05/12/2020
Band of liberators
Netflix, jamais à court de mauvaises idées, propose la série The Liberator, une sorte de Band of brothers du pauvre. Ça raconte encore une fois le périple d'une unité de braves GI qui viennent libérer l'Europe de la botte nazie. Par manque de moyens on en a fait une sorte de dessin animé à partir de prise de vue réelle en studio. Pourquoi pas ? Mais quelle drôle d'idée de mettre un filtre façon toile de jute élimée pour vieillir le tout. Pour ce qui est de l'idéologie c'est à base d'héroïques soldats latinos et amérindiens combattant les méchants Aryens (d'après la bande-annonce, spécialistes de la charge banzaï). L'histoire s'arrête à Dachau, bien sûr ; la Seconde guerre mondiale n'a-t-elle pas été menée pour rendre le monde meilleur et seulement pour cela ?
19:01 | Lien permanent | Commentaires (22)
Commentaires
Il y avait des bonnes séquences dans "Band of brothers" ...
"pour rendre le monde meilleur ... ?" ... mais les krons restent ce qu' ils sont , krons de naissance :
Le "Comité 135" veille ! kronnerie à l' état pur ... Chronique des territoires occupés :
Étienne Aujean est un homme en colère. Et pour cause, ce médecin généraliste cannois a écopé le 17 novembre dernier d'une amende pour non-respect du confinement alors qu'il se rendait dans son cabinet médical. « J'ai montré mon attestation, mais l'agent m'a répondu qu'il me fallait une attestation employeur. Or, je n'ai pas d'employeur puisque j'exerce une profession libérale. Tous mes papiers étaient bien sûr en règle », peste le soignant dans les colonnes de Nice-Matin, vendredi 4 décembre 2020.
source : https://www.lepoint.fr/video/un-medecin-qui-se-rendait-dans-son-cabinet-verbalise-pour-non-respect-du-confinement-05-12-2020-2404329_738.php
Vu la bande annonce , c' est une bande dessinée ? rien sur l' opiniâtreté au combat de la division HJ en Normandie .. nous préfèrerons relire Jean Mabire .
Écrit par : EQUALIZER | 05/12/2020
EQUALIZER > Manu Ubu est au pouvoir.
J'avais beaucoup apprécié "Band of brothers" plutôt réussi et sobre.
Dans "The Liberator" on débarque en Italie cette fois.
Écrit par : Pharamond | 05/12/2020
Pas vu *Band of Brothers*, mais ai joué aux premiers *Call of Duty*, *Medal of Honor* et *Brothers in Arms*. Les différences ne doivent pas être considérables (bravoure surestimée, apologie du groupe au détriment du héros individuel, musique emphatique...). ;-)
J'ai vu récemment un montage résumant ce qui semble tenir lieu de philosophie à Netflix : la première légende est "L'Irlande telle qu'elle est", avec un rassemblement de gens roux (hommes et femmes) ; la seconde est "L'Irlande telle que la voit Netflix", avec un rassemblement de gens très, très divers et dont on devine aisément, pour certain.e.s, les passions.
Écrit par : Blumroch | 05/12/2020
Blumroch > "Band of brothers" est très regardable, il ne diabolise pas les Allemands et c'est déjà pas mal.
Netflix est spécialiste en série historique revisitée avec des femmes et des Non-Blancs à foison contre toute réalité.
Écrit par : Pharamond | 05/12/2020
@Pharamond : Ne pas diaboliser, c'est déjà excuser !
C'est pourquoi je me borne à revoir les films et séries que j'ai déjà, sans m'intéresser à l'excès aux nouvelles productions, sauf recommandations par la *bonne* presse : quand ils détestent, c'est que c'est probablement bien -- *John Wick*, *Le Mans 66* et *Alita Battle Angel*.
Écrit par : Blumroch | 05/12/2020
Blumroch > Il y a parfois d'heureuses surprises. Quant à "Alita" je n'ai pas beaucoup aimé cet éloge du transhumanisme sans imagination.
Écrit par : Pharamond | 05/12/2020
@ Pharamond
Je vous cite, mon ami "dans ze liberatore, on débarque en Italie"
Mais qu'a donc fait l'Italie pour mériter un tel opprobre ?
Je vous le demande
Vous ussiez pu dire"avec ze liberatore, on est en pleine séquence de thérapie comportementale dans l'Amérique des années 40"
Car oui, l'hystérie a été définie comme pathologie mentale à la fin du 19eme puis popularisée ensuite, d'où l'éclosion de la psychanalyse aux states dans l'après guerre ( la première) , cela perdure depuis
Pas que les states, le mondentier, et plus particulièrement l'argentine
La psychanalyse s'est ensuite agrémentée ( ou s'est vue adjoindre par la force des choses) de diverses thérapies comportementales, sophrologie et autres orvietans
Il est aisé pour nous qui sommes sains d'esprit ( enfin presque) à peu près équilibré, sceptiques, agnostiques et tout ce qu'on voudra, de nous gausser de ces pratiques qui évoquent le vaudou et la santeria, avec des grosses Fatoumata qui se roulent par terre et un televangeliste qui admoneste le démon ("sors de ce corps, au nom de rhésus,sors et ne reviens jamais !")
Il reste toutefois vrai que ces personnalités frustres agissent ainsi car elles ont une composante histrionique
Et que si dans l'antiquité gréco-latine, et aryenne, la maîtrise de soi était une vertu cardinale, il n'en est plus de même depuis l'invasion migratoire, comment en effet faire face aux frustrations du quotidien avec deux chiffres de QI, une éducation laxiste et une survalorisation de l'infantilisme et de la gynocratie ?
Il faut désormais"verbaliser ses émotions"( et comment tu fais, tu rédiges un PV?)
Il faut aussi "faire intervenir son corps"( tu le déconnectes du cerveau ? Corps et cerveau ne font qu'un, en principe, sauf chez les morts cérébraux justement)
Il faut bien évidemment"faire son deuil"( oui on l'attendait celle là, il me revient que lors d'une présentation théâtrale de Rostand"Ondine"- mais j'ai pas dîné ce soir là, ou bien fort mal- le régisseur avait eu l'idée, probablement d'avant garde, de faire intervenir une pleureuse kabile,binyuna, qui a entonné un chant funèbre de l'Atlas, ou plus prosaïquement de la casbah, cette discordance accoustique dans le tiatre vronzais.... c'était il y a dix ans, depuis j'y suis plus retourné,merde, pas envie qu'on m'impose pire, genre les rites necrophagiques de nouvelle guinée, ça c'était pour le deuil méditerranéen, qu'en sera-t-il lorsqu'on sera censé singer les pratiques mortuaires des îles Célèbes ou celles des mazdeens, qui, je vous le rappelle, consistent à laisser les oiseaux sauvages manduquer la chair des morts)
Mais cela n'est rien
Il faut accepter ça et surtout, éviter de prononcer le mot maudit"hysterie"
Car ce seul mot,banni des traités de psychiatrie moderne, caractérise le regard que porte l'homme sur la déconnance fumelienne
Cherchez dans le bouquin de référence ( de mon temps c'était le DMS 3 diagnosis of mental syndrome and disorders) vous n'y trouverez pas, et ceci depuis au moins 30 ou 40 ans, la moindre mention du terme"hystérie"
La simple constatation"cette femme est hystérique" ou"ce pédéraste est hystérique" peut vous valoir une plainte devant le conseil de l'ordre, et vos chose frères se feront une joie de vous enfoncer la tête dans le sable
L'hystérie est d'ailleurs corrélée à l'univers féminin, comme la santeria, le vaudou, les thérapies corporelles et comportementales, et il est très malvenu d'employer ce terme
Alors que la psychopathie, la psychorigidite,, les préoccupations obsessionnelles, elles, sont essentiellement du domaine masculin, et peuvent être employées larga manu pour définir la personnalité du prévenu masculin
Exemple, Fourniret était obsessionnel ( des gamines pré pubères, un peu comme un prophète célèbre) l'adjudant chef Chanal aussi ( lui c'était les jeunes appelés), et ils sont tous les deux psychorigides
Mais ne dites jamais, jamais vous m'entendez, qu'une telle est hystérique, vous risqueriez la mort sociale
Écrit par : Kobus van Cleef | 05/12/2020
L'excellent développement de l'ami Kobus van Cleef me fait penser à la formule parfaite qu'avait trouvée le grand Oscar pour définir la femme, même quand et surtout si elle se veut ou se croit mystérieuse : "a Sphinx without a secret"[1]. De fait, aucun secret dans la vieille formule latine, "Tota mulier in utero", solution d'une énigme qui n'existe pas.
[1] https://en.wikisource.org/wiki/Lord_Arthur_Savile%27s_Crime_and_Other_Stories/The_Sphinx_Without_a_Secret
Écrit par : Blumroch | 05/12/2020
Et la Covidhystérie c' est permis ? :-(
Écrit par : EQUALIZER | 06/12/2020
Kobus van Cleef > L'article Wikipédia existe toujours ;-)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyst%C3%A9rie#:~:text=L'hyst%C3%A9rie%20est%20une%20n%C3%A9vrose,crises%20%C3%A9motionnelles%2C%20%C3%A9ventuellement%20des%20phobies.
Blumroch > Diantre, les commentateurs de ce blog sont misogynes !
EQUALIZER > Vivement conseillé.
Écrit par : Pharamond | 06/12/2020
@Pharamond : Lucides, tout au plus, comme un Schnitzler, comme un Chevallier ou comme cet autre ayant relaté une jolie scène du monde d'avant :
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Je ne sais rien de plus ravissant que l’entrée dans un salon d’une femme jeune, élégante et jolie.
On était là trois ou quatre hommes, on était entourés de tableaux, d’objets d’art, on causait librement, sans contrainte, et l’ambiance était cordiale.
Elle est entrée -- !
Les hommes se sont levés comme si quelqu’un avait dit : -- "Fixe !"
-- la peinture s’est effacée, les objets d’art sont rentrés dans l’ombre et la conversation s’est brisée en tombant.
Elle accapare désormais l’attention comme elle paraît avoir confisqué la lumière.
S’en étant aperçu, elle dit que pour rien au monde elle ne voudrait déranger les hommes. Elle leur laisse à peine le temps de lui baiser la main et elle s’assied très vite sur l’un des trois fauteuils qui lui sont offerts.
Elle a lancé comme un défi sa jambe droite sur sa jambe gauche et elle pose à présent la pointe de son petit menton volontaire au creux de sa main gantée.
Elle remplit son rôle de point de mire à la perfection. Immobile, souriante à peine, elle a l’air de se mettre aux enchères -- et elle a le toupet de dire :
-- Continuez, continuez, je vous en prie. Ne vous interrompez surtout pas pour moi.
Et elle prend le visage attentif de quelqu’un qui peut tout entendre, tout comprendre et que tout passionne, même la politique étrangère.
Tant et si bien que l’un des hommes, ramassant les morceaux de la conversation rompue, s’applique à reprendre le fil d’un entretien qui semble n’avoir plus d’intérêt que pour elle.
Et elle écoute gravement ce qui se dit, tout en pensant : "Je crois que j’aurais tout de même mieux fait de mettre mon petit chapeau noir au lieu de celui que j’ai sur la tête."
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Écrit par : Blumroch | 06/12/2020
@ equalizer
covidstérie c'est bien trouvé
très bien trouvé , même
au moins un de mes associé en est atteint
plus par peur des reproches qui nous seront faits lorsqu'on aura une contamination au boulot
car il est établi que toutes les contaminations sont le fait du travail, pas de la faute a pas d'chance ni au cercle familial
@ blumroch
tota mulier in utero , c'est la formule latine qui clôt définitivement le débat (y en a-t-il eu un? apparemment oui)
@ pharamond
vous avez déterré une perle!
pharamond, archéologue des secrets cachés
Écrit par : kobus van cllef | 06/12/2020
@ blumroch
pas certain que le petit chapeau noir lui aille mieux
j'aurais plutôt vu, pas de chapeau, pas de vêtements, les gants et les bottes ok, bon , des liens ou des menottes, voilà, vendue au plus offrant
Écrit par : kobus van cleef | 06/12/2020
Pour le Kamerad Kobus van Cleef :
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Elle était juchée sur dix centimètres de talons, les épaules de son manteau étaient rembourrées à la mode, elle venait de faire faire sa permanente et ses racines, ses ongles étaient carminés sang-de-boeuf, ses yeux bleus s’ornaient d’une frange de faux cils, on voyait que son fond de teint était invisible, le rouge qu’elle avait aux lèvres en rectifiait les courbes -- et avouez qu’il faut être aussi fou qu’un homme amoureux pour dire à cette femme :
-- Dis-moi la vérité, c’est tout ce que je te demande.
Qu’elle laisse tomber ce manteau, descendez-la de ses souliers, qu’elle dépose ses faux cils, débarbouillez-la au savon, puis prenez entre vos mains son visage mis à nu, et vous vous apercevrez qu’elle avait maquillé un masque.
Le mystère en effet subsiste -- et l’on en arrive à se demander si, avec tous leurs artifices, elles n’avouent pas davantage.
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Écrit par : Blumroch | 06/12/2020
voilà
faisons tout tomber, manteau, chapeau (sauf si c'est une casquette à visière vernie comme dans portier de nuit), qu'elle garde cependant bottes et gants, ça ira très bien , sophistication résiduelle avec ma rudesse naturelle
Écrit par : kobus van cleef | 06/12/2020
Blumroch > Cette scène (tirée d'où, au fait ?) est plutôt à l'honneur de l'éternel féminin... et la nigauderie masculine.
kobus van cleef > "qu'elle garde cependant bottes et gants", un soupçon de fétichisme ?
Écrit par : Pharamond | 06/12/2020
@Pharamond : Face à elles, nous sommes trop faibles. Pas un hasard si *L'amour et l'Occident* n'a pas été écrit par toutes ces civilisations *autres* et "au moins égales, et plutôt supérieures". Et même à Rome... Juvénal avait bien raison, qui s'emportait contre l'emprise exercée par ces dames sur la société -- pourquoi régner *directement* sur le monde, quand on peut régner sur qui règne sur le monde ? (Marrant : ça rappelle la stratégie des chats.)
Guitry, who else ? ;-)
Écrit par : Blumroch | 06/12/2020
Blumroch > J'avais vu dans une émission sur un tueur en série que plus jeune et comme beaucoup de ses semblables il s'en prenait aux chats parce que ceux-ci ont quelque chose de féminin.
Écrit par : Pharamond | 06/12/2020
@Phara ... c' est aussi pour cette raison que je suis pour l' exécution de ces tueurs en série . Et même rien que pour celle-là , pour commencer , ce qui mettrait fin à un début de carrière dommageable pour ces dames . Dracon reviens !
Écrit par : EQUALIZER | 06/12/2020
Pas un soupçon de fétichisme
Toute la batterie
Assumée en plus !
Écrit par : Kobus van Cleef | 06/12/2020
J'approuve évidemment le Kamerad EQUALIZER. Un commentaire du billet "Peine capitale" le disait déjà :
Solon a eu tort d'abroger les lois de Dracon (Plutarque, *Vie de Solon*, XXII). "Quand on demandait à ce législateur [Solon] pourquoi il avait ordonné la peine de mort pour toutes les fautes, il répondait : "J'ai cru que les moindres fautes méritaient cette peine, et je n'en ai pas trouvé d'autre pour les plus grandes."" (Il était d'ailleurs trop humain : j'aurais trouvé de pires châtiments pour les pires des ordures.)
Écrit par : Blumroch | 06/12/2020
EQUALIZER > J'avoue avoir une répugnance particulière pour les tortionnaires d'animaux : ils allient la cruauté à la lâcheté.
Kobus van Cleef > Nous avons tous nos préférences ;-)
Blumroch > La Révolution dans sa grande bonté a supprimé toutes les fioritures pré-exécution.
Écrit par : Pharamond | 07/12/2020
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