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25/11/2015

Sites mal-pensants francophones (20)

Attention aux amalgames ! La liste suivante a été uniquement constituée dans un but informatif, y figurer n'implique en aucune manière être nécessairement en accord avec les idées défendues dans les autres sites en lien sur cette même liste... ni avec les miennes.

35 nouveaux liens partent rejoindre le Pandémonium

  1. Adieu vieille Europe

  2. Archives Associatives du Vexin

  3. Aristocratie de la désinvolture

  4. Au milieu des ruines

  5. Bastion des vraies valeurs

  6. Blanche Europe – Nationalisme français & Défense de la race blanche

  7. Brousse Royco

  8. Burdigala Presse

  9. Cercles Nationalistes Français

  10. Collectif-Oise

  11. Danny the God

  12. Darwin Kayser

  13. Dernier bastion

  14. Divergences Diurnes

  15. Doctor Mengel

  16. Henry de Lesquen 2017

  17. Hervé RYSSEN

  18. Hervé Ryssen – Les livres

  19. Institut de Formation Politique

  20. La fenêtre qui claque...

  21. La levée des voiles

  22. la Sentinelle du Continent

  23. Le blog de Stéphane Montabert

  24. Le petit coin du râleur – ainsi va la vie

  25. Le Recours aux Forêts

  26. Les amis du livre européen

  27. PAS l'Info

  28. Rochedy.fr

  29. Royal-artillerie

  30. Ruptures – Le nouveau Bastille-République-Nations

  31. Sobriété heureuse

  32. Sous le sabot fendu de Pan

  33. Sursum corda

  34. Vérité pour Tous

  35. WAR RAOK !

 

 

Musique (397)

Briana Marela

Dani

Woodkid Ft. Lykke Li

Never let you down

John Murphy

In a heartbeat

24/11/2015

Récifs

France, nation, drapeau, frontières, Occident, priez... C'est curieux tous mots qui ressurgissent devant le danger, prononcés par ceux qui semblaient avoir oublié jusqu'à leur existence, en étaient effrayés ou honteux, et ceci avec la diligente bénédiction de la République pourtant laïque, mondialiste et franc-maçonne.

Pourquoi nous serine-t-on en ce moment avec la nation alors que l'on parlait jusqu'à présent plus volontiers de pays ou d'Hexagone pour éviter le mot tabou ? Parce qu'une nation implique une notion d'unité absente des autres termes, nos adversaire le savent parfaitement. C'est utile en ces moments où le vivre ensemble cher à leurs yeux est mis à mal. Aussi accusent-ils les extrémistes de tout poil de chercher à nous diviser, de vouloir briser une union qui n'existe pourtant plus que dans leur cerveau malade ou corrompu. Mais les attentats n'ont rien diviser, ils ne font que souligner d'un épais trait rouge le morcellement irréversible de notre société. Tous les artifices rhétoriques et toutes les contorsions lexicales n'y seront pas plus efficaces à le contrer qu'une tentative de consolidation d'un mur croulant en y ajoutant des couches de peinture supplémentaires. Tout au plus cela camouflera un temps la béance des fissures et trompera le crédule resté à proximité.

Une partie des nôtres se fait actuellement piéger par ce chant des sirènes aux accents nationalistes. Qu'attendent-ils donc ? Je l'ignore et le savent-ils eux-mêmes mais leurs espoirs se fracasseront immanquablement contre le cynisme de la réalité politicienne. Naufrage qui aura tout de même l'avantage de révéler l'immense naïveté d'une partie de la dissidence.

Car il ne faut pas s'y tromper, si les choses rentrent dans l'ordre on oubliera très vite la nation, ce gros mot, parce que toute unité réelle se fait au détriment d'éléments inassimilables. Passé le matraquage médiatique de l'état d'urgence et ce qu'il reste de peuple pourrait s'en souvenir. Par précaution on reparlera d'Hexagone, simple aire sans âme que l'on traverse, que l'on occupe ou que l'on quitte sans contrainte affective.

Après tout, alors qu'il existe encore, semble-t-il, un "territoire" national ne parle-t-on déjà d'"espace" européen ?

 

Colibri

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

Légende amérindienne

L'Empereur Palpatine ou Maître Yoda ?

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23/11/2015

On a failli les oublier

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Peut-on mieux le dire ? (2)

Génération Rantanplan 

Lorsqu’une nation est aussi férocement et sauvagement agressée, on s’attendrait à sentir le sol et les murs de la maison commune trembler sous la violence du rugissement de colère et de rage de son peuple, terrifiant cri de la bête blessée relevant la tête dans un violent soubresaut d’orgueil et de courage pour mordre sans pitié la main qui l’a frappé.

Or, depuis vendredi dernier, l’atmosphère n’est saturée que d’un long miaulement femelle, un vaste gémissement tragique et pleurnichard, un immense sanglot fienteux expurgé par des millions de bouches tremblotantes et hagardes, postillonnant spasmodiquement leur incompréhension terrorisée.

« Mais pourquoi nous ? Pourquoi nous ? » répète inlassablement le bobo libéral-libertaire recroquevillé en position fœtale sur la moquette 100% fibres naturelles de son loft rénové du 11e arrondissement. « Pourquoi moi et mes frères, pourquoi mes semblables, ces gens bien éduqués, tolérants, ouverts, antiracistes jusqu’à l’extrême limite du trognon, écolos-sympas et gay-friendly ? ». Entre deux crèmes de jour et un tri sélectif, il s’interroge profondément. Et il a raison. En effet, pourquoi frapper la génération bisounours, celle qui aime tout le monde sauf, bien sûr, les sales fachos et, bien entendu, ses ignobles ancêtres obscurantistes et esclavagistes ? Pourquoi eux, qui ne cessent de répéter que l’Islam est une religion de paix et de fraternité qui a toute sa place en Europe, eux qui étaient prêts à toutes les acceptations et les reptations pour ne pas froisser la susceptibilité de nos hôtes mahométans, glorieux rédempteurs de toutes les vilénies et de toutes les tares d’un Occident criminel ? Pourquoi eux qui ne demandaient pas mieux que de faire de nouvelles pipes aux Muzz et autres minorités de tous poils ? A l’horreur, s’ajoute donc l’injustice. Inimaginable. Insupportable. Si au moins ils avaient liquidé Marine, Zemmour ou Houellebecq, il y aurait une logique, une cohérence. Mais là ? C’est le camp du bien qu’on attaque, ce sont ceux qui avaient tous les brevets de citoyenneté mondiale et d’amour sans frontières qu'on assassine. Scandale dans le scandale, abomination dans l’abomination ! Comment peut-on haïr à ce point des gentils ? Face à cette interrogation déstabilisante, empressons-nous d’ajouter des fleurs dans nos cheveux et allons vite nous trémousser à Bastille sur du John Lennon, transe cathartique et expiatoire pour somnambules trop soudainement éveillés et désirant retourner au plus vite dans les limbes cotonneuses du sommeil médiatico-bien pensant. La narcolepsie, ultime remède au réel. Ressortons aussi les vieux drapeaux « Peace and love » mités, les arcs-en-ciel délavés, et dégueulons d’un amour si général, si global, si diffus, si incantatoire, qu’il devient sans consistance ni objet. On n’aime plus quelqu’un ou quelque chose, on aime tour court. Même ce qui nous tue. J’aime tout parce que je ne suis plus rien. Suicide collectif et festif par overdose d’amour universel.

Source : A moy que chault!