28/05/2020
Ici et maintenant (2)
Que la nation disparaisse dans l'indifférence générale, que le pays de ma jeunesse ne soit plus qu'un souvenir de plus en plus flou, que tout ce que j'aime s'étiole sans que je puisse rien n'y faire, que mes compatriotes soient devenus de parfaits étrangers pour moi, que tous ceux qui prétendent parler au nom de la France me soulèvent le cœur à leur simple vue j'arrive à le supporter, sinon à l'accepter. Après tout n'est-ce pas simplement le triste sort des vaincus de l'Histoire ? Mais que chaque jour des lâches, des abrutis et des ordures nous salissent, crachent sur nos morts et nous donnent des leçons de morale je ne m'y ferai jamais.
13:15 | Lien permanent | Commentaires (14)
Musique (540)
Skoll
Unità di attacco Shikishima
Unità di attacco Shikishima
Sto guardando rapito il mare dai cinque colori
La nostra formazione salì di migliaia di metri
Dal respiratore bianco fluì l'ossigeno che ci ristora
Perché sia il nostro ultimo cibo, domani non vedrò domani, domani!
Tu danzerai indossando il vestito più acceso!
Dormi e verrò a spiegarti la strada che ho preso!
E piangerai ora che il tuo volto è indifeso, ma danzerai per me!
Spingo i motori al massimo, è la velocità suprema
I bombardieri che sono nemici, sono in volo come sciame d'insetti,
Ma io ho soltanto un obbiettivo: il lift della portaerei
Ormai è chiaro che il coraggio altro non è che guardare, guardare!
Tu danzerai indossando il vestito più acceso!
Dormi e verrò a spiegarti la strada che ho preso!
E piangerai ora che il tuo volto è indifeso, ma danzerai per me!
Tu danzerai indossando il vestito più acceso!
Dormi e verrò a spiegarti la strada che ho preso!
E piangerai ora che il tuo volto è indifeso, ma danzerai per me!
Unité d'attaque Shikishima
Je regarde rapidement la mer des cinq couleurs
Notre formation a grimpé de milliers de mètres
Le respirateur blanc nous a nourri d’oxygène
Parce que c’est notre dernier repas, je ne verrai pas demain, demain !
Tu danseras dans la robe la plus vive !
Dors et je viendrai t’expliquer le chemin que j’ai pris !
Et tu pleureras maintenant que ton visage est vulnérable, mais tu danseras pour moi !
Je pousse les moteurs au maximum, c’est la vitesse suprême
Les bombardiers ennemis sont en vol comme un essaim d’insectes,
Mais je n’ai qu’un seul objectif : l’ascenseur du porte-avions
Il est clair maintenant que le courage n’est rien d’autre que regarder, regarder !
Tu danseras dans la robe la plus vive !
Dors et je viendrai t’expliquer le chemin que j’ai pris !
Et tu pleureras maintenant que ton visage est vulnérable, mais tu danseras pour moi !
Tu danseras dans la robe la plus vive !
Dors et je viendrai t’expliquer le chemin que j’ai pris !
Et tu pleureras maintenant que ton visage est vulnérable, mais tu danseras pour moi !
(Traduction : Reverso & Pharamond)
09:54 | Lien permanent | Commentaires (26)
27/05/2020
Aéronefs (53)
Sur Les Rhabilleurs on peut lire un bon article sur la Seikosha Tensoku Type 19, la montre des pilotes de l'aéronavale japonaise lors de la Seconde guerre mondiale. On en trouve encore des originales à vendre sur le net pour plusieurs milliers d'euros. La marque horlogère G. Gerlach a en projet d'en commercialiser une reproduction.
21:02 | Lien permanent | Commentaires (4)
La vie et l'honneur
« La vie vaut-elle plus que l’honneur ? L’honneur plus que la vie ? Qui ne s’est pas posé une fois la question ne sait pas ce qu’est l’honneur, ni la vie »
Georges Bernanos
Scandale de la vérité
Je ne suis pas certain de savoir grand-chose sur la vie et sur l'honneur pourtant je me suis posé ces questions à de nombreuses reprises et je me les pose encore sans pour l'instant avoir pu leur trouver une réponse définitive.
16:14 | Lien permanent | Commentaires (4)
Les bêtes (17)
La publicité envahit notre quotidien alors autant qu'elle se rende utile. Grâce à elle nous pouvons aider à nourrir des animaux dans le besoin en quelques clics. Comme il m'arrive d'oublier de le faire j'ai ajouté un lien vers Animal Webaction sur la colonne de gauche du blog. Il existe bien d'autres sites fonctionnant sur le même principe ; le billet Un petit geste pour de grandes causes du blog De la chenille... au papillon en répertorie plusieurs. Pour ce qui est des dons pécuniaires je conseillerais plutôt les associations locales.
14:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/05/2020
C'est vu (38)
Il y a pire que le cinéma français actuel, c'est le cinéma d'animation français actuel. Tous les moyens y sont bons pour préparer nos enfants à être de futurs citoyens du monde parfaitement perméables à toutes les fantaisies bien-pensantes. Malgré mon aversion pour toute production hexagonale je me suis risqué à regarder Le voyage du prince de Jean-François Laguionie et Xavier Picard.
Je résume et je spoile. Dans un monde peuplé de singes un prince vieillissant parti en guerre contre je ne sais qui voit la glace se briser sous son cheval et engloutir son armée - d'après les costumes et l'équipement des troupes l'évolution de cette civilisation doit être équivalente à la Renaissance européenne. Il s'échoue sur la rive d'une cité-état où il est découvert par Tom le fils adoptif d'un couple de scientifiques ostracisés pour pensées divergentes - le mari croit qu'il existe d'autres civilisations - qui occupe clandestinement le muséum d'histoire naturel abandonné. Grâce à l'adolescent le prince qui reprend peu à peu des forces arrive à communiquer - comme il est de rigueur dans les films édifiants les jeunes sont plus savants que les savants. Pendant que la femme du couple essaie des désherbants pour lutter contre l'avancée de la jungle qui enserre la ville - « Certains disent que [la forêt] se venge à cause de l'extension de la cité » selon les dialogues tout en légèreté - et que le mari prépare un rapport pour prouver sa thèse de mondes au delà des mers afin de réintégrer l'Académie le fils amène sans rien dire le prince découvrir la ville. Dans un société arrivée au début de l’ère industrielle la population habite des immeubles et travaille pour consommer et se distraire le soir alors que le pouvoir - invisible - essaie de leur faire peur rendant nécessaire les serrures aux portes alors que le crime n'existe pas - non, je n'invente rien. Après un tentative d'assassinat manqué - je ne sais pas comment - du prince par la mère qui a peur d'être sanctionnée si son mari échoue dans son projet nous retrouvons le scientifique visionnaire et le prince devant l'Académie. Elle refuse bien sûr de croire que notre héros vienne d'ailleurs, puis une fois convaincue - j'ai oublié comment - qu'il viendrait effectivement d'au delà des mers prétend qu'il est inférieur. Inférieur et dangereux dès que quelques armes de son armée échouées sur la plage sont amenées devant l'assemblée. Le prince est mis en cage dans un zoo, mais est libéré par Tom et deux copains – heureusement qu'on peut compter sur les jeunes. Le prince et l'adolescent s'enfuie dans la jungle après des adieux à la mère - quid de son mari. Dans la forêt Tom sent que leur salut est en haut et ils escaladent tous les deux un arbre et se retrouvent dans une société d'écolos bobos végétariens et pourtant très évolués qui ne tirent leur énergie que de la nature et ne font pourtant rien de la journée. Bien que comprenant le langage des oiseaux ce qui leur permet de suivre ce qui se passe en ville ils s'en contrefichent comme de leur premier smoothie. Le gamin reste et le prince qui s'est fait un avion qui bat des ailes en balsa s'en va.
Tout y est : tolérance sirupeuse, acceptation de l'autre forcément plus cool, charge contre le monde civilisé, relativisme culturel, jeunisme, anti-spécisme, écologisme béat, etc. Seul faux pas il n'y est pas question de féminisme, les seules guenons sont une gentille soubrette transparente et une scientifique matérialiste qui ne dépareillerait pas dans le département recherches de Monsanto et qui se rend coupable d'une tentative de meurtre - dans une société pourtant sans crime - même si elle reconnaît à la fin que sa victime est quand même sympa. Bien évidemment les critiques se sont pâmés devant tant de poésie et de subtilité.
19:20 | Lien permanent | Commentaires (4)
Dieselpunk (20)
12:30 | Lien permanent | Commentaires (15)