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14/03/2013

Musique (302)

 

Fleetwood Mac

Everywhere

 

Imagine Dragons

Radioactive

 

Muse

Supermassive black hole

Habemus papam

Hier, j''étais en train de lire quand les cloches de la cathédrale Saint André se sont mises à sonner à toutes volées. J'ai compris que nous avions un nouveau pape. Aussi exceptionnelle et éphémère qu'ait pu être cette reconquête sonore de la ville, elle m'a rendu heureux un instant, naïvement et irrationnellement mais sincèrement heureux. Ce n'était pas tant ce qu'elle annonçait, depuis que les papes démissionnent je m'attends à tout, mais l'effacement des autres bruits de la ville, circulation, sirènes, pas, voix... face au son pluriséculaire des cloches qui n'aurait jamais dû cesser de rythmer les moments de la vie sous nos latitudes.

13/03/2013

La traîtrise ordinaire

Le magazine Marianne titre en première page « Hollande a-t-il déjà échoué ? » Pour y répondre on aimerait tout d'abord savoir ce qu'il était censé tenter de réussir.

Redresser le pays ? Il n'a même pas essayé, il s'en moque car il n'est pas là pour ça. Peut-on parler d'échec quand on a rien fait ?

Être assez populaire pour ne pas se faire éjecter comme son prédécesseur ? C'est trop tôt pour le savoir, il peut encore se passer tellement de chose d'ici les prochaines élections présidentielles, à supposer qu'il se porte candidat.

Faire ce pour quoi il est réellement là, c'est à dire continuer le travail de sape de la nation tout en conservant un semblant de paix civile ? Il ne s'en sort pas trop mal pour l'instant, il est vrai aidé par la crise qui rend frileux.

 

Wake up !

 

Benny Goodman

Sing, sing, sing

 

09/03/2013

Laurel et Hardy contre la Bête du Gévaudan

Pendant 3 ans, de juin 1764 à juin 1767, une "bestia", comme le disaient à l'époque les habitants du Gévaudan, tue une centaine de personnes pour le double d'attaques avant d'être abattue. Son identité exacte reste une énigme.

Le mystère de la Bête du Gévaudan de Carsten Oblaender est un documentaire américain sur l'enquête d'un cryptozoologue et d'un ancien policier pour découvrir ce qu'était la Bête du Gévaudan. Les faits sont vieux de deux siècles et demi, mais en quelques jours ils pensent avoir trouvé la solution : c'est une hyène (rayée ou tachetée, ce n'est pas clair) dressée par le marginal Jean Chastel, hypothèse qui n'a pas attendu leur arrivée pour exister et qui a été maintes fois réfutée. Leurs investigations sont assez comiques ; aucune méthode, des partis pris curieux (pourquoi parler d'emblée d'un loup-garou alors que l'on nomme habituellement la créature "la Bête" ? Pourquoi attacher autant importance à l'analyse balistique ?), des erreurs grossières (l'hyène n'est pas un canidé, le témoignage de Jacques Portefaix décrivant la Bête comme un homme est un faux connu comme tel depuis longtemps), l'oubli impardonnable, surtout de la part d'un policier, d'étudier l'autopsie de la Bête qui a été conservée et qui montre qu'elle n'était ni une hyène ni un loup, et j'en passe. Reste le plaisir de découvrir les lieux où l'affaire s'est déroulée, les personnages pittoresques et la vision de la France et de son histoire par deux Américains énervants mais malgré tout sympathiques.

Pour ceux que cela intéresse il existe de nombreux sites sur le net sur cette affaire, il y a beaucoup de copier/coller mais certains apprentis enquêteurs se distinguent par une vision différente et sérieuse.


La Bête du Gévaudan (Documentaire 1 ère Partie) par ManuLePhenom


La Bête du Gévaudan (Documentaire 2 ème Partie) par ManuLePhenom

08/03/2013

Un peu d'interactivité (6)

Mes tentatives afin que des visiteurs me donnent des textes à publier sur ce blog ayant (à peu près) échoué, je tente autre chose : est-ce que quelqu'un aurait des rêves dont il se souvient avec netteté, marquants d'une façon ou d'une autre, à m'envoyer afin que je les mettent en ligne ? Cela ne va pas être facile d'en trouver du calibre de celui du Blaireau-garou (voir les commentaires de la précédente note). J'avais déjà rapporté quelques uns des miens ici.

La nuit tous les centaures sont gris

Cette nuit, j'ai fait un rêve plutôt étrange. Il est à noter que je me remets lentement d'une grippe et que mon sommeil n'est pas de la meilleure qualité. Je vous le livre tel quel et autant que je puisse m'en souvenir pour que les psychanalystes en herbe et les apprentis oniromanciens de passage puissent se rendre compte à quel dangereux individu ils ont à faire en ces lieux.

Il fait nuit et nous sommes assiégés dans une forteresse par des centaures, ma mère, ma soeur, mon frère, un inconnu et moi. En fait de réduit inexpugnable, il ne s'agit que de deux maisons d'habitation accolées à une tour ronde, même dans mon rêve la solidité de l'ensemble me laisse dubitatif. Pourtant, la pluie de flèches que nous décochons par les fenêtres (à quatre !) et la sortie de l'inconnu fait un tel carnage chez les assiégeants qu'ils se retirent non sans promettre de revenir. Leur chef a une énigmatique phrase de défi : « Même à cheval, un homme sera toujours plus lent qu'un centaure ! » Je m'en contrefiche car il n'y a pas l'ombre d'un équidé normal dans le coin et de toute manière je ne sais pas monter. Mon frère et moi utilisons leur retrait momentané pour aller chercher une masse d'arme que je dis avoir dans le coffre de ma voiture garée le plus naturellement du monde devant le portail, une vieille Renault 5 (dans la réalité elle est partie à la casse il y a bien des années). En fait, je mens, j'ai fait croire pour une raison inconnue que je disposais de cette arme, la meilleure au corps à corps selon moi, et que j'allais la lui donner alors que je ne la possède pas. En ouvrant le coffre, je feins la surprise et je prétexte qu'étant donné l'âge du véhicule, je ne le verrouille plus et qu'on a dû me voler. Je récupère sur le siège arrière un gros étui en cuir rempli d'optiques (?) et le donne à ma mère qui nous a accompagnés. Mon frère fait remarquer que l'inconnu qui se bat avec nous n'est pas très sympathique, je lui réponds que ce n'est pas ce qui compte puisqu'il se bat bien. Le champs de bataille hérissé de flèches que nous traversons, jonché de membres coupés et de débris divers, en témoigne (bizarrement, il n'y a aucun cadavre). Nous en profitons pour choisir une masse d'arme parmi celles qui ont été abandonnées par nos ennemis. Mon frère en choisit une fine et légère ; pour faire le connaisseur je lui dis le nom précis de l'instrument (un nom complètement fantaisiste mais qui semble être exact dans mon histoire). Mon rêve s'achève ici.