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21/07/2015

Musique (380 suite)

Other Lives

For 12

(Vidéo officielle)

a-ha

Minor Earth Major Sky 

20/07/2015

Musique (380)

Quelques titres proposés par UnOurs :

Choir of young Believers

Hollow Talk

Brian Eno

And then so clear

Bear McCreary

The mercy of the living

(BO de la série The Walking Dead)

Other Lives

For 12 

19/07/2015

Carte blanche (8)

Kino (suite) 

Par kobus van cleef 

pour "le métier des armes"

il faut tout d'abord avoir été confronté à un film d'Olmi , Ermano de son prénom

c'est maintenant un vieil homme , une sorte d'ermite auquel il manquerait la dimension érémitique , puisque dans ses conf' après projection , il a autour de lui pas mal de monde ( par dimension érémitique , j'entendais l'aspect solitaire , sépulcral , de la vie érémitique , par exemple Bélà Tarr vient seul à ses conférences , il n'y a ni sa femme -qui est coactionnaire de sa société - ni Lazlö Kraznahorkai , qui est un auteur et son scénariste attitré , faites moi penser à vous parler de Tarr un jour ou l'autre )

je suis venu à ses films par une oeuvre quasiment de MJC ou d'école publique et cordicole républicaine "l'arbre aux sabots" ( ça aurait fait un beau jeu des deux images , un arbres , une paire de sabots , qui est ce ?) qui dépent bien évidemment la vie des familles agricoles de la plaine du Pô au 19ème , avec malheurs , misère et le reste ( joie , parceque dans les cahiers du kino et dans télérama , y en a que pour la tristesse )

"le métier des armes" pourrait être vu avec le même filtre, les mêmes lunettes

mais on peut y voir aussi , non pas la fin d'un monde , comme il est dit dans les critiques et même lors de la conf' finale , mais l'affrontement entre un mode d'organisation antique et un autre ultra moderne
le mode antique ? l'impérium , l'impérium décrit autour de l'empereur d'Hallemagne , de son armée , de son major général qui se promène avec une corde (dorée) au pommeau de sa selle pour prendre le pape
le mode ultramoderne ? le catholicisme qui n'avait sous la forme que servait Jean des bandes noires ( il avait fait noircir les armures de ses cavaliers pour pouvoir attaquer discrêtos , ces paysages d'italie du nord et de toscane , noyés dans la brume hivernale - tourné en Bulgarie- , ces cavaliers fantomatiques , ces affrontements à peine évoqués dans la pénombre , c'est un film pour contemplatifs comme le dit Pharamon , qui laisse sur le plan esthétique la même impression qu'un Gunther Grass "les années de vie de chien" au moins pour ses premières pages )

le catholicisme n'avait à l'époque atteint sa forme que depuis quelques siècles , c'était vraiment une organisation zosiale avec représentants révérés , collecte fiscale , édifices inviolables , depuis peu de temps ( pensons aux saxons et aux vikings qui , autour de l'an mille continuaient à piller et à rançonner les différents monastères sur leur route )

son extension géographique était aussi toute récente , par extension , j'entend une extension incontestable qui faisait que , d'un bout à l'autre de l'Europe , il était délicat de s'opposer de façon frontale et pour tout dire , étatique , à la religion, ses représentants et le reste

en face , l'empereur d'Hallemagne , héritier non pas d'un empire mais de la notion d'empire , de l'impérium , quelque chose qui même s'il n'existe que sous forme embryonnaire , parcellaire , même s'il est soumis à des approbations , ratifications et discussions sans fins ( la diète d'Augsbourg) reste incontestable

il y a un empereur en Hallemagne , point final

il y a un pape , qui conteste la prééminence de l'empereur , il risque de finir au bout d'une corde , même s'il habite à Rome , Rome c'est l'héritage de l'empire romain et ça revient à l'empereur , point final

au milieu de ces deux logiques de pouvoir , un homme , le connétable Jean de Médicis , pris entre sa femme et sa maîtresse , qu'il aime toutes deux à sa façon ( clin d'oeil aux hommes infidèles coincés entre le marteau et l'enclume , pauvres bougres bientôt ou déjà proies des avocats de mâame légitime ...ami Bruno , ami Pascal , vous valez mieux que ces querelles sordides ), dans l'inconfort d'une campagne hivernale ( fait froid et il pleut et neige l'hiver en Italie ), emmerdé par des histoires d'intendance et de pognon ( pas fastoche de garder des mercenaires lorsque le pape n'envoie pas la solde)

et conscient de sa fin

fin programmée par l'arrivée de l'artillerie

fin programmée par la défection de ses alliés

fin déjà inscrite dans son début , comment en effet se battre pour la chrétienté , en sachant qu'elle enseigne non pas ce monde mais le monde d'après ?

d'autant que le pape , le papounet , est un peu pingre , et ne lui adresse aucuns subsides pour défrayer ses mercenaires

cet homme , Jean de Médicis , il me fait penser à Rommel , Erwin Rommel , lorsqu'il a reçu la mission de défendre la forteresse France

voué à l'échec , un marin ( car la guerre du désert est une guerre de marin , logistique , oasis , tempetes de sable , immensités hostiles , y a d'autres analogies.....) , cantonné dans une casemate !

16/07/2015

Mais je peux me tromper

Le staff de Marine abhorre celui de Soral ; il est vrai qu'ils ne partagent pas les mêmes cabinets d'avocats. Mais plus que tout, l'héritière ne supporte pas qu'Égalité & Réconciliation marche sur ses plates-bandes en récupérant une partie du vivier dissident de papa qu'elle a pourtant tout fait pour disperser et potentiellement de son électorat quand celui-ci s'apercevra que la normalisation n'est en fait qu'une soumission. Jean-Marie Le Pen n'était pas en mesure de gouverner la France, dit-on. Et puis ? Le peuple n'était de toute façon pas prêt, encore repu des fruits juteux des Trente glorieuses, aveuglé par les boniments apaisants du système et trop occupé à jouir de ses nouvelles "libertés". L'ancien président du FN a tout de même rempli son contrat en passant le relais pour des temps plus propices. C'est pourtant quand ceux-ci semblaient se profiler à l'horizon que sa fille, mal conseillée et impatiente, a tout gâché. C'est dommage.

La voie démocratique ne nous est plus autorisée à supposer qu'elle le fut un jour. Il nous reste à subir ou à passer à autre chose. Sans tomber dans le terrorisme, le succès des actions musclées des Bonnets rouges, des Zadistes ou des chauffeurs de taxi comparé aux piteux résultats des marches blanches, manifs familiales et autres veillées silencieuses pourraient inspirer certains. La bienveillance visqueuse du pouvoir ne supportant pas les bavures qui invalident son discours, c'est tentant. Sauf que pour nous autres, réprouvés, les choses fonctionnent tout autrement : on peut nous gazer, nous matraquer, nous engeôler, nous tuer à l'occasion, sans émouvoir le quidam, nos vies valant moins que celle des animaux nuisibles.

Alors quoi ? Eh bien, en considérant les risques encourus, faire ce qui nous plaira puisque rien ne peut nous noircir plus que nous le sommes et que la noirceur ne pénalise que lors des élections qui ne sont plus pour nous ! La moindre action allant dans notre sens n'est pas à négliger. La pression est trop forte, l'heure où les choses se décanteront pour le meilleur et pour le pire approche. Le reste n'est que verbiage et vanité.

15/07/2015

Musique (379)

Vello Leaf

Whispers

 

Holly Brook

Where'd you go

The Album Leaf

The light

Petit état des lieux

Entretien avec François Asselineau – Questions d’actualité – 1er Juillet 2015

14/07/2015

Carte blanche (7)

Kino 

Par kobus van cleef 

regarder une toile en dit beaucoup plus long sur celui qui l'a peinte que sur ce qu'il a peint ou , au moins, autant pareil pour le kino , un road mouvie est bien plus parlant sur les fantasmes du réalisateur , de son époque , et , de façon induite et lointaine, sur les spectateurs , que sur les faits réels ou supposés tels qui sont censés être fixés sur la pelloche ainsi , les films de nazis/extermination nous montrent de façon constante , des alboches jouissant à la perspective de coxer du chouif/résistant/communiste/partisan/réfractaire et les alignant avec sadisme contre les murs avant de les rafaler avec le rictus habituel

dans les faits , les pauvres bougres à qui étaient dévolus ces tâches déshonorantes ( et pas toujours sans risques ) tentaient de s'acquitter du truc le plus mal possible en vertu de l'adage universellement connu "je fais un sale boulot , mais je suis excusable , je le fait salement" , le plus vite possible , quand ils ne sabotaient pas le boulot , tout connement ( mon père m'a raconté , qu'à deux doigts de se faire pécho comme réfractaire du sto , le feldwebel qui vérifiait les identités et fouillait les bagages avait fait semblant de le prendre pour un mineur en tentant la blague avec sa mère -ma mère grand- et en saluant toulmonde comme un comique troupier , ce qu'il était peut être ou alors le mec savait que les carottes étaient cuites , faut dire que ça venait de débarquer en provence et que c'était du peu au jus ) mais foin de ces considérations sur l'extermination ou la tentative 

prenons un exemple plus lointain et somme toute fondateur

lorsque serge esenstein filme "grève" dans les années 30, il superpose , par un habile procédé cinématographique , des groins d'animaux  aux têtes des capitaines d'industrie et de leurs contremaîtres, il cède bien évidemment à la facilité trostkarde qui voit dans le patron la source de tous les maux

lorsque annaud dans les 80 , fabrique de grosses lèvres négroïdes et des dents parfaites à nos ancêtres gros moignons, il cède à la mode de ces années , les mecs n'étaient pas fins comme des marathoniens somaliens, ils n'avaient pas la dentition hollywoodienne qu'on leur prête, ils étaient bas du cul , le sourcil broussailleux , la mine basse les lèvres pincées de l'avaricieux sur des ratiches limites ( celles dont nous avons hérité )

tentons maintenant d'affiner l'analyse

peut être peut on isoler quelques caractéristiques en fonction des modes de financement de l'industrie du cinéma ( il y a vilaine lurette que j'ai renoncé à parler d'art , et même d'art mineur , tout juste s'agit-il d'art de la propagande avec , parfois quelques ovni , quelques trouvailles , qui sont comme des exceptions confirmant cette triste règle , le kino est l'addition du pognon et de la propagande)

ces mêmes modes de financement sont eux même soumis à une sorte de servitude géographique

il n'est pas rare d'entendre  que la vronze a un système de financement que "le mondentier nous envie" ( mais qui pourrait envier mon dentier? surtout que je n'ai pas de dentier , bref ) et que , par conséquent , les autres pays n'ont pas ( mais voudrait ils l'avoir ? là est la question à laquelle personne n'a encore répondu )

en quoi consiste ce mode de financement et surtout que permet il? et pour qui?

( les trois règles de l'enquète policière , que nos journaleux méconnaissent totalement ; qui , pourquoi , comment ?)

prenons comme exemple le kino américain, même si initialement , c'est en vronze , pays des drouadlomm et des frères lumières que le cinéma est né, c'est chez les amerlots qu'il s'est développé , puisqu'il fallait éduquer et distraire tous ces immigrants analphabètes et surtout , rarement anglophones)

le modèle ékonomik en est relativement simple , tu mises ta chemise , la maison de papa-maman , l'héritage de papi et si ça marche , jackpot !

sinon , gros bouillon

avec des variantes ,bien sûr , il y a des assurances, tu vend ton script aux studios, ou pas , tu prostitue tes idées , mais la règle est simple "si ça marche pas , tu n'es pas payé"

ce qui ne signifie pas que le cinéma d'auteur soit totalement exclu du territoire  américain pensez ! sur un pays qui compte 300 mions de pedzouilles, il doit bien s'en trouver une petite partie pour aimer ça témoin le festival de kino de sundance , mais foin de tout ceci , ça nous entraînerait trop loin

en vronze , il serait antidémocratique et pour tout dire , fasciste , de priver le moindre réalisateur de la chance de voir un jour son nom au générique d'une belle toile ou d'une moins belle

c'est pourquoi, nous avons inventé , entre autres choses , le cnc qui finance partiellement les projets

vous avez bien lu pas les films finis les projets

vous me direz que sans financements pas de films et donc pas la peine de déposer le moindre projet.....on peut le concéder d'ailleurs , qu'on m'explique pourquoi ce système ne pourrait pas s'appliquer à la littérature , par exemple.....non , pas d'amateur pour me donner LA leçon de pédagogie ? bon , tant pis

la preuve par l'exemple

dans les semaines écoulées , j'ai maté trois films sur mon ordi ou sur mon grand écran

un d'ermano olmi "le métier des armes" , fresque historique grandiose sur la mort du capitaine pierre de médicis en 1426 ( ou 1526?) lors de la confrontation entre le pape et l'empereur d'Hallemagne

un de kathrin bigelow ( bigleuse , en anglais) "zéro dark thirty" récit alacon de la traque de ben laden , et de sa liquidation finale ( je n'ai pas écrit ...)

et le dernier "avant que j'oublie" film vronzais , défrayé donc par le cnc , organe vronzais que le mondentier nous envie , de jacques nolot

à votre avis , lequel ai-je le plus apprécié ?

le film de nolot retrace les affres d'un pédéraste , ancien gigolo , qui reste seul après le décès de son pygmalion , on le voit contacter ses amis , anciens prostiputes mâles comme lui ou anciens clients , un vrai festival ! on n'y parle que de pognon ( "alors , tu hérites?" " combien tu le payes , ton petit jeune?"...) , et de vieillesse et de sexe homosexuel aussi d'ailleurs on le voit  , ce sexe homosexuel écoeurant , désopilant et fascinant à la fois

celui d'olmi est extraordinaire , une fresque historique avec un homme pris entre sa femme et sa maîtresse , ses difficultés quotidiennes ( approvisionnements , vêtements , discipline  , politique ) , son agonie , le jeu surplombant des forces politiques de l'époque....les décors , extraordinaires ( connaissez vous la bulgarie ? un pays sympa , crade , très crade mais absolument extraordinaire ) , les acteurs , pas tous profesionnels , mais extraordinaires

enfin celui de bigelow, Habsolument prévisible américain, donc , filles minces avec des seins pas en rapport , cris de femmes et explosions et aussi ennemis hideux avec barbes jusqu'aux yeux , fourberie jusqu'aux oreilles , commandos spéciaux caricaturaux ( bosselés de muscles et suintants de testostérone , grosses machoires et grosses pétoires ) matériel de destruction massive , hélicos furtifs et instruments de visée nocturne

ce n'est pas tellement les obsessions des cinéastes qui sont emblématiques , c'est surtout ce qui permet à ces obsessions de s'exprimer  , ce qui permet au sens matériel du terme car il en faut , du matériel , de la matérialité pour pouvoir faire un film !