statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/10/2015

Champ d'étoiles (27)

Mercredi 11 août 2004

Burgos

Temps beau au départ de Bordeaux, couvert et venteux à Burgos.

Je prends le TGV à Bordeaux en 1re classe, je pars sans m'informer et il ne reste que plus que ça. L'albergue à Burgos est faite d'un préfabriqué en bois et de tentes. J'ai la dernière place dans le préfabriqué, j'ai de la chance. On me donne aussi la liste des refuges sur le Chemin, ça peut être utile. Visite de la ville. La cathédrale est époustouflante en taille et en richesse. 

n.jpg

Le Cid et sa monture (pas le scooter qui lui appartient à un policier)

15/10/2015

Champ d'étoiles (26)

Dimanche 17 août 2003

24me étape (10me de cette année) – De Atapuerca à Burgos - Environ 22 km

Temps couvert puis variable.

Départ avec Danielle, JP et Nico. Très rapidement on aperçoit les lumières de Burgos en contrebas. Danielle se fait semer. L'arrivée par les faubourgs est pénible. Je convaincs Nico de profiter d'être dans une grande ville pour renvoyer certaines affaires car il est trop chargé. Mais nous sommes dimanche aussi je les lui prends. Je lui renverrai par la poste à son retour à Paris. Nous nous séparons avec des embrassades, ils essaient de me persuader de continuer avec eux. C'est vrai qu'on formait une bonne équipe. Gare de Burgos, un train part dans une heure (1re classe). Je devrais être à Bordeaux vers 21h.

C'est fini pour cette année.

Tsunami

inondations.jpg

Champ d'étoiles (25)

Samedi 16 août 2003

23me étape (9me de cette année) – De Belorado à Atapuerca- Environ 29 km

Temps couvert avec de petites pluies.

Parti tôt (6h30) avec Danielle et JP. Je suis en super forme et je regrette de devoir bientôt me séparer de mes compagnons de route avec qui je m'entends bien et passe de très bon moments mais j'ai prévu de repartir pour Bordeaux une fois arrivé à Burgos. Nous traversons une jolie forêt de chênes où il y aurait des loups. Nous n'en voyons pas la queue d'un. Arrivés au monastère de San Juan nous faisons une halte. Discussion avec Hélène, une Française de 18 ans. Faut-il dormir ici ou continuer ? On se demande si les refuges de la prochaine étape ne seront pas complets et aussi où est passé Nico. On finit par choisir de repartir. On fait la route avec Margrit et Hover (?), un couple d'Allemand. On retrouve Nico.

Arrivé à Atapuerca il y a un refuge public de 19 places et un privé de 20 places. Nous choisissons le second, "La Hutte", où il n'y a que 2 personnes. C'est une vieille bâtisse avec une structure en bois et une charpente apparente. On s'y sent bien. Il y a un mariage avec beaucoup de monde. Cela nous distrait un peu car à part le superbe paysage le village ne donne pas grand chose à voir. Le soir nous mangeons au restaurant divinement pour 6 € (grosses portions). Excellente journée : en forme, compagnons agréables et cadre super.

l.jpg

La vue depuis "La Hutte"

 

14/10/2015

Champ d'étoiles (24)

Vendredi 15 août 2003

22me étape (8me de cette année) – De San Domingo de la Calzada à Belorado - Environ 26 km

Temps couvert en matinée.

Parti tardivement, je mets 7 heures pour faire l'étape en prenant mon temps. Arrivé, je choisis une auberge privée grand confort (7 €).

Plaza Mayor je retrouve Danielle, JP et Nicolas à la terrasse d'un bar avec Noemi et Raquel deux jeunes Espagnoles. Nico me demande si on a dû me réveiller et me chasser à l'auberge précédente vue l'heure tardive à laquelle j'arrive. Il est descendu à l'auberge publique, les deux autres Français sont à la même que moi.

Sieste, balade (pas de peau de serpent dans la chapelle du couvent malgré ce qui est inscrit sur mon guide) et restaurant le soir avec JP et Nico. En terrasse, il fait un peu trop frais et je dois aller chercher un sweet dans mon sac au refuge pour pouvoir apprécier le dîner avec mes compagnons.

Champ d'étoiles (23)

Jeudi 14 août 2003

21me étape (7me de cette année) – De Najera à San Domingo de la Calzada - Environ 21 km

Ciel voilé.

Levé à 5h00, je fais le chemin avec Aki. On a parlé de tout en mauvais anglais, société, sport, cinéma, littérature... Il tente de m'apprendre quelques mots de japonais que j'ai beaucoup de mal à prononcer.

Arrivé en forme à San Domingo un peu après 10h. Sur place il y a 2 refuges, je prends le deuxième. Une dame âgée qui parle un français parfais me reçoit. Le refuge est agréable. Box de 4 lits non superposés. Mon voisin est un Turinois avec une entorse, il a eu le droit de rester une nuit supplémentaire. Nicolas est là aussi avec une jeune Française. Danielle et JP sont dans l'autre refuge. Visite de la cathédrale puis restaurant. Discussion avec un Américain que je prenais précédemment pour un Espagnol et d'un Irlandais séminariste.

Tiens, ça me revient : hier, sur le Chemin qui menait à Najera j'ai échangé quelques mots avec une jeune pèlerine Suisse qui venait en sens inverse, elle fait l'aller-retour de chez elle à Santiago à pied. C'est la première personne que je rencontre à le faire.

13/10/2015

Je plussoie

Dans les crises politiques, le plus difficile pour un honnête homme n’est pas de faire son devoir, mais de le connaître.

Louis de Bonald

 

Il y a des temps où il est impossible de bien faire.

Cardinal de Retz

 

Si le réactionnaire n’a aucun pouvoir à notre époque, sa condition l’oblige à témoigner de son écœurement.

Nicolas Gomez Davila 

 

Si tu te fais ver de terre, ne te surprend pas si on t'écrase avec le pied.

Emmanuel Kant

 

Parmi les figures de notre destin se trouve aussi celle que nous appelons le poste sacrifié, et nul ne sait si ce destin ne sera précisément le sien...

Ernst Jünger

 

A la racine de tout il y a un état de sensibilité. On s’efforcerait vainement d’établir la vérité pour la raison seule, puisque l’intelligence peut toujours trouver un motif de remettre les choses en question.

Maurice Barrès

 

Quand j’entrerai chez Dieu, c’est l’enfant que je fus qui me prendra par la main.

Georges Bernanos