16/09/2013
Il y a : mort et mort
Il y a peu, le répugnant Claude Askolovitch affirmait à propos de Jacques Blondel, tué en essayant d'arrêter des braqueurs, qu'"il a transformé des petits voyous merdeux en assassins, c’est un gâchis terrible." Il faut tout de même avoir le cerveau faisandé pour appréhender un tel événement de la sorte, mais la pathologie est courante chez les pisse-copies. En suivant cette logique, on pourra affirmer tranquillement que le voleur en scooter amateur de joyaux est vraiment un sale type pour avoir changé un paisible bijoutier niçois en criminel.
19:07 | Lien permanent | Commentaires (5)
Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : France et Europe
16:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2013
Il me semble (56)
Il n'y a pas de complot pour la simple raison que tout se sait et que l'on peut trouver toutes les informations que l'on veut si l'on s'en donne la peine. Il reste à y croire ou pas. Un détail : si vous prenez le parti de vous rallier à certaines idées vous serez associé au Mal et cela peut être infiniment disqualifiant.
18:20 | Lien permanent | Commentaires (2)
7.62
Le générique de Lord of War d'Andrew Niccol :
Passons outre la morale selon laquelle de vilains hommes d'affaire en costume-cravate et gros cigare vendent des armes qui tuent des enfants. Le problème n'est pas dans l'arme mais dans celui qui la tient ; personne n'a jamais accusé de quoi que ce soit les fabricants des machettes homicides rouandaises.
15:19 | Lien permanent | Commentaires (2)
13/09/2013
Maison blanche, serviteur noir
Il parait que le film Le majordome a fait pleurer Obama, sans doute juste avant qu'il aille retourner lustrer ses missiles destinés à el-Assad fils. C'est émouvant. Sinon, on y trouve aussi Hanoï Jane en Nancy Reagan ; je ne sais pour vous mais moi ça me coupe toute velléité de visionnage.
Le Majordome: mensonger selon le fils de Ronald Reagan
Le film de Lee Daniels, inspiré de la vie du maître d'hôtel de la Maison-Blanche de 1952 à 1986, suggère un comportement raciste de la famille de l'ancien Président républicain à son encontre. Des accusations que Michael Reagan réfute. Le Majordome est un succès retentissant aux États-Unis, où il est en tête du box-office depuis sa sortie, il y a deux semaines. Le public a été touché par ce film inspiré de l'histoire vraie d'Eugene Allen, un majordome de la Maison-Blanche, qui a servi les présidents de 1952 à 1986. Il n'est pourtant pas du goût de tout le monde: le fils de Ronald Reagan (président de 1981 à 1989), Michael, a publié un édito énervé dans lequel il accuse Le Majordome de donner une image raciste de son père. «Vous avez pris la véritable histoire d'Eugene Allen [...] pour en faire un ‘film à message' cliché.», déplore-t-il sur Newsmax . «Je me suis trouvé dans les coulisses de la Maison-Blanche - plusieurs centaines de fois. J'ai rencontré et ai connu le vrai majordome, M. Allen, et je connaissais un tant soit peu mon père. Présenter Ronald Reagan comme un raciste parce qu'il était en faveur d'une levée de sanctions économiques contre l'Afrique du Sud est simpliste et malhonnête. Si vous connaissiez mon père, vous sauriez qu'il était la dernière personne au monde à pouvoir être qualifiée de raciste.» Pour étayer son point de vue, Michael Reagan énumère ensuite différents souvenirs comme autant d'arguments , comme cette fois où sa mère, Nancy, avait invité les Allen à dîner, et le fait que ce soit Ronald Reagan qui ait promu Eugene Allen maître d'hôtel. «Il m'est insupportable que quelqu'un essaie de suggérer que mon père était raciste. Lui et Nancy, et le reste de la famille Reagan traitaient M. Allen avec le plus grand respect», affirme-t-il. Un portrait mensonger Michael Reagan s'en prend également à la biographie d'Eugene Allen, revue de fond en comble par le scénariste, Danny Strong. «Devinez lequel des deux a grandi dans une Virginie sous le coup de la ségrégation, a pris un travail à la Maison-Blanche et est monté jusqu'au titre de maître d'hôtel, la plus haute position dans le service dédié à la Maison-Blanche? Devinez lequel menait une vie heureuse et paisible, et a été marié à la même femme pendant 65 ans? Et lequel avait un fils qui a honorablement servi au Vietnam et n'a jamais émis la moindre protestation durant l'ère pré- et post- droits civiques?», demande-il, décrivant alors le véritable Eugene Allen. Il poursuit, avec quelques spoilers à la clé: «Maintenant, devinez quel majordome a grandi dans une ferme de Géorgie, a vu son patron violer sa mère, puis son père s'élever contre ce viol, puis se faire tirer une balle dans la tête en réponse? Devinez quel majordome ressent si profondément la peine des injustices raciales de l'Amérique qu'il quitte son travail à la Maison-Blanche et rejoint son fils dans un mouvement de protestation?», faisant cette fois référence au personnage du film. Les «Libéraux de Hollywood» en cause Pour Michael Reagan, la faute est à chercher du côté des «libéraux de Hollywood»: «Les faits n'ont pas d'importance pour les propagandistes créatifs de Hollywood. La vérité est trop compliquée et pas assez dramatique au goût des scénaristes, qui pensent en terme de minute, pas de contexte, quand il s'agit d'un conservateur. Contrairement à ce que les libéraux de Hollywood pensent, mon père ne voyait pas les gens en couleurs. Il les voyait en tant qu'individus américains.» Réalisé par Lee Daniels (Precious, Paperboy), Le Majordome met en scène Forest Whitaker dans le rôle-titre, tandis que la présentatrice de talk-show Oprah Winfrey incarne sa femme. Michael Reagan et Nancy Reagan sont quant à eux interprétés par Alan Rickman et Jane Fonda. Il sortira en France le 11 septembre. |
Source : Le Figaro
20:10 | Lien permanent | Commentaires (1)
Méchant garçon (53)
- Bien sûr, ça ne change strictement rien à nos problèmes, mais tout de même, Jacquard même pas un mois après Vergès ça fait du bien.
19:50 | Lien permanent | Commentaires (7)
12/09/2013
Go, young man !
"Les internautes naviguent dans les corridors virtuels du cyberworld, des hordes en rollers transhument dans les couloirs de bus. Des millions de têtes sont traversées par les particules ondulatoires des SMS. Des tribus de vacanciers pareils aux gnous d’Afrique migrent sur les autoroutes vers le soleil, le nouveau dieu ! C’est en vogue : on court, on vaque, on se mondialise. On se troue de piercing pour avoir l’air tribal. Un touriste s’envoie dans l’espace pour vingt millions de dollars. « Bougez-vous ! » hurle la pub. « A fond la forme ! ». On se connecte, on est joignable en permanence. On s’appelle pour faire un jogging. L’Etat étend le réseau de routes : la pieuvre de goudron gagne. Le ciel devient petit : il y a des collision d’avions. Pendant que les TGV fusent, les paysans disparaissent. « Tout fout le camp », disent les vieux qui ne comprennent rien. En fit, rien ne fout le camp, ce sont les gens qui ne tiennent plus en place. Mais ce nomadisme-là n’est qu’une danse de Saint-Guy." Sylvain Tesson, « Petit traité de l’immensité du monde », Editions des Equateurs. |
Source : Zentropa
20:45 | Lien permanent | Commentaires (0)