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23/08/2022

Musique (625)

Sivan Talmor & Yehezkel Raz

When the Sunrise

Mindthings

Elle

 

Pyramide (3)

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17/08/2022

Pyramide (2)

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16/08/2022

Je plussoie (63)

"Le déracinement est de loin la plus dangereuse maladie des sociétés humaines, car il se multiplie lui-même. Qui est déraciné déracine. Qui est enraciné ne déracine pas."

Simone Weil

 

"Si vous écrasez un cafard, vous êtes un héros. Si vous écrasez un beau papillon, vous êtes un méchant. La morale a des critères esthétiques."

Friedrich Nietzsche

 

"Les possédants sont possédés par ce qu'ils possèdent."

Charles de Gaulle

 

"Voulez-vous connaître notre secret ? Parcourez nos faubourgs et regardez les antennes plantées en forêt très dense sur les immeubles. L’individu français est mort. Ou moribond. Il ne reste que la masse française, qui, chaque jour, reçoit sa vérité courant sur les ondes. De son réveil à l’heure du sommeil, elle est plongée dans un bain de propagande, sans posséder les connaissances, ni l’esprit critique qui lui permettraient de se défendre."

Pierre Gaxotte

 

"La beauté nous rappelle que nous sommes plus que de la simple matière et que nous aspirons à un sens extérieur à nous-mêmes. Et c'est pourquoi la modernité la déteste."

Dean Abbott

 

"L’homme n’est pas perfectible. Il est influençable, intimidable, dissuadable, encourageable, terrorisable, motivable, organisable, crétinisable, dressable, en un mot éducable. Mais on ne l’améliore pas."

Pierre Gripari

 

"On appelle islamophobie la méfiance instinctive de la chair à l’égard de la lame."

Renaud Camus

 

"Les moments très beaux sont toujours mélancoliques. On sent qu'ils sont fugitifs, on voudrait les fixer, on ne peut pas."

André Maurois

 

"L’affirmation pure et simple, dégagée de tout raisonnement et de toute preuve, est un des plus sûrs moyens de faire pénétrer une idée dans l’esprit des foules."

Gustave Le Bon

 

"Les actuels moutons de l’intelligentsia ne connaissent plus que trois crimes inadmissibles, à l’exclusion de tout le reste : racisme, anti-modernisme, homophobie."

Guy Debord

Amas cellulaire

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Source : yesterday

15/08/2022

C'est vu (44)

Prey de Dan Trachtenberg est le septième film de la franchise "Prédator". Cette fois-ci nous sommes en 1714 et c'est une jeune Comanche qui ne doit pas dépasser les 50 kilos avec tomahawk et mocassins qui se frotte au nemrod extraterrestre. Elle gagne à la fin après avoir affronté le machisme de sa tribu, de méchants trappeurs blancs, un ours pas très bien numérisé et les nombreuses incohérences du scénario.

Dans Malnazidos de Javier Ruiz Caldera et Alberto de Toro des Républicains et des Nationalistes s'allient contre des zombies lâchés par les nazis. Tout le monde en prend gentiment pour son grade à part les SS évidemment irrécupérables. Une comédie horrifique de plus à base de zombies, mais regardable et sans doute la seule sur fond de Guerre d’Espagne.

J'aime bien les films avec des dinosaures qui ont tendance a me rendre indulgent ; je dois pourtant reconnaître que Jurassic World : Le Monde d'après de Colin Trevorrow n'est pas bon du tout. Pour faire avancer péniblement un scénario sans doute écrit par un logiciel pas très performant qui a mixé tous les films de la franchise ce n'est plus Dieu qui sort de la machine, mais le panthéon de l'Olympe et de l'Asgard au grand complet. Hollywood n'en finit plus de rabâcher ce qui a fait son succès comme une vieille star sénile.

Carte blanche (46)

Laissée à Kobus van Cleef

Crépuscule des vampyrs et continent obscur

Première partie

Deuxième partie

Troisième partie

Quatrième partie

Cinquième partie

Sixième partie

Septième partie

Huitième partie

Neuvième partie

Dixième partie

Onzième partie

Douzième partie

Treizième partie

Quatorzième partie

Quinzième partie

N...nous arrange le coup, moyennant une pincée de minéraux bruts
et allez donc!
espérons que les suivants ne se montrent pas aussi gourmands...
on embarque donc dans un boutre, à moins qu'il s'agisse d'un sambouk, voire même d'un caïque
on est un peu surpris de la vétusté du rafiot, mais comme dit Blum "j'ai navigué sur bien pire, à Joinville lorsque je portais les couleurs du bataillon éponyme"
on le presse de questions, il préfère rester muet, nous n'en saurons pas plus
ce qu'on arrive à savoir, ou à piger, c'est que Simbad le marin, qui officie à la barre, est complètement largué
ça se couvre à l'est, ce qui n'est pas surprenant en ces temps de mousson, mais ce con là , au lieu de mettre le cap sur une terre proche , affronte direct le gros temps par la proue, en louvoyant puisque chaque fois qu'il se retrouve vent debout, la toile s'abat comme une merde de goëlan
mais fous donc à la cape, abruti!
tu parles....
lorsqu'il se décide enfin à virer de bord pour de bon, le désastre est consommé, les membrures de la barcasse ont déjà joué, le mat s'est abattu, ne reste que le tape-cul auquel nous tentons d'établir un semblant de toile, mais on est déjà dans le zyklon, hop le truc s'envole, on se plante en travers, une lame nous embarque par l'arrière, on roule bord sur bord, la vague suivante nous retourne, on chavire et on coule en un instant

Plus tard, beaucoup plus tard, le pasdar -matelot Darius ( prononcez dariouche) Pakrani, à bord d'une vedette des gardes côtes iranienne, le matelot donc, perçoit un scintillement dans sa lunette d'approche
Comme nos amis, la vedette a essuyé le grain, mais elle a survécu
Heureusement, sinon autrement, si elle avait coulé ou pire si elle s'était échouée sur une côte estrangere, ça aurait foutu un bordel pas possible,plaintes ternazionales,vituperations onusiennes et malgré tout démocratiques, menaces étatiques diverses
Avec le corollaire, familles des matelots emmerdées jusqu'à la moelle des os, assignation à résidence des rescapés,voire même prison
C'est pourquoi son pote, l'enseigne de vaisseau Mostafahi ( Cyrus de son prénom, prononcez cirouch') n'a pas lâché la barre pendant toute la durée du coup de tabaque, pas con le mec !
Il sait bien qu'il doit son grade aux bontées de l'Imâm du kortier,menfin faut pas abuser non plus ( d'autant que la fraîcheur de madame sa mère ne stimule plus l'homme de djieu dépeint plus haut, on se demande si sa petite sœur ne va pas être contrainte d'actionner ce généreux mécène ou bien s'il va pas falloir changer de mécène justement)
Cyrus en est là de ses réflexions, ça plus la nuit passée sur la dunette ( à peine un poste de pilotage de pêche promenade comme on en a chez nous), ça explique pourquoi il ne réagit que tardivement lorsque Darius lui signale la présence d'un amas de planches caisses et autres débris, à moins d'un quart de mile sur tribord
La sagesse voudrait qu'ils foutent le camp sans rien signaler
Pas vu pas pris
Ou l'équivalent dans la kultur Perse
Mais voilà, l'homme est un animal curieux et après une nuit dans la tourmente, les réflexes de conservation sont bien émoussés
Cap sur les bordilles, c'est sûrement un naufrage
Je signale ?
Surtout pas ! Imagine qu'il y ait un truc à récupérer....

 

Et dans une gerbe d'écume, la vedette vire sur tribord
Au bout de peu, le matelot énonce tristement "naufragés, cinq non sept, on aurait mieux fait d'ignorer, et en plus, les bordilles qui flottent ne valent rien, deux trois espars, une bouée... et dire qu'on perdra une journée à rédiger le rapport...."
Le cap'tain de la vedette est plus optimiste
"Y a des naufragés, on pourra peut être trouver un beau gosse dedans ?"
Il est temps de lever un secret, peut être honteux pour nouzautres ouest européens, hétérosexuels et, d'un certain point de vue, adorateurs d'Aphrodite, mais secret de polichinelle en ces terres où la femme, la fame,laaa faaammme, est banie de l'espace public, réduite à occuper l'espace privé en tant que mère, donc indésirable, enfin, qu'on ne peut pas désirer
Bref, ce secret qui n'en est pas un, le voici
Nos deux marins sont pédérastes, amants et amis par la même occasion
Ils s'en cachent, évidemment,car on connaît le sort des invertis dans les terres brûlantes du prophète, soit battus à mort, défenestrés, pendus, bref, j'aurais dit peu enviable
D'un autre côté, il faut bien que le corps exulte, et la manustrupation, si elle procure du fantasme et du soulagement, la manustrupation donc pêche très fort sur le versant diversité versus monotonie, voyez ?
C'est ainsi que nos deux marins, qui ont la tête du petit matelot Adriano Celentano de la gay pride de tel aviv ou de Berlin, maillot rayé, bronzage sans défaut, torses velus et dents brillantes, nos deux marins donc, envisagent avec soulagement l'arrivée de nouveaux partenaires
Et puis ça sera plus pratique, en effet,tentez une saillie expresse en gardant un œil sur le compas un autre sur le radar et le dernier sur le moteur....

 

bref, la vedette met en panne à une encablure à peine des naufragés
un ordre bref, le matelot couvre les nageurs malgré eux avec une moulinette à gros pruneaux, modèle antique certes, mais qui te découpe son homme d'une pression un peu appuyée sur la détente
c'est Simbad, le marin calamiteux qui grimpe en premier l'échelle de coupée improvisée
beau gosse, on peut pas le nier dans le genre local, yeux soulignés de khôl (mais après la trempette, ça lui fait d'étranges coulées, un peu comme une femme battue, voyez?), fine mostach' un peu équivoque, comme une conchita wurth, torse soigneusement épilé
Cyrus lui palpe l'entrejambe au passage, l'autre se laisse faire avec bonne volonté
mais si l'aspect du gus peut enthousiasmer les foules, ça n'est rien à coté de celui de Blum
là, Cyrus se sent fondre
grand, maigre et ....blanc!
blanc-blond, devons nous préciser
aryen, en somme
Cyrus se sent défaillir, il se mord les lèvres pour éviter de mordre celles de son vis a vis
il est vrai que la beauté se cache dans les détails, les fantasmes aussi, mais faut être monomane de l'amour homo pour voir en nos amis des objets de désir...
malgré tout, Cyrus redresse le buste et entreprend une fouille au corps
ses mais s'égarent, un truc dur, t'es content de me voir ou tu as un...?
perdu, c'est le deuxième terme de la question, l'ami, mano arriba!
et Blum de dégainer le makarov soustrait à Gogavline
lequel makarov après le temps passé dans l'eau, doit tirer des grenouilles, mais enfin, ça, pas moyen de le savoir, surtout pour nos deux marins de la république slamique, ils lèvent donc les bras au ciel
vous allez m'objecter que dans une vedette garde-côte l'équipage ne se limite pas à deux hommes
certes
un mousse se repose dans l'entrepont
précisons qu'il repose son fondement
oui, toutes les marines du monde fonctionnent comme des sociétés en miniature, c'est le plus jeune qui écope
d'ailleurs, il avait prévu de déserter, car il n'est pas certain qu'en se plaignant des assauts de l'enseigne de vaisseau et du matelot breveté, ce soit pas lui qui aie pas des ennuis, gardons à l'esprit que la mère du cap'tain est fortement liée à un imam de kortier
il voit là une occasion de faire d'une pierre deux coups, faire prisonnier les naufragés récalcitrants, liquider ses tourmenteurs et mettre leur élimination sur le dos de leurs invités
il se glisse donc vers le gaillard d'arrière, là où sont stockées les armes individuelles (fusils G3 en majorité, récupérés du temps du Sha)
ça pour être stockés, ils sont stockés
sous clé
exit donc la possibilité de faire des prouesses

 

son pied dérape sur un coran qui traînait là...alerté par le bruit, Blum le braque (encore une allitération riche), sans quitter des yeux nos deux invertis
lesquels ne mouftent pas
d'un simple mouvement du menton, il invite le mousse à se poser à terre avec les autres, le gosse se soumet

 

Tout ce petit monde se trouve à croupetons, sous la dunette, il y a Cyrus, Darius et, appelons le Abas, le matelot, plus le chat du bord, appelons le Hâtif, comme le djinn qui chante le nom des mourrants du lendemain
Je sais pas comment est le djinn en question mais le chat n'a pas l'air très batailleur, si c'est tout ce qu'ils ont a opposer aux rats....ratus norvegicus n'a pas trop de soucis à se faire
Pendant ce temps, les autres montent à bord, les trois demi soeurettes en dernier, et c'est trois fois Vénus sortant des ondes... ticheurte mouillé, longue chevelure dans laquelle les perles d'eau scintillent, bref, de quoi relocaliser Chypre dans le golfe persique

 

les esclaves n'haigres achetés à Zanzibar (à bon prix, je précise, les vendeurs, leurs frères de race, ont le sens des affaires), tous originaires du Kenya, font trempette au fond de l'océan ou servent de brunch à l'amicale confrérie des requins, espèce en péril s'il en fut, et donc intouchable, incriticable et surtout, surtout, protégée jusqu'à la moëlle des os
je suis certain que les organisations de protection de la nature pourraient faire un procès à notre négrier d'occasion, le Simbad amateur aux yeux soulignés (son aspect oscille entre celui de conchita saucisse et joni dipe dans pirates des caraïbes) de khôl, au motif d'une tentative de pescicide (encore un néologisme) par indigestion
pour l'instant, le bougre s'est accroupi avec les autres, il ne quitte pas des yeux Cyrus, prenant pour une manifestation de désir le rapide tripotage de paquet que l'autre lui a imposé de façon subreptice, lequel Cyrus ne quitte pas des yeux Blum
sur le mode chassé croisé pas amoureux (du moins pour l'un d'entre eux)
on tente de trouver un moyen terme, ou un truchement, ces langues orientales sont si fastidieuses lorsqu'on est pas locuteur habituel...
c'est Kobus qui s'y colle au moyen d'une carte et de forces gestes, il brasse de l'air, le bougre, incroyable!

 

Bon on est là, il pointe sur l'écran du radar de bord, nous tous, il mime une embrassade fraternelle avec les naufragés et les pasdars, on veut aller là, il se frappe le torse de la main puis pointe un lieu imaginaire loin vers le nord et l'est sur l'écran
Ce que vous devenez, ça vous regarde, il hausse les épaules, en avançant et en eversant la lèvre inférieure, mais nous, il se frappe à nouveau la poitrine, on veut aller là, il pointe derechef l'écran
Les quatre autres le regardent, incrédules, le marin nullissime et néanmoins n'haigrier, le matelot, l'enseigne et le mousse
Seul le chat du bord se lèche sous la queue puis se passe la patte derrière l'oreille, il va faire chavanne, comme on disait autrefois dans nos campagnes
Au bout d'un moment, devant l'air éberlué des persans, toute gloussante, Emesse fait le truchement
On aura la décence de ne point l'interroger sur ses connaissances,ni sur son passé, un gentilhomme prend l'existence comme elle se présente, et ses compagnes comme elles sont , avec noblesse ( au lieu de le faire à la cosaque, ce qui parfois, peut entraîner du ressentiment, et, plus sûrement, des échauffements, mal placés, en général)
Elle vient au rapport
"Ils peuvent nous balancer à un point connu d'eux seuls, mais ils exigent de nous accompagner, d'un autre côté,y a intérêt à faire vinaigre, ils ont déjà loupé une vacation radio et ce qui tient lieu d'amirauté doit déjà être à leur/notre recherche "
Ils veulent venir ? Plus on est de fous, comme on dit,allez banco, on lève le camp d'ici
Emesse traduit, les pasdars ne se tiennent plus de joie, comme le corbeau de la fable
Mais qu'est ce qu'il leur arrive, à ces crétins ?
Ils sont tout émoustillés de passer en occident et de pouvoir participer à la gay pride, ils ont déjà une idée pour un char qui devrait recueillir tous les suffrages, ils vous en remercient par avance et vous invitent par anticipation
Nous inviter ? À quoi donc ? À nous faire fumer le fion ? Plus souvent, ouais, qu'ils fassent route, pour le reste, Europe, pride et baqueroume de toute espèce, on avisera, le moment venu
Et sur ces fortes paroles, on met cap au nord

On fait un point rapide
On est censé être parti depuis Sallalha toutes voiles dehors vers l'orient, on se retrouve à l'orée du détroit d'Ormuz sur une vedette des gardes côtes iranienne , en grand péril puisque l'amirauté et les pasdarans peuvent nous choper à tout moment
On abat donc plein ouest vers le barhein en louvoyant pour tenter d'éviter les bouées acoustiques disséminées sur les hauts fonds et les radars de surface,. sacré boulot, mais l'EdV se l'est répété mille fois dans sa tête et lors de l'instruction pour les manœuvres d'infiltration du petit Satan
Car au delà il y a la saouderie, la saouderie et son régime corrompu,vendu au grand Satan américain, au Satan de première classe zionizte et, en règle générale, à tout ce qu'on déteste chez les Perses ( mais pas seulement chez eux)
La saouderie , quasiment l'unique objet de leur ressentiment, à la façon des tragédies du siècle d'or européen
Et donc voici nos pasdars, homosexuels de conviction, patriotes d'endoctrinement et marins d'occasion, qui foncent à 30 noeuds, abattant de bâbord à tribord en fonction de leurs souvenirs d'instruction et des repères mouvants qu'ils alignent de ci de là
Au bout de 10 nautiques, le moteur commence à chauffer, on peut le comprendre,l'EdV coupe donc l'arrivée des gazs, le bâtiment poursuit sur son ère dans une gerbe d'écume qui va en s'amenuisant
Là haut, un drone du grand Satan l'a repéré et plusieurs dizaines de milliers de kilomètres plus loin, un analyste du Pentagone, un pentaguy donc, s'en émeut, coup de fil est donc passé à l'amiral de la 6eme flotte
Lequel amiral, amical ou amoral, ça dépend du point de vue,flatte l'encolure d'une pouliche dans son box
Que la pouliche soit humaine, mineure, que l'amiral soit en uniforme d'Adam, que le box soit situé dans un bordel de Beyrouth, cela n'a rien à voir avec la suite des événements
Furibond, on ne dérange pas un amiral pour des vetilles pareilles, il se répand en invectives à l'adresse de l'analyste puis après un instant de réflexion, suggère à l'analyste de liquider la vedette et ses occupants, après tout,ne sommes nous pas les maîtres du ciel ?
Dans son bounquaire de l'Ohio, l'opérateur du drone entre les solutions de tir, la dérive du système, le poids résiduel de la bécane, appuie sur le bouton, un flash illumine son écran, c'est parti, missile largué....

 

l'image sur l'écran tremble,reflet des turbulences générées par le largage du bouzin , un bref moment puis un autre flash, détonation, colonne de fumée, mission completed
L'opérateur drone passe le message à l'analyste, lequel le relaie à l'admiral, il acquiesce, les yeux demi revulsés, engagé dans son histoire équine jusqu'au point de non retour
Dans les eaux du golfe, nos héros, leurs compagnes et l'équipage du garde côtes, ainsi que le chat et Simbad le crétin, ont ressenti la secousse du missile qui a détonné à 20 nautiques de là contre un pitroulier battant pavillon libérien, commandement philippin, armement maltais, équipage pakistanais, cargaison de 100 000 tonnes de brut saoudien, une synthèse capitalistique, depuis le chantier naval jusqu'à l'usine d'armement qui a sorti la bête qui l'a coulé
Interrogation, moues dubitatives, haussement d'épaule, qui a flingué qui, pourquoi, comment ?
Dans son silo de sa base de l'Ohio, l'opérateur drone se recharge une petite ligne de coke, de la bonne, directement d'Afghanistan en ce qui concerne la morphine base, puis passage mexicain pour le raffinage et l'élaboration du truc,revente en gros puis en détail par des économiquement faibles qui n'ont trouvé que ça pour subvenir aux besoins primaires dans le pays le plus riche au monde
Ceci explique peut être cela ?
En tout cas nos amis ne traînent pas dans les parages, ils devancent la pollution marine en longeant la côte des EAU puis abattent sur la côte saoudienne qui, comme tout pays autocratique, ont vu leur surveillance dévolue aux tribus locales