07/01/2016
Histoire... (132)
Entretien avec Manuel Gomez
En mai 1945, 102.481 Russes ont été livrés à Staline par de Gaulle et son gouvernement de gauche : ils ont tous été exécutés ! Conformément aux accords de Yalta, signés entre Staline, Roosevelt et Churchill, alors que de Gaulle et la France sont totalement ignorés, un véritable holocauste s’est produit à la Libération. À la différence de la Shoah, l’extermination de plus de 3 millions de Russes a fait l’objet d’une totale omerta de la part de tous les États. Ce fut un crime contre l’humanité qui dépasse tout ce que l’on a connu et condamné depuis. Les uniques responsables de cet holocauste sont l’URSS et Staline, mais avec la complicité des gouvernements de la Grande-Bretagne et des USA tout d’abord, puis de la France et des autres pays alliés, à l’exception du Liechtenstein. Lors de l’invasion de l’URSS et de la Pologne, les Allemands capturèrent près de trois millions de Russes, avec femmes et enfants, pour les déporter comme travailleurs dans les différents pays envahis par l’Allemagne. Il ne s’agissait pas uniquement de Russes mais également de Cosaques, Caucasiens, Baltes et Ukrainiens, notamment les dizaines de milliers qui avaient émigré afin de trouver des conditions de vie meilleures que dans leur pays. Nombreux avaient été enrôlés dans la Wehrmacht, surtout ceux qui étaient contre le régime communiste instauré par la révolution d’Octobre. Ils s’étaient regroupés dans l’armée Vlassov afin de poursuivre la lutte. Tous ces pays cédèrent aux exigences de Stalin, qui demandait que ces trois millions de Russes lui soient livrés de gré, mais surtout de force, car il n’y avait que très peu de volontaires sachant le sort qui les attendait. Des dizaines de milliers furent abattus immédiatement, dès leur arrivée sur le sol russe, et des centaines de milliers, plus malchanceux, dirigés vers les goulags sibériens où ils subirent les pires atrocités avant de disparaître. Quel fut le rôle de la France dans cet holocauste ? Totalement ignoré lors des accords de Yalta, de Gaulle est reçu, à sa demande, par Staline et signe un accord séparé à la date du 29 juin 1945 (archives du Foreign Office). Avec l’appui du Parti communiste – qui lui a permis, comme on le sait, de prendre le pouvoir à la Libération –, il accepte sans état d’âme d’expédier vers l’URSS (donc vers la mort) tous les Russes détenus en France, consentants ou non. Aussitôt, le général Dragoun et des officiers du NKVD débarquent à Paris. Tous les Russes prisonniers sont dirigés vers un camp de regroupement plus important, le camp de Beauregard situé à La Celle-Saint-Cloud, où ils se trouvent sous le contrôle du NKVD. Il y règne un régime de terreur et de tortures que la police et la gendarmerie françaises sont tenues d’ignorer sur ordre supérieur de leur hiérarchie. Ces plus de 100.000 internés sont transportés vers Odessa, via Marseille. Ceux qui se révoltent sont abattus sur place. Le ministre de l’Intérieur, Édouard Depreux (SFIO), et celui des Affaires étrangères, Georges Bidault (MRP), ont énergiquement protesté, en 1946, auprès des Russes contre ces assassinats sur le sol français mais ils ont dû s’incliner sur ordre du vice-président du Conseil, Maurice Thorez. Fort heureusement, et contrairement aux Anglais, les officiers supérieurs français, dans leur grande majorité, se sont opposés aux expulsions des Russes non volontaires. Ils ont fait obstruction aux ordres reçus du gouvernement gaulliste et ont sauvé ainsi la vie de milliers de Russes. En 1947, le gouvernement de Paul Ramadier (SFIO) a fait investir, par 2.000 soldats et CRS, le camp de Beauregard, où aucun officiel français n’avait pu pénétrer depuis deux ans. Avez-vous entendu une voix s’élever pour les accuser de cet holocauste ? (Sources : Les victimes de Yalta |
Source : Boulevard Voltaire
21:56 | Lien permanent | Commentaires (2)
06/01/2016
Dans la rue
Sorte de caméra cachée destinée à nous faire réviser nos a priori l'expérience sociale est à la mode sur le net. Comme cela nous vient des USA on y pleure beaucoup mais elles n'en sont pas moins parfois surprenantes. Celle-ci par exemple nous montre un faux SDF jeune ramasser beaucoup plus d'argent qu'un vrai mais adulte deux mètres plus loin. Celui-ci ira tout de même acheter un pizza pour son voisin d'infortune. On y voit aussi des Américains pourtant censés être islamophobes donner à un adolescent visiblement d'origine arabe plutôt qu'à un vétéran dans le besoin. On y voit encore une policière noire gifler un homme blanc sans raison (imaginez un policier blanc faire la même chose à une femme noire).
Quand la policière le gifle, le SDF reste calme... par momentbuzz
21:12 | Lien permanent | Commentaires (8)
Tête de Maure !
Notre camp se refuse à ce point à accepter que la messe soit dite pour notre pays qu'il en vient à interpréter le moindre signe semblant aller dans son sens comme un preuve indéniable de redressement. Après la "victoire" du FN aux régionales nous avons droit au sursaut du noble peuple corse. Je comprends que le mot "nationaliste" puisse être doux à nos oreilles, mais la clique parée de ce qualificatif, qui vomit la métropole tout en lui soutirant des aides, ne souhaite que de s'affranchir de la tutelle française pour devenir un état vivant sous perfusion de Bruxelles comme les pseudo nations des Balkans nés de la partition de la Yougoslavie. Quelques îliens ont saccagé une salle de prière musulmane. La belle affaire ! Les Corses ont tout simplement pris l'habitude de ne pas compter sur les pouvoirs publics pour régler leurs affaires. Ce phénomène n'est nullement la manifestation d'une prise de conscience salutaire mais seulement un mouvement d'humeur xénophobe et un avant-goût de la guerre civile qui menace. Ne m'en veuillez pas si je ne parviens pas à m'en réjouir.
15:36 | Lien permanent | Commentaires (2)
05/01/2016
Musique (401)
TOPS
Outside
French for Rabbits
Claimed by the Sea
MS MR
Salty Sweet
23:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/01/2016
Anschluss
Le projet d'un pont entre l'Afrique et l'Europe par oh-my-mag
Un projet ? Je croyais que c'était déjà fait...
16:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Deux rêves
Cela faisait longtemps que je ne me souvenais plus de mes rêves et là, deux nuits de suite, quelques jours avant le 31, j'arrive à me souvenir. Je vous les raconte donc :
"1. Je suis dans les grands bâtiments d'un établissement scolaire, un lycée ou une université, quand des créatures sortent du sol, des sphères luminescentes vertes avec de courts tentacules qui pendent derrière elles. Elles se mettent à tout détruire et prennent rapidement de l'ampleur. Avec quelques camarades, garçons et filles, je saute par la fenêtre et tombe sur une pelouse. Nous nous dispersons dans la ville et j'apprends bientôt que ces créatures, devenues gigantesques, ravagent la planète entière.
Je me retrouve dans la maison de mon enfance où depuis la terrasse, je vois par la porte ouverte ma mère, plus jeune qu'elle n'est aujourd'hui, occupée à cuisiner. À l'horizon apparaît la lueur verdâtre qui annonce l'arrivée des monstres. Je dis à ma mère que je ne peux pas rester ni l'amener avec moi, je lui souhaite bonne chance, l'embrasse sur la joue et m'enfuis. Elle ne me regarde, indifférente et continue son travail.
Je suis dans la campagne et aux quatre points cardinaux apparaissent des lueurs verdâtres. Je me dis que c'est fini, je n'ai plus d'endroit où aller. J'ai peur, mais ce n'est pas la terreur qui nous étreint dans les cauchemars, plutôt une immense tristesse résignée.
2. Je téléphone en roulant et une voiture de police avec une femme au volant se glisse sur ma droite (j'ai du me déporter). Pour ne pas être vu, je me penche sur la gauche et je tombe bientôt sur la chaussée. Je me relève et la policière arrête son véhicule à ma hauteur pour me demander si je téléphonais. Je me mets debout et lui dis que ma voiture a continué sans conducteur constituant un danger. Je la vois nettement, c'est la même que dans la réalité, qui s'éloigne lentement et je sais que plus loin il y a un virage serré. L'agent me dit de monter avec elle. Je m’exécute et bientôt nous arrivons au dit virage où il y a plein de monde. Je redoute que cela soit du à un accident dont je pourrai être responsable. Dans l'eau transparente, il y a bien une voiture mais c'est une Peugeot 106 blanche qui n'a rien a voir avec la mienne qui a sagement finit sa course au bord de la route et les gens sont des promeneurs. La policière me dit qu'il y ici une voiture que personne ne réclame et qu'elle veut bien me la donner. J'accepte et nous montons dedans, une fois à l'intérieur je constate que c'est un modèle commerciale sans sièges à l'arrière. Je lui dis que c'est d'autant mieux et que je pourrais transporter des choses volumineuses. Ma passagère sort son bloc-notes et me précise que je dois d'abord payer mon amende pour mon comportement de tout à l'heure."
Voilà, je sais que cela n'a pas grand intérêt mais j'avais envie de les raconter. Si un psy passe par là...
16:48 | Lien permanent | Commentaires (7)
03/01/2016
Pour bien commencer l'année
19:26 | Lien permanent | Commentaires (2)