapporté que des vaccinés regrettaient à demi-mots les nouvelles mesures, peut-être irrités d'avoir cédé un peu rapidement ou de constater que certains ont réussi à passer entre les gouttes. Mais je me trompe sans doute, l'âme humaine n'est pas ainsi faite.

 

03/03/2022

La menace fantôme

La menace.jpg

02/03/2022

Modernité

« L’idée centrale de la modernité, c’est l’homme abstrait : sans racines, sans appartenances originelles, capable de s’autodéterminer de manière absolue. Tout rapport au monde social ne serait pour l’homme que contingent, le fruit d’un choix, d’un désir ou d’un calcul intéressé. Il ne serait nécessairement ni Européen ni Africain, ni homme ni femme : il pourrait être tout cela à la fois, et « transitionner » entre ces « identités » selon son bon vouloir. On voit la perversion du terme : « l’identité » ainsi conçue ne serait qu’un choix individuel, la capacité à être absolument tout sans contraintes. In fine, si l’on peut être toutes choses, c’est que l’on n’est fondamentalement rien. »

Manifeste de l’Institut Iliade

01/03/2022

Demain les chats (4)

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Chronique du temps de la Covid-19 (113)

Les manifestations du 5 et 12 février vues par Philippe Dubois c'est ici.

 

Samedi 19 février c'est ma vingt-cinquième participation à la manifestation anti passe sanitaire/vaccinal.

Rassemblement comme d'habitude à la place de la Bourse où je rejoins Philippe Dubois. Après quelques prises de paroles le cortège prend les quais, puis le cours Victor-Hugo jusqu'à l’hôpital Saint-André où il s'arrête le temps de quelques discours et danses. Nous repartons et faisons un grand circuit avant de revenir par la place de la Victoire – où les organisateurs essaieront en vain de faire couper la musique des sonos qui nous accompagnent – puis la place Saint-Michel où je dois quitter la manifestation pour aller faire une course urgente suite à un coup de fil. Pendant tout le trajet nous avons été encadrés par des policiers à vélo qui nous serraient de près. Nous ne devions pas être plus de 200.

 

Samedi 26 février c'est ma vingt-sixième participation à la manifestation anti passe sanitaire/vaccinal.

J'arrive en retard place de la Bourse et le cortège part peu après mon arrivée vers 15h15. Cette fois il n'y a ni M. ni Philippe Dubois. Le circuit est à peu près le même que la dernière fois sauf que nous avons droit au parvis de la gare Saint-Jean le temps de faire une petite saynète et de nous faire traiter de « bande de blaireaux » par un homme pressé suivit de sa valise à roulettes. Au retour je quitte le cortège cours Victor-Hugo. Cette fois la police s'est fait moins présente, quelques motards se contentant de bloquer la circulation pour nous laisser passer quand il le fallait. Nous n'avons pas été plus nombreux que la semaine dernière, me semble-t-il.