03/02/2013
Les fantômes
Imaginons un instant que le plan du gang mondialiste qui a le pouvoir réussisse. Quels seraient les résultats de ce Grand mélange tant désiré ?
Un monde multiculturel bâti sur la trame d'une infinité de lois pour que personne, pas un groupe, pas un seul individu aussi marginal soit-il n'ait l'impression d'être en infériorité par rapport aux autres, avec pour corollaire les passe-droits et le clientélisme. Un monde dominé par les membres d'une caste boboïde et apatride sans dieu ni maître (enfin !), et interchangeables quelque soit leurs pays d'origine ; avec au-dessous, ce qui avait été la classe moyenne, maintenant fragilisée à l'extrême et n'aspirant qu'à s'élever en copiant le moeurs de leurs suzerains mais ne faisant de ce fait que s'inféoder un peu plus au système. Une immigration toujours fraîche pour effectuer les tâches ingrates sans faire de bruit, car au bout de quelques années on sait qu'elle s'en ira majoritairement garnir les zones de non-droit où règnent les gangs et l'économie parallèle. Pauvres, riches, manuels ou intellectuels, on se doit de bouger géographiquement, aller là où se trouve l'argent pour les uns et la survie pour les autres ; et au diable les frontières ! Voilà pourquoi la nation doit mourir ! On gardera bien sûr quelques territoires folklorico-touristiques dans chaque pays pour que nous sachions encore que nous nous trouvons en Bretagne avec ses calvaires et ses bigoudènes ou à Cuba avec ses maisons coloniales et ses rouleuses de cigares mais pour le reste, vive l'architecture internationale. Et surtout, moteur de ce lupanar planétaire, que toutes et tous aient l'impression qu'il peuvent accomplir tous leurs désirs, en profiter au maximum, jouir sans entraves, si ce n'est pas ici c'est sûrement là-bas : allez un petit effort et vous y serez, et poussez les autres, s'ils n'ont pas compris tant pis pour eux !
Même si ce monde arrivait à fonctionner il me donnerait déjà envie de vomir, mais rien n'est moins sûr que sa réussite, car elle sous-entend un progrès continu, beaucoup d'argent engendré par une consommation effrénée et sans interruption. Et sinon ? Il ne restera que des individus acculturés, égoïstes et esseulés dans un champ de ruines : et avant que ne se reforment des groupes cohérents, des identités et des solidarités tout le monde se sera joyeusement étripé.
20:38 | Lien permanent | Commentaires (9)
02/02/2013
Mollusque, mon frère
Aliens des fonds marins est un étonnant documentaire de Jérome Julienne et John Jackson sur l'intelligence du poulpe :
18:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Musique (298)
Blue Foundation
Eyes on fire
Slowdive
Machine gun
Delilah
Never be another
08:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
31/01/2013
Histoire... (101)
À part quelques soldats allemands forcément fanatiques rarement cités, il a longtemps été dit qu'il n'y a eu aucune résistance contre l'Armée rouge après mai 45. Les populations trop heureuses d'être libérées du démon nazi ont accepté l'occupation soviétique et le pouvoir des états fantoches de l'est dans la joie et la bonne humeur. Pourtant il semble que cela ne se soit pas exactement déroulé comme on le raconte communément à l'image des Frères de la forêt qui combattirent jusqu'au début des années 50 dans les états baltes.
Pour en savoir plus : L'article de Wikipedia (à appréhender avec toutes les précautions d'usage) et une note sur le blog de Nicolas de Lamberterie.
Untsakad
Le ciel, la forêt et la neige ou quand la nature dessine le drapeau estonien.
19:44 | Lien permanent | Commentaires (7)
30/01/2013
B.A.
Madame la responsable de la vigilance citoyenne du quartier,
Partagé entre mon devoir d'éco-citoyen et l'impression pénible de porter préjudice à mon voisin, j'ai attendu d'avoir la confirmation de mes soupçons avant de vous écrire. Il y a quelques semaines, donc, alors que j'étais occupé à tailler ma haie, mon voisin a sorti sa poubelle pour la déposer dans le conteneur placé au bout de la rue. Il m'a alors semblé entendre légèrement tinter le contenu du sac qu'il tenait à la main, comme s'il contenait du verre. Si la chose n'avait pas été aussi grave, j'aurais sans doute oublié l'incident mais cette potentielle négation du tri sélectif méritait que j'y prête plus attention. Donc, j'ai fait en sorte de me trouver dans le jardin aux heures où mon voisin allait jeter ses déchets, et quelles ne furent pas ma surprise et ma peine en constatant à chaque fois le coupable bruit. Mon voisin paraissait pourtant un homme sérieux et responsable avec qui j'entretenais d'ailleurs de très bon rapports mais les faits sont là : il n'utilise pas le conteneur adéquate pour jeter le verre. Je ne veux de mal à personne et j'espère qu'il saura vous donner une raison valable pour justifier ses actes lors de l'enquête que vous ne manquerez pas de mener, quoique je n'en vois malheureusement aucune.
Dans l'attente de la suite de cette triste affaire, je vous prie d'agréer, Madame la responsable de la vigilance citoyenne du quartier, l'expression de mes sentiments respectueux et dévoués.
17:45 | Lien permanent | Commentaires (7)
"La liberté c’est l’esclavage"
16:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/01/2013
Un peu de chianti ?
Jadis, j'étais alors un peu moins ours que maintenant, lors de soirées avec des connaissances boboïsantes il m'arrivait de dire par provocation et l'air de rien que j'aimais mon pays, parfois quand j'étais en forme je disais "la France". C'était d'abord le silence gêné garanti, comme si j'avais avoué que je jouais encore avec des Playmobils ou que je portais des bas résilles sous mon pantalon. Puis venaient les remarques amicalement condescendantes du style "Faut voyager" ou "Il y d'autres pays sympas", car évidemment, aimant mon pays je ne pouvais qu'être un ignare jamais sorti de mon trou, mais on ne pouvait pas m'imaginer nationaliste ; pas un samedi soir, pas devant une entrecôte.
19:01 | Lien permanent | Commentaires (2)