18/08/2013
Patatras !
Si la victime d'allusions de mauvais goût ou de propos peu compatibles avec la démocratie est un occidental blanc de base ou un personnage présumé d'extrême droite, on parlera de déclarations controversées, au pire. Par contre, si la victime est issue d'une minorité quelconque, on devra utiliser le terme adéquat de "dérapage", car ceci présuppose que le responsable des propos incriminés ne s'est pas trompé, que sa parole n'a pas dépassé ses pensées à cause de certaines circonstances, mais qu'il n'a fait que révéler son vrai visage. La conduite qu'il montre habituellement pour paraître normal n'est en fait qu'une démarche qui lui est difficile à tenir puisque contraire à sa nature ; donc, tôt ou tard, il dérapera et on verra la bête immonde qui se cachait plus ou moins bien derrière le masque démocratique. Pour s'en convaincre on se rappellera les "dérapages" récents au sujet des Roms de Jean-Marie Le Pen (deux fois) et de certains maires relevés avec gourmandise par la presse et les hommes politiques.
PS : J'ai d'ailleurs bien apprécié certains articles qui titraient quelque chose comme : « Le Pen dérape sur les Roms en parlant de leur présence urticante et odorante », ce qui laissait à penser que cette présence est aussi glissante.
19:29 | Lien permanent | Commentaires (7)
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : France
Le blog du Patrimoine carcéral des régions françaises
17:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/08/2013
Si c'est le psy qui l'a dit...
Depuis l'enfance, j'ai peur des tueurs. Comme tous les enfants, j'aurais dû avoir peur du loup mais, allez savoir pourquoi, j'avais peur des assassins qui, eux, existent pour de vrai. Recroquevillée dans mon lit, j'imaginais que l'un d'entre eux allait venir me trouver dans la nuit et qu'il ne me laisserait aucune chance. Cela m'empêchait de trouver le sommeil, qui fort heureusement arrivait quand même et m'emmenait loin de toutes ces horreurs. Les soirs d'hiver, en rentrant de l'école, je craignais de faire la mauvaise rencontre, la rencontre fatale qui mettrait fin à mes jours, me plongeant dans le nuit définitive. J'avais peur du noir, minuit était l'heure du crime, je tremblais dès le coucher du soleil. J'exagère à peine... En tout cas, j'étais obsédée par la peur d'être assassinée. Bien plus tard, grâce à la psychanalyse, j'ai compris que cette angoisse profonde venait de l'histoire de mon peuple, le peuple juif, qui a vu six millions des siens assassinés. De quoi donner des cauchemars à des générations d'enfants.
Agnès Grossmann
L'enfance des criminels – Marc Dutroux, Patrice Allègre, Émile Louis, Guy Georges...
10:32 | Lien permanent | Commentaires (15)
14/08/2013
Rabat-joie
Je parcoure Historiagames, un site consacré aux jeux vidéo historiques, et parmi les articles j'en découvre un intitulé AUSCHWITZ, L'USINE DE MORT. Ceci peut-être afin de calmer l'enthousiasme de certains qui s'identifieraient un peu trop aux forces de l'Axe dans divers jeux, on est jamais trop prudent avec le Mal.
08:05 | Lien permanent | Commentaires (2)
13/08/2013
Musique (317)
MS MR
Hurricane
Little Daylight
Overdose
NONONO
Pumpin Blood
18:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/08/2013
Un jour
Avant, il y avait le racisme, maintenant nous sommes devenus tolérants.
Avant, il y avait les puissants qui décidaient seuls, maintenant nous sommes en démocratie.
Avant, il y avait la misère du peuple à laquelle les riches étaient indifférents, maintenant c'est fini avec la république.
Avant, il y avait l'obscurantisme religieux, maintenant chacun est libre de croire ou pas grâce à la laïcité.
Avant, il y avait des guerres en Europe, maintenant nous sommes en paix avec la création de l'Union Européenne.
Avant, la majorité de la planète souffrait sous le joug colonialiste, maintenant c'est différent avec l'indépendance et les Droits de l'Homme.
Avant, le nationalisme était source de haine et de conflits, maintenant le mondialisme nous a appris à nous enrichir des autres.
Avant...
Chaque jour, aussi consciencieusement que les fonctionnaires du Ministère de la Vérité de 1984, l'éducation, les médias et les intellectuels nous récrivent une histoire de l'humanité à leur sauce. Ainsi, face aux difficultés du présent, il n'y a qu'à regarder le passé pour se dire que c'était bien pire avant et se rendre compte des avancées réalisées. Plus le temps passe et plus on nous sert un passé schématique et manichéen. Un jour, peut-être, un historien courageux et non conformiste se plongera dans les archives plutôt que de répéter sagement des lieux communs et constatera qu'avant n'était pas aussi noir qu'on le dit.
22:06 | Lien permanent | Commentaires (2)
La grande bouillie
La pente À force d'être terrorisé par le fait de « juger », on a peu à peu créé une émétique atmosphère d'indulgence collective et réciproque où ne sont plus distingués les gens biens des enculés, les âmes droites des fourbes, les pécheurs repentants des professionnels du vice, les égarements des grosses dégueulasseries... Après tout « cela ne nous regarde pas » et, bien sûr, « ce n'est pas à nous de juger ». Évidemment, la bienveillance, le pardon, l'oubli et la magnanimité font partie des rapports humains et plus encore des liens amicaux, et nous serions tous encore plus seuls que nous le sommes si, un jour ou l'autre, nous n'en avions pas bénéficié ou ne les avions prodigué. Il n'en reste pas moins qu'à force de traiter de la même façon le mari fidèle et l'adultérin, la salope et la fille bien, le courageux et le lâche, le bonhomme et le mythomane, le militant et le charlot, le généreux et le pingre, la communauté ne joue plus son rôle de garde-fou ni de facteur d'amélioration de l'individu. Au contraire, elle tire vers le bas, puisqu'elle ne sanctionne plus ceux qui, en son sein, se laissent aller complaisamment à la pente naturelle de la constitution humaine : l'ordure. Veiller les uns sur les autres et se protéger, cela ne signifie pas « se couvrir » systématiquement comme de vulgaires petits voyous. Cela peut vouloir dire s'admonester, se mettre en garde, se secouer, se punir, se faire « rétrograder » et, parfois même, se faire mettre à l'écart, temporairement ou définitivement. Il n'y a pas de communauté sans risque d'en être exclu. Sinon ce n'est qu'un magma d'habitudes et de connivences. |
Source : A moy que chault!
11:55 | Lien permanent | Commentaires (2)