01/07/2020
Histoire... (165)
Histoire et communication Jeudi 14 Mai 2020 Communiqué du Réseau citoyen du Cercle Normand de l'Opinion
Ceux qui affectent de mépriser l’histoire parce que c’est du passé et s’enivrent de communication parce que c’est du présent devront corriger le logiciel de leur compréhension du monde : un événement, qui touche de près Rouen et l’ensemble de la Normandie vient de leur en donner la preuve. Il s’agit du documentaire de RMC-découverte relatant les circonstances du raid aérien du 17 août 1942 de l’U.S. Air Force qui aurait dû endommager la gare de triage de Sotteville et qui, totalement raté, fit des dizaines de victimes civiles sur la rive droite de Rouen, à plus de 2 km de l’objectif. Les lecteurs de l’ouvrage de l’historien Paul Le Trévier (17 août 1942. Objectif Rouen. 1er raid américain sur l’Europe – Édition Comever – 2005) connaissaient dans le détail cette funeste opération, mais nombre de Rouennais en ignoraient les tenants et aboutissants. L’apport du documentaire de RMC*, réalisé par Emmanuel Amara, réside dans la projection de bandes d’actualité de l’époque, notamment de la conférence de presse qui suivit le raid, avec les interviews des promoteurs et des participants de ce bombardement-fiasco. Inutile de préciser que ce ne fut pas la tonalité de cette opération de propagande ! Et l’opinion publique normande, médusée, a découvert ce mardi 12 mai 2020 qu’on lui avait caché une sinistre vérité : les Américains ont menti quant aux résultats du raid, ils ont travesti la vérité quant à ses motivations.
Là où le passé devrait éclairer le présent, c’est sur le choix de Rouen par l’U.S. Air Force. La gare de triage était un prétexte, le choix de Rouen reposait sur la notoriété de la capitale normande, bien connue de l’opinion publique américaine (qui n’a pas attendu les événements de 1944 pour connaître de la France Paris, la Côte d’Azur et… la Normandie). Voilà une leçon à retenir de cette malheureuse affaire. Quoi qu’il en soit, retenons l’essentiel : pour des raisons politiques et de prééminence, le premier bombardement stratégique américain sur l’Europe a été expérimenté sur Rouen car il fallait convaincre l’opinion publique américaine que les États-Unis, mal préparés à cette guerre où ils avaient été entraînés (Pearl Harbor) étaient capables de « gagner la guerre » grâce à l’aviation… L’échec – au plan militaire – de cette opération a été nié et le mensonge a été d’autant plus avéré que l’on a « oublié » d’évoquer les pertes civiles. Ce fut, comme pour le bombardement absurde du Havre de septembre 1944, un véritable crime de guerre. L’histoire « officielle » étant écrite par les vainqueurs et la servilité des élites (sic !) aidant, il y eut une vérité officielle qu’il ne fallait pas mettre en doute. 70 ans plus tard, la véritable histoire apparaît. L’imprudente loi Avia récemment votée confie aux GAFA la possibilité de censurer les plates-formes internet, allons-nous subir des représailles informatiques pour avoir osé critiquer le dogme de la bienveillance américaine ?
C.N.O. Rouen, le 14 mai 2020 |
Source : TVNC - Terre d'actions et d'infos
* Il s'agit du documentaire 1942 : Rouen sous les bombes alliées d'Emmanuel Amara diffusé le 12 mai 2020 sur RMC découvertes
17:18 | Lien permanent | Commentaires (15)
Imagerie (5)
Les affiches néo-retro de Mads Berg et d’Émilie Grimpel ne sont pas mal non plus.
08:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/06/2020
La chute de Chabanville
La terre a tremblé à Bordeaux. Le candidat de la droite droitarde en place depuis 1947 a été battu par un écolo-gaucho*, le poulain de Juppé a été devancé par un presque inconnu au nom de chef goth. Qu'en déduire ? Primo, que Nicolas Florian s'y est pris comme un manche en faisant des risettes aux gauchistes pour continuer la politique adoptée en fin de mandat par son lourdaud mentor ; l'électorat, enfin celui qui s'est déplacé**, a tout de même préféré l'original en votant pour son outsider. Secundo, que les Bordelais dont certains nostalgiques accusent déjà le récent apport de Parisiens d'avoir fait pencher la balance vont devoir s'habituer aux délires progressistes d'une gestion rouge-rose-vert et dire adieu à leur tranquillité. Ce n'est pas le parti des baleines, des petits oiseaux et de l'air pur qui a pris les commandes, mais celui de l’immigration, des trafics et de l'insécurité. Tenez, en parlant de petits oiseaux j'ai pensé un moment mettre dans l'urne un bulletin fait maison avec un piaf un peu rigide aux ailes déployées et au profil aquilin histoire de traumatiser un ou deux employés municipaux, j'ai finalement préféré aller me balader dans la campagne et voir de vrais oiseaux, tant qu'il en reste.
* 46,48 % pour la liste de Pierre Hurmic contre 44,12 % pour Nicolas Florian
** seulement 36,93 % au premier tour et 38,33 % au second
18:33 | Lien permanent | Commentaires (66)
28/06/2020
Zut alors !
J'ai oublié d'aller voter aujourd'hui. Je suis de plus en plus sujet à ce genre d'étourderie et je crains que le phénomène aille en s’amplifiant. Tant pis, je vais devoir apprendre à vivre avec.
22:21 | Lien permanent | Commentaires (14)
26/06/2020
Polizei
Je discute avec une enseignante qui me parle d'un de ses élèves :
- Je lui ai dit que j'allais le surveiller. J'ai dis ça mais c'était bienveillant, je vais pas le fliquer façon Stasi.
Je n'en croyais pas mes oreilles, elle n'avait pas dit Gestapo. Certes les Teutons étaient toujours de la partie mais tout de même.
21:49 | Lien permanent | Commentaires (11)
Musique (544)
Ai vist lo lop
Chant traditionnel occitan du XIIIe siècle
Der kuninc Nabugodonosor
Danse allemande du XIIIe siècle
Danse hongroise du XIIIe siècle
20:17 | Lien permanent | Commentaires (38)
25/06/2020
Place aux professionnels !
Pour me rendre et revenir du travail j'emprunte un cours qui traverse un quartier de Bordeaux principalement peuplé d'étrangers, de néo-Français et de punks à chiens. Cet après-midi un petit attroupement bloque le trottoir et m'oblige à descendre sur la chaussée pour continuer mon chemin. Un coup d’œil en passant me laisse à penser qu'il s'agit d'une échauffourée qui a tourné court : deux jeunes hommes aux origines indéterminées dont l'un pleurniche sont maintenus à distance, personne n'a l'air blessé et ça braille dans une langue inconnue par moi. Je découvre aussi qu'une voiture de police est garée le long du trottoir à leur hauteur et je me dis naïvement qu'elle doit tout juste venir d'arriver et qu'elle va vomir dans la seconde ses occupants qui vont se précipiter afin de s'enquérir de la situation, voire procéder aux interpellations adéquates. Eh bien non, les deux policiers sont assis dans leur siège et observent la scène le sourcil froncé et l’œil concerné ; une sorte d'attentisme vigilant ou quelque chose du genre. Ces messieurs sont des professionnels et ont sûrement considéré cet incident que je prends un peu hâtivement pour un trouble à l'ordre public pour ce qu'il est : une pittoresque chamaillerie sans doute inhérente aux origines remuantes des protagonistes.
19:57 | Lien permanent | Commentaires (8)