27/11/2013
Sous influence
Dans 20 minutes, je lis à propos du film The immigrant de James Gray :
« Deux jeunes Polonaises débarquent à New York au début des années 1920. Alors que sa sœur Madga, malade, est sur le point d’être déportée, Ewa tombe sous la coupe d’un proxénète charismatique puis d’un magicien charmeur… » Déportée ? À Ellis Island les candidats à l'immigration étaient soit admis pour entrer aux États-Unis, soit gardés à l'hôpital de l'île pour une durée variable, soit renvoyés dans leur pays d'origine mais personne n'était déporté. Coroline Vié, l'auteur de l'article, a sans doute était influencée par le pays d'origine des héroïnes, Auschwitz c'est là-bas, et peut-être l'époque, après-tout la montée du nazisme c'est l'Entre-deux-guerres. C'est pourtant historique, à New-York on n'avait pas installé une rampe pour la sélection comme à Birkenau.
Plus bas, la même journaliste nous gratifie d'une critique de La Marche, le film de Nabil Ben Yadir, qui traite non pas de celle sur Rome avec le futur Duce mais de celle sur Paris en 1983 contre la racisme qui devait coulait des jours paisibles sur les bords de la Seine. Elle conclut par : « On aurait, certes, souhaité que les personnages soient croqués d’un trait moins appuyé, mais ce film généreux à défaut d’être subtil vaut surtout pour les valeurs qu’il défend et qu’il est toujours bon de rappeler. » Eh, oui ! mon bon Monsieur, cela fait longtemps que l'on se torche avec la qualité des films en France, seul le message compte et nous avons nos experts.
En bonus, je vous offre une image de La Marche, extraite du journal et sa légende
et une photo de notre critique cinéma tout en subtilité.
Je ne suis pas un adepte de la physiognomonie, mais...
18:49 | Lien permanent | Commentaires (7)
Musique (330)
Owl eyes
Paper planes
Caro Emerald
A night like this
Lady & Bird
Blue skies
18:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/11/2013
''J'ai vu tant de choses...''
J'ai revu Blade Runner de Ridley Scott, le DVD final cut. Ce n'est pas pour jouer les puristes mais cette version remasterisée et remontée selon les indications du réalisateur est une merveille. L'histoire, les décors, la musique ; pour moi ce film frise la perfection et ses quelques défauts ne le rendent que plus attachant. Malgré son âge, il n'a pas vieilli et la scène de la mort du réplicant Roy Patty m'émeut toujours autant que lors de la première vision, il y a longtemps maintenant. Curieusement, ses paroles me font immanquablement songer à notre civilisation. Parlant de choses fabuleuses, il conclut : « Tous ces moments se perdront dans l'oubli comme les larmes dans la pluie... Il est temps de mourir. »
(Cette scène n'est pas extraite de la version finale)
20:24 | Lien permanent | Commentaires (4)
22/11/2013
Sont forts ces nazis ! (50)
Regardez cette publicité pour une aimable caisse de retraite pour militaires.
Vous n'y voyez rien d'étrange ?
La silhouette du navire de guerre est totalement anachronique. À côté d'un char moderne, et d'engins volants du même acabit, le bâtiment représenté est... le Bismarck, le célèbre cuirassé allemand qui a donné des sueurs chaudes et froides à l'amirauté britannique en 41. Même si l'on se doit de reconnaître qu'un vaisseau de l'époque ça a plus de gueule qu'une de nos frégates furtives actuelles était-ce bien raisonnable de faire figurer une unité de la flotte maudite ?
20:17 | Lien permanent | Commentaires (7)
21/11/2013
Des gens
J'ai en collègue un modèle magnifique de boboïté. Elle m'avait déjà expliqué ne pas vouloir employer le terme "racaille" car elle le trouvait trop connoté, mais j'ai aussi découvert récemment qu'en tant que fervente adepte de la laïcité elle était intransigeante sur le port du foulard islamique dans les établissements publics. Son monde me semble bien plus exigu qu'elle ne l'imagine.
Dans mon quartier je croise de temps en temps un quinquagénaire de type maghrébin ; il est à vélo et porte barbe, bonnet de prière, djellaba et sandales. Dans ses yeux il y n'a rien de soumis ou de fuyant, au contraire on peut y lire une assurance certaine. Que peut-il bien penser de ce qui l'entoure ? Voit-il notre société comme un monde corrompu prêt à s'effondrer ? Les femmes comme des tentatrices dévergondées ? Les hommes comme des crétins incapables de se faire respecter de leur femme ? Je ne sais pas mais quand parfois nos regards se croisent j'ai l'impression que c'est la cas.
19:22 | Lien permanent | Commentaires (11)
20/11/2013
Récréation (63)
Ce qui suit sont des propos véridiques tenus en salle d'audience :
...ça fuse au prétoire !
Dialogue entre le président et un homme accusé d'avoir volé du champagne dans un supermarché : - Comment avez-vous procédé ? demande le magistrat. - J'ai glissé les bouteilles dans mon blouson. - Les huit bouteilles ? - C'était un grand blouson... *** Une victime : - Quand mon mari est à jeun et qu'il regrette ses insultes et ses coups, je lui explique qu'il est con comme ses pieds. Et ce n'est pas rien : il chausse du 46 ! *** L'avocat de l'accusé défend son client, soupçonné de vol : - Son père n'était pas là. Il a perdu les pédales. Mais le client n'a pas tout compris : - Mon père c'est pas une pédale ! Et je l'ai pas perdu, il est à l'étranger en ce moment. Faites très attention à ce que vous dites ! *** - Mon ADN était peut-être sur les lieux du braquage. Ok, pas de souci. Mais moi, je n'y étais pas. *** - Quand je dis au policier qu'un jour je lui péterai la gueule, vous appelez ça une menace ? Moi, j'appelle ça une promesse, lance l'accusé. |
Source : Le Nouveau Détective
20:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/11/2013
Un peu d'Hepatoum ?
L'ancien champion de boxe Brahim Asloum a visité l'exposition "Albums, BD et immigration 1913-2013", il résume :
« La France a toujours été une terre d’accueil sur laquelle chacun a de réelles possibilités de s’élever. L’exposition le montre bien, comme elle montre que l’immigration est bénéfique dans les deux sens : elle permet à des immigrants de se réaliser, et à la France de bénéficier de nouveaux talents qui contribuent à son rayonnement international. C’est du gagnant gagnant »
Mais notre sociologue du dimanche est aussi acteur, il joue dans Victor Young Perez de Jacques Ouaniche :
Ça sort demain.
Pour patienter, vous avez toujours le documentaire tout en nuances Hitler Apocalypse d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle diffusé ce soir. J'en disais déjà le plus grand bien ici.
Encore une petite faim ? Il reste encore La traque des nazis réalisé par la même fine équipe. C'est en suivant, même pas besoin de zapper. Voilà ! Mais n'y revenez plus !
21:42 | Lien permanent | Commentaires (0)