01/11/2015
Je plussoie (2)
Le peuple est le même partout. Quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude.
Napoléon Bonaparte
Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.
Bossuet
La perversion de la Cité commence par la fraude des mots.
Platon
Ça ne sert à rien d'avoir raison si on a convaincu personne !
Richard Weltz
19:07 | Lien permanent | Commentaires (2)
30/10/2015
Disparus
En 4 mn ce petit film nous présente les effets de la disparition de l'être humain de la surface de la Terre :
What If Humans Disappeared?
11:42 | Lien permanent | Commentaires (5)
29/10/2015
C'est vu (19)
Dans une vallée préservée d'une apocalypse nucléaire, Ann une jolie fille toute simple essaie de survivre grâce à sa ferme. Bientôt arrive John, un Noir plus âgé qu'elle, avec qui s’établit un équilibre fragile et ambiguë puis Caleb, un beau jeune homme, et les choses se gâtent. La brise fait onduler la forêt et danser les particules végétales dans le soleil, et les êtres humains ne sont ni bons ni mauvais. Le rythme de Z for Zachariah de Greg Zobel est lent comme celui de la nature que ces survivants doivent apprivoiser mais la justesse des sentiments exprimés et le jeu des acteurs rendent l'ensemble envoûtant. Une petite perle dans son style, dommage qu'il soit si court, on aurait bien attendu l'hiver avec Ann et son compagnon.
Z for Zachariah de Greg Zobel
18:25 | Lien permanent | Commentaires (8)
Musique (393)
Un seul morceau mais de 13 minutes...
Burial
Come down to us
18:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Champ d'étoiles (43)
Samedi 6 août 2005
38me étape (8me de cette l'année) – De Castromaior à Melide – Environ 31 km
Temps brumeux puis beau et chaud, comme hier.
Étape plus facile qu'hier car avec beaucoup moins de relief et de goudron. Le Chemin longe la nationale tantôt à droite tantôt à gauche mais sans qu'on ai besoin de l’emprunter sinon pour la traverser. Je déjeune dans un petit hameau rustique où la nourriture est très bonne mais où je dois me battre contre de grosses mouches. La proximité des étables m'explique la patronne du restaurant. D'ailleurs j'ai pu voir un troupeau couper la 2x2 voies pour rejoindre son pré.
Arrivé à Melide, je recherche une pension. Il n'y en a pas. On m'indique une sorte d'hôtel en face de l'albergue. L'hôtesse me dit que c'est 40 € le premier prix. Trop cher, j'ai assez fait de dépense. Je repars. Plus loin on me propose le gymnase du collège. Dormir par terre, non merci. Après avoir fait le tour de la ville je reviens à la sorte d'hôtel où une femme me dit qu'il n'y a plus de chambre simple mais seulement des doubles. Elle me la fait à 25 €. L'hôtesse de tout à l'heure passe et ne me regarde pas, elle a l'air de vouloir dire à la femme "c'est vous qui décidez". La chambre est confortable et très grande, digne d'un hôtel étoilé. Je prends un bain pour me délasser.
La ville est moche.
16:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/10/2015
L'apartheid volontaire
Que signifie l'apartheid volontaire ? Un exil intérieur, une solitude absolue, un refus de mettre sur le même plan le sang et le droit. Je marche au milieu d'une multitude de néo-Français en m'abstrayant mentalement de leur nombre, sachant que je n'ai rien de commun avec ses gens, dont l'ignorance des qualités françaises rejoint celles des Français de souche: étrange communauté de destin que cette ignorance programmatique de la servitude volontaire… Dans ce climat d'apocalypse libérale, je me garde bien d'identifier l'ennemi et l'immigré; moi qui n'ai pas d'amis et ne me compte que d'éphémères alliés, je sais que l'ennemi n'est pas un visage (une race, une ethnie, une religion) mais un état d'esprit, une condition: la servilité volontaire des masses occidentales, dans lesquelles il faut inclure celles du Tiers-Monde en tant que candidates à la servilité consumériste occidentale. Autrement dit, l'ennemi peut me ressembler, et c'est cette apparence (qui peut aller jusqu'au simulacre ou à la tentative de falsification de mes façons de penser) dont je dois me méfier, car elle s'avance masquée. Dans l'état de guerre civile où nous vivons (et dont l'apartheid volontaire constitue la révélation), le fait que celle-ci ne soit jamais reconnue pour telle constitue un argument en faveur de la guerre ; n'étant pas déclarée, la terreur devient légitime parce qu'elle vise à préserver le consensus ; d'où l'état d'urgence de l'apartheid volontaire. Richard Millet Fatigue du sens |
Source : Zentropa
15:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une idée pour Manu et François (2)
10:59 | Lien permanent | Commentaires (2)