12/08/2013
Un jour
Avant, il y avait le racisme, maintenant nous sommes devenus tolérants.
Avant, il y avait les puissants qui décidaient seuls, maintenant nous sommes en démocratie.
Avant, il y avait la misère du peuple à laquelle les riches étaient indifférents, maintenant c'est fini avec la république.
Avant, il y avait l'obscurantisme religieux, maintenant chacun est libre de croire ou pas grâce à la laïcité.
Avant, il y avait des guerres en Europe, maintenant nous sommes en paix avec la création de l'Union Européenne.
Avant, la majorité de la planète souffrait sous le joug colonialiste, maintenant c'est différent avec l'indépendance et les Droits de l'Homme.
Avant, le nationalisme était source de haine et de conflits, maintenant le mondialisme nous a appris à nous enrichir des autres.
Avant...
Chaque jour, aussi consciencieusement que les fonctionnaires du Ministère de la Vérité de 1984, l'éducation, les médias et les intellectuels nous récrivent une histoire de l'humanité à leur sauce. Ainsi, face aux difficultés du présent, il n'y a qu'à regarder le passé pour se dire que c'était bien pire avant et se rendre compte des avancées réalisées. Plus le temps passe et plus on nous sert un passé schématique et manichéen. Un jour, peut-être, un historien courageux et non conformiste se plongera dans les archives plutôt que de répéter sagement des lieux communs et constatera qu'avant n'était pas aussi noir qu'on le dit.
22:06 | Lien permanent | Commentaires (2)
La grande bouillie
La pente À force d'être terrorisé par le fait de « juger », on a peu à peu créé une émétique atmosphère d'indulgence collective et réciproque où ne sont plus distingués les gens biens des enculés, les âmes droites des fourbes, les pécheurs repentants des professionnels du vice, les égarements des grosses dégueulasseries... Après tout « cela ne nous regarde pas » et, bien sûr, « ce n'est pas à nous de juger ». Évidemment, la bienveillance, le pardon, l'oubli et la magnanimité font partie des rapports humains et plus encore des liens amicaux, et nous serions tous encore plus seuls que nous le sommes si, un jour ou l'autre, nous n'en avions pas bénéficié ou ne les avions prodigué. Il n'en reste pas moins qu'à force de traiter de la même façon le mari fidèle et l'adultérin, la salope et la fille bien, le courageux et le lâche, le bonhomme et le mythomane, le militant et le charlot, le généreux et le pingre, la communauté ne joue plus son rôle de garde-fou ni de facteur d'amélioration de l'individu. Au contraire, elle tire vers le bas, puisqu'elle ne sanctionne plus ceux qui, en son sein, se laissent aller complaisamment à la pente naturelle de la constitution humaine : l'ordure. Veiller les uns sur les autres et se protéger, cela ne signifie pas « se couvrir » systématiquement comme de vulgaires petits voyous. Cela peut vouloir dire s'admonester, se mettre en garde, se secouer, se punir, se faire « rétrograder » et, parfois même, se faire mettre à l'écart, temporairement ou définitivement. Il n'y a pas de communauté sans risque d'en être exclu. Sinon ce n'est qu'un magma d'habitudes et de connivences. |
Source : A moy que chault!
11:55 | Lien permanent | Commentaires (2)
09/08/2013
Patte blanche
Il y a quelque temps je m'entretenais avec une collègue sur la crise grecque et de ses terribles conséquences sur la population notamment la frange la plus fragile. Cela ne faisait que quelques minutes que nous discutions quand elle s'est mise à me faire part de son inquiétude face à l'émergence de l'Aube Dorée. Son appréhension était-elle réelle ou feinte ? Le savait-elle d'ailleurs elle-même ? Je ne saurais le dire.
J'ai beau exécrer au plus au point le système dans lequel nous vivons actuellement, j'avoue que j'admire l'efficacité dont il a fait preuve pour inculquer ces automatismes chez le citoyen lambda ; même s'il dispose de tous les moyens nécessaires, c'est tout de même du bel ouvrage. Dès qu'une occasion permet une petite démonstration d'antifascisme, on la saisit sans hésiter. Peut-être sans trop savoir pourquoi, mais on ne sait jamais.
10:33 | Lien permanent | Commentaires (9)
08/08/2013
Musique (316)
Tourist
Your girl
Ghost Loft
So high
Loft Apartment
Someone's will (to have you)
17:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/08/2013
La nature se révolte
Il me semble qu'il est temps de lever le voile sur une menace qui pèse sur les habitants de nos campagnes : les attaques de hérissons !
Source : Women vs. Animals
21:19 | Lien permanent | Commentaires (14)
06/08/2013
Le jeu des deux images (192)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
22:19 | Lien permanent | Commentaires (7)
Allegro ma non troppo
Il ne fait aucun doute que les bévues, les passe-droits, la corruption, l'incurie, les mensonges, l'imprévoyance, sans parler des actions résolument anti-nationales, dont la classe politique se rend coupable actuellement la desservent. Mais est-ce si dramatique pour elle ? Il ne me semble pas que cela soit le cas ; l'écoeurement du peuple envers sa classe dirigeante lui profite paradoxalement. En effet, désabusée, la population se détourne inexorablement de la gestion de la Citée pour ne s'occuper que de sa sphère privée, qui plus est mise à mal par la crise, laissant une oligarchie liée par des relations plus ou moins avouables se faire élire et réélire sans réelle opposition. On comprend d'autant mieux pourquoi nos maîtres sont si attachée à la république et à la démocratie. Le temps jouant pour eux à court terme avec le remplacement de la population française, ils n'ont guère de risque d'être battus par la voie des urnes. Plus tard, quand les nouveaux venus devenus majoritaires désigneront les dirigeants du pays parmi les leurs il ne restera plus qu'à ceux qui n'auront pas trouvé leur place dans la nouvelle France à aller voir ailleurs. Chose seulement réalisable pour les élites cosmopolites et préparées, et tant pis pour les autres, ils n'auront qu'à s'adapter... et à se soumettre. Allons ! encore un petit effort, et si personne ne fait de fausse note, nous y sommes.
19:26 | Lien permanent | Commentaires (0)