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26/04/2016

Blocages

Jean Raspail s'adresse au Colloque Iliade

Jean Raspail cite le fameux sida mental de Louis Pauwels ainsi que Jean Cau qui constatait que "la vraie droite n'est pas dicible". Je suis d'accord avec ces deux constats. Mais pourquoi en sommes nous là ? Toujours pour la même raison : le souvenir hypertrophié de la Shoah qui verrouille toute pensée depuis 70 ans. Toute velléité de sauvegarder l'entité française est perçu comme une glorification du nationalisme qui mènerait aux pires horreurs. À force de haïr tout ce qui est nôtre on finit par aimer tout ce qui est autre sans aucun discernement comme le virus du sida qui empêche le système immunitaire de se défendre contre les agresseurs de l'organisme. Il en est de même de la dicibilité de ce que Jean Cau appelle la vraie droite, elle ne peut se faire qu'en s'affirmant par rapport aux autres, qu'en se différenciant, soit un discours impossible à entendre car toute constatation de cette sorte serait suspecte d’entraîner des hiérarchisations qui conduiraient à l’élimination des indésirables.

Commentaires

Je suis loin d'être le dernier à conspuer le système et le lobby, mais il y a autre chose, je sens autre chose. Comme une sorte d'épuisement interne, sur lequel les forces néfastes citées plus haut agissent non pas forcément comme des déclencheurs, mais se manifestent essentiellement comme des agents opportunistes. Comme de la pourriture sur un fruit trop mûr, la gangrène sur une blessure, une fièvre sur un organisme affaibli.

Cf:

http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2016/04/24/pourquoi-les-europeens-se-laissent-mourir-et-envahir-5792441.html

Je dirais que cela a commencé à la Renaissance quand le monde occidental a perdu son enchantement.

Écrit par : UnOurs | 26/04/2016

Je n'y crois pas, la Renaissance c'est très loin et depuis nous avons eu l'aventure coloniale et la conquête du monde. Non, je pense que ce qui perd l'occidental c'est sa richesse, il a cessé d'essayer de découvrir croyant tout savoir et veut profiter de son argent, il n'a plus de projet, son avenir c'est sa retraite, il pense à peine à celui de ses enfants, mais plus du tout à celui de sa nation. Le venin a été rajouté sciemment au cas où certains pourraient penser différemment, il n'y a pas beaucoup de risque, mais à la faveur d'une crise grave on ne sait jamais.

Écrit par : Pharamond | 26/04/2016

Deux guerres mondiales ont complètement stérilisé les forces vives de ce continent, le reste s'ensuit. Rétrospectivement il faut bien dire que le nazisme et le fascisme ont été des tentatives de sursaut, mais elles ont échoué lamentablement.
Sans la colonisation et la décolonisation surtout, nous aurions peut-être pu relever la tête, mais cela a rajouté une couche non nécessaire de culpabilité. On ne peut pas vivre sans fierté et sans mythes.

Il n'y a qu'une révolution sauvage, primitive faisant table rase de tous ce qui nous empêtre qui pourra nous sauver (éventuellement finir de nous perdre, mais nous sommes déjà perdus).

Écrit par : Paul-Emic | 27/04/2016

Je ne veux pas dire que la culpabilisation par la Shoah soit la seule cause, loin s'en faut, mais c'est l'arme suprême pour faire taire l'ennemi. Sans elle le débat serait possible. Je ne dis pas que l'on gagnerait, mais on pourrait au moins essayer sans qu'à court d'arguments l'adversaire nous jette l’anathème. Alors on se tait par réflexe pavlovien ou peur des représailles qui entraîneront la mort sociale, des amendes et/ou depuis peu de lourdes peines de prison. Combien d'électeurs pourtant presque convaincus disent "le FN je ne peux pas" sans toujours savoir pourquoi. Écœurés par les partis classiques, ils n'osent franchir le pas qui les mènerait vers quelque chose qui les effraie.

Écrit par : Pharamond | 27/04/2016

Que ce sont autour d'une table de débat, par les urnes, dans la rue cette mémoire partiale nous écrase. Il suffit de créer un lien entre le déviant et la Shoah et tout est permis contre lui puisque qu'il est allié du Mal et que tout le monde détournera la tête "parce ce sale facho l'a bien cherché".

Écrit par : Pharamond | 27/04/2016

d'accord

Écrit par : Paul-Emic | 27/04/2016

à l'inverse on n'ose imaginer la vague qui souleverait les peuples d'Europe si d'aventure ils venaient à apprendre que toute l'histoire contemporaine est une immense mystification dirigée contre eux.

Écrit par : Dia | 29/04/2016

Les peuples d'Europe ont des moyens d'information qu'ils n'avaient pas jusqu'à peu.

Cela soulève-t-il cette fameuse vague ?
Peut-être, mais tellement lente...
Souhaitons un mouvement de fond, un courant venu des profondeurs...

Écrit par : Carine | 29/04/2016

Dia > Tout s'effondrerait comme un château de cartes. C'est pour cela que le système est sans pitié contre ces adversaires.

Carine > Oui, mais il faut prendre du temps pour s'informer, et la vérité est inconfortable. Le révisionnisme ne restera qu'une thèse discréditée tant qu'il n'y aura pas de débat public.

Verra-t-on un changement radical avant de disparaître ? J'en doute.

Écrit par : Pharamond | 02/05/2016

Les commentaires sont fermés.