20/01/2022
Vive les mariés ! (5)
20:36 | Lien permanent | Commentaires (4)
19/01/2022
Chronique du temps de la Covid-19 (107)
Samedi 15 janvier c'est ma vingt-et-unième participation à la manifestation anti passe sanitaire/vaccinal.
J'arrive place de la Bourse vers 14h45 pour éviter les trop nombreuses et souvent inutiles "prises de paroles" qui finissent par faire fuir quelques manifestants. Philippe Dubois et M. sont présents ; je rencontre aussi des connaissances ainsi qu'une collègue surprise et ravie de me voir ici. Une demi-heure après nous partons en suivant les quais. A la hauteur du cours Victor Hugo nous restons quelques minutes sur place le temps que les habituels "rebelles" fassent leur numéro pour nous détourner du parcours officiel. Cette semaine ça ne fonctionne pas très bien et nous récupérons presque tout le monde. Nous passons par la place Saint-Michel, le cours de la Marne, la place de la Victoire, la rue sainte-Catherine et retournons sur nos pas. Vers 17h nous avons bouclé le circuit et je quitte la manifestation. Le journal Sud-Ouest annonce 1 000 participants alors qu'il en dénombrait le double la semaine dernière.
18:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pépiements (21)
"Ce n'est pas en cassant le thermomètre que l'on fait baisser la fièvre" dit l'adage. Il semblerait pourtant que ce soit le traitement inefficace et délétère adopté actuellement par le pouvoir qui maintienne la fièvre, et que le thermomètre à briser ce soit nous, les non-vaccinés ou devrais-je dire plus exactement "les non-injectés".
18:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/01/2022
Je plussoie (54)
"Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. L'argent n'a pas de patrie ; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain."
Napoléon Bonaparte
"L'homme est un animal qui ne se résigne pas à le rester."
Sylvain Tesson
"Le Paradis, ce serait être sûr d’avoir fait tout ce qu’il fallait que l’on fasse."
Lucien Jerphagnon
"L'universalisme moral est une philosophie pour des hommes qui ont capitulé. Ils ont rendu leur terre, leur histoire, leurs femmes, leur dignité et leur identité. Ils sont devenus des ersatz d'hommes qui méritent d’être des victimes et des esclaves. L’universalisme moral est une philosophie empoisonnée, émasculatrice pour tout homme qui l'adopte."
Jack Donovan
"Le journalisme est un métier où l'on passe la moitié de sa vie à parler de ce qu'on connaît pas et l'autre moitié à taire ce que l'on sait."
Henri Béraud
"Nous voyons poindre l’aurore douteuse et bâtarde d’une civilisation où le souci stérilisant d’échapper à la mort conduira les hommes à l’oubli de la vie."
Gustave Thibon
"La peur collective stimule l'instinct du troupeau et tend à produire de la férocité envers ceux qui ne sont pas considérés comme des membres du troupeaux."
Bertrand Russell
"A chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause, et réfléchissez..."
Marc Twain
"En ces temps les gens avaient des convictions ; nous, les modernes, n'avons que des opinions. Et il faut plus qu'une simple opinion pour ériger une cathédrale."
Heinrich Heine
"Je ne puis me consoler d'avoir perdu l'image que je m'étais formée, dans l'enfance, de mon pays. Si je savais où on l'a mise, j'irai crever sur sa tombe, comme un chien sur celle de son maître."
Georges Bernanos
"Tant qu’une nation conserve la conscience de sa supériorité, elle est féroce et respectée. Dès qu’elle ne l’a plus, elle s’humanise et ne compte plus."
Emil Cioran
17:56 | Lien permanent | Commentaires (6)
14/01/2022
Carte blanche (35)
Laissée à Kobus van Cleef
La première partie est ici, la deuxième ici et le troisième ici.
Crépuscule des vampyrs et continent obscur
Quatrième partie
nos trois bougres sont donc solidementattablés devant un repas frugal, baujeau, chauchichon, pain lardé, rien que de l'hautement toxique pour les artères
mais ils s'en foutent de leurs artères, n'ont ils pas échappé, pour l'un, à un procès intenté pour excès de zèle dans son boulot (on peut dire, sans mentir, qu'il a honoré le serment d'Hypocrate) pour les deux autres, à un road trip ouest afwicain, à un bouffement compliqué d'un rapport éclair et néanmoins contaminant pour Kobus et road trip simplex pour Blumroch
plus les a cotés, la dépouille de leurs impédimentas, les sbires des falsificateurs historiques et la confrérie vampyresque
mais ils n'en ont cure, le soleil des tropiques réchauffe leurs scalps et leurs vieilles carcasses dévasté.e.s par l'âge, le vin bleu hexagonal réchauffe pareillement leurs intérieurs, et la mangeaille concocte de futures chimies intimes revigorantes
en plus, Kobus a guéri de sa chtouille, alors que demander de plus?
que demander?
hé bien en premier lieu , l'identité de cet étrange personnage qui s'approche, fiérot, treillis bien repassé, lunettes de soleil aviateur aux verres miroir, béret vert juché sur un crâne dolichocéphale ( en afrique de l'est, ils sont plutôt brachycéphale, d'où le sobriquet "les têtes d'ampoule", sur la façaade atlantique, c'est surtout des dolicho)
l'homme les interpelle "alors, on se prélasse?"
"si fait, mon brave, y voyez vous un inconvénient?" lance Blumroch, très châtelain, à son habitude
"ce n'est certes point moi qui irait reprocher quelque chose au bienfaiteur de la région et à ses hôtes, mais vous seriez mieux dans mon modeste établissement, j'y ai des boissons diverses, servies par des donzelles dont vous me direz des nouvelles"
enfer et putréfaction, il s'agit d'un proxo de brousse, et Kobus, relevant d'une torgnole de Vénus, n'est plus partant pour ce genre de mélange
"et j'ai aussi des nouvelles...des nouvelles qui n'ont pas encore été rendues publiques, ce sont les Bakary papers!"
il rit comme on sait le faire ici, haut, jovialement, de façon inépuisable
on présume donc que c'est lui, Bakary
tout en riant, il rafle un bout de chauchichon dans un ramequin, l'enfourne, se tait
puis s'agite, bat des bras, dégrafe son col de treillis, en panique, tombe de sa chaise bat des jambes un moment, émet des sons affreux
Blum se précipite "le malheureux s'étouffe, faites donc quelque chose!"
Kobs ouvre de grands yeux "une manoeuvre d'Heimlich? tentons!"
au lieu de relever le proxo pourvoyeur de nouvelles, il saute à pieds joints sur l'estomac du bonhomme, le bout de chauchichon, propulsé à travers la trachée, la glotte puis les airs, va percuter un mourride qui passait par là (c'est improbable, on est trop au sud mais tant pis)
celui là n'a jamais vu un porc de sa vie, mais là, mystérieusement, il identifie du premier coup l'origine haram du truc
il ameute la foule des croyants (enfin, si on veut, lorsque t'es un mourride, hein, les croyances ou la croyance,, tu m'as compris) et en moins de peu, les rues se remplissent d'une plèbe couleur bleu pétrole, fermement décidée à en découdre
Les sectaires brandissent des machettes, et, effectivement, en décousent
Premièrement avec Bakary, le pourvoyeur de nouvelles, sa tête est proprement décousue de son tronc, et, roulant dans la poussière, devient l'enjeu disputé d'une partie de foutabaule endiablée
La plèbe, satisfaite de ce rebondissement ( dans tous les termes,ha ha ha !) va s'en prendre à nos trois héros
Et là,deus ex machina, on entend tonner l'aboiement gras d'un purdrey, fousile à éléphant dont un seul projectile creuse un trou du diamètre d'une assiette à soupe
La foule se tait,se fige, s'écarte
Un grand blanc apparaît, short à pinces,rangeos, casque en liège, mostach'argentées et cirées, le purdrey au creux du bras, il se tient crânement devant les émeutiers
Si ce n'était la copie conforme du professeur Bernard L..., ce pourrait être lui
Ou son frère
Ou son neveu, son fils, bref un homme de son illustre lignée
D'un mouvement nonchalant du canon, il congédie la foule des mourrides, allez hop, je ne vous montre pas le chemin,mes braves, n'oubliez pas de remporter vos détritus
Les mourrides s'exécutent, le corps démembré de Bakary disparaît ainsi que son chef, on pourra toujours le monter pour faire un fétiche, si c'est dans une châsse, on le vendra aux chrestos comme martyr de la foi, ne reste qu'une flaque de sang, qui se confond rapidement avec la latterite
Ces débiles ont occis leur crieur public, enfin, son équivalent, pauvre bougre, de toutes façons, avec l'avènement de la téléphonie mobile il était quasiment au chômage
Là c'est le sosie du professeur Bernard L... qui s'exprime, puis relevant la tête, hé bien mes amis, que me vaut le plaisir de votre visite ?
Ha c'est toute une histoire, permettez que nous vous la contions autour d'un verre ?
C'est l'honoreur de serment d'Hypocrate qui s'exprime ainsi
Si fait, si fait, acquiesce leur sauveur
En ce cas prennez place avec nous ?
Jamais au vu des indigènes, un blanc, que dis je, un grand blanc doit garder ses distances, différents, nous sommes, ils sont, tous différents, on ne saurait brader l'héritage de Lyautey, nous pouvons les côtoyer, les comprendre, les apprécier parfois, mais de façon strictement séparée
Et, avec un phrasé du Béarn, il développe, en entraînant les autres vers l'intérieur du bingalo
Il me semble qu'il vous manque du personnel de maison, je me tromp( ce qui donne "je meu trommpe ?")
Certes, l'ancillaire ne pourra pas nous servir aujourd'hui, la malheureuse nous a quitté
Vous renvoyez vos boys ? drôle d'idée,gardez les donc, ils vous seront fidèles, au besoin,gardez l'œil dessus et ne lâchez pas la chicotte ( dans sa bouche, les boys deviennent des boilleuss, ce qui est tout de suite plus explicite)
On explique, ce qui l'étonne
Parbleu, vous avez disposé d'elle un peu vite, c'est assez malpoli, surtout envers sa famille, ses proches,sait on si elle était liée à quelqu'un ?
On avoue notre ignardise, il soupire
Inutile de se lamenter sur le lait renversé,montrez moi ses restes, que nous puissions les accomoder de façon honorable, enfin, à leur façon...
On le conduit devant la baignoire infernale, il tique
On dirait qu'elle était fort volumineuse, ou alors, elle avait une jumelle inconnue, car je vois deux crânes dans cette baignoire
On termine les explications, ça le rend pensif
Birro,birro,bic, inconnus au bataillon, en revanche, un Frankie, ça me dit quelque chose, mais je n'arrive pas à cerner, pour l'instant
Attablons nous et ça me reviendra
on lui sort une assiette en carton, une serviette en papier, il tique
vous savez, mes frères en couleur, aux afriques, il faut savoir se conduire selon sa carnation, et la vôtre, la mienne, la nôtre, obligent
obligent sinon à de la porcelaine armoriée et des couverts monogrammés, du moins de ne point se servir avec les doigts dans une galtouze commune, on dirait des députasses au parlement
prenons donc des fourchettes, des verres, n'oublions pas que les maladies communautaires se transmettent par la nourriture et les mains mal lavées
on acquiesce, que de sagesse dans ces quelques mots
pas dégueu ce chauchichon, concède-t-il, et le baujeau aussi
revenons à nos affaires, sur la piste de l'émigration transylvaine et néanmoins hématophage, vous tombâtes (pardonnez moi, je parle un français désuet, l'influence des populations autochtones je suppose) sur un falsificateur à la recherche d'un complice involontaire pour peréniser sa forgerie, ce faisant vous occîtes accidentellement le malfaisant, trouvâtes un trésor d'archives et une méthode pour disposer de cadavres encombrabnts
on peut dire que vous méprisez les lignes droites (dans sa bouche, ça donne quelque chose comme "les ligneux droâteux") et que vous y allez par le plus long
soit, je vais vous apporter mon concours
partons donc pour le plus long, chargeons notre nef (une solide 404 break car qu'avons nous à faire de landrovaire ou d'autre djipes? à la limite une uaz, qui supporte aussi bien les sables du karakorum que les neiges de sibérie, mais une djipe, hein, cadeau pour ceux qui aiment, moi, je n'aime pas) quelques provisions de bouche et le nécéssaire en ustensiles pour les accommoder (traduit en pratique, des casseroles estampillées de Villedjieu les poils, les poëles plutôt) du carburant dans des bidons, de quoi s'opposer (le purdrey gardera sa place sur ses genoux, on chinera quelques G3 dans les environs, mauser gewher drei, robuste et précise, plus l'approvisionnement), cartes boussoles , quelques couvrantes, pelles pioches haches et câbles pour s'extraire des ornières si fréquentes sous ces lattitudes
nous voilà partis!
dans le tonnerre d'un échappement non bridé, nous avalons les premiers kilomètres ainsi que la poussière de la route
À peine ont ils codrommé quelques kilomètres que kobus s'exclame "faut revenir, on a laissé la Fatou et le Frankie dans la bouilloire !"
Trop tard, concède le sosie, de toutes façons, la providence nous tirera de ce pétrin
Et la providence en effet,met en contact deux spires du transfo par la grâce d'un éclat de l'isolant, éclat tombé sur le sol, échauffement du transfo, étincelle, qui allume les combustibles de la kouizine ( pétrole lampant pour le poêle), incendie de la baraque puis du kortier favorisé, on en parle encore sous l'arbre à palabres
Chemin faisant, un Kob's totalement rétabli, un Blumroch en forme, un honoreur de serment d'Hypocrate tarabustent leur drivaire au sujet de sa présence opportune sur les lieux
C'est très simple, au cours de ma formation ethnographique, je me suis intéressé à beaucoup de choses,fors la confrérie des mourrides
C'est en apprenant la mésaventure nioulloirquaise de grosse boutique, que ça a fait tilt
Nafissatou est peut être d'extraction mourride
Et la rançon réclamée pour prix de sa fellation ( ça rime, rançon fellation, chouette, non ?) , étant destinée au cheikh, ça expliquerait son montant disproportionné
Disproportionné par rapport à quoi ?( là c'est kobus qui joue l'âne pour avoir du son, très fort dans ce rôle)
Par rapport à la donzelle voyons, vous avez vu le treuil, le trumeau, le tableau ?
Un baleineau qu'aucun homme de goût ne voudrait approcher
Un homme de goût, certes, mais un détraqué, un niqueur de bonniche, en un mot un futur.... là, les mots me manquent... pas question de faire fermer ce blogue, mais les rares lecteurs auront pigé
Bref, cette disproportion entre la rançon et le physique de la donzelle m'a interpellé
Il faut dire que, parmi mes nombreux écrits, j'entretiens une recension retraçant l'évolution de la dîme par les mourrides dûe à leur cheikh, ses fluctuations au cours des temps, il y a des erreurs de transcription bien sûr, tout n'est pas archivé, on trouve certaines sources dans des appendices situés dans les marges des corans de Tombouctou, vous vous doutez bien que c'est un travail de bénédictin, et là,pof, une moukere qui vient du Sud, de la côte !
Alors voilà, je me suis dit "Jean-Eudes,oui c'est mon prénom, un peu vieillot j'en conviens, il y a là, dans ce triangle peuhl, un isolat mourride, de nouvelles sources, l'occasion d'apporter une nouvelle contribution au savoir universel ! Et je me suis mis en route !"
Il fait un écart, pour éviter un phacochère, reprend la direction d'une main de fer
Car le savoir n'a pas de nationalité, pas de passeport, pas d'idéologie, il est!
Parcellaire, incomplet, fragmentaire, fragile, mais il est !
Et c'est nous qui le faisons vivre !
Hourra, hourra, hourra !
Nos héros motocyclistes ont une pensée émue pour le side car Ural qui, abandonné devant le bingalo de l'honoreur de serment,a dû finir dans une casse, désossé ou bien sous les fesses d'un patriarche et de sa trop nombreuse famille ( à l'origine,ces bécanes sont faites pour des petites ukrainiennes de 59 kg, au nez mutin et à la poitrine menue, pas pour des Fatou engraissées au riz manioc tjiboudjien bouillon kub Knorr) mais déjà la piste sinueuse accapare toute leur attention, ornières et phacochères ( ça aussi, ça rime,me voici devenu rimailleur à temps partiel) les tiennent en éveil
Eveil évidemment lucide et combatif, raison pour laquelle la tentative d'un bandit de grand chemin de se dissimuler au bord du fossé ne leur échappe pas
Holà mes braves, jouons un tour à notre façon à ce coupeur de route, fanion au vent, nous allons lui faire rendre gorge !
Sur ce, chacun s'arme, on garni les chargeurs, on dégrafe les étuis, les cartouches montent dans les chambres et les sûretés sont libérées
J'ai écrit 59 kg pour les petites ukrainiennes ?
Erreur !
Funeste erreur, c'est 10 kg de moins qu'il fallait noter
Au bas mot
Et si elles font dans les soixante, elles les portent bien
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13/01/2022
Pépiements (20)
Quand les non-vaccinés en arrivent à être plus stigmatisés que les trafiquants de drogue ou les agresseurs de veilles dames, les "braves gens" ne se disent à aucun moment qu'il se passe quelque chose d'inquiétant, mais pensent au contraire que ces individus-là doivent réellement être des monstres pour que nos dirigeants, nos médias et nos intellectuels, d'habitude si indulgents, les condamnent ainsi unanimement.
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En images
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