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12/09/2025

Pépiements (421)

Sur Le nouveau Présent Johan Hardoy nous raconte sa journée du 10 septembre à Paris.

« Bloquons tout » à Paris : bien plus proche de « Nuit debout » que des Gilets jaunes

11 septembre 2025

A quoi ressemblait Paris en ce jour de « Bloquons tout » ? En début d’après-midi, une ville beaucoup moins fréquentée qu’à l’ordinaire, que ce soit dans les gares de l’Est et du Nord, dans les rues (où les véhicules étaient plus rares) et dans le métro.

Bien qu’ayant appris qu’un rassemblement important avait lieu au Châtelet, je me suis rendu à République, où la place était occupée par des manifestants pro-palestiniens, des wokes et les inévitables collectifs d’immigrés sans-papiers — qu’il n’est pas question de bloquer ! Des cordons de CRS (je n’ai pas vu la gendarmerie) cernaient les lieux. Il était possible d’entrer sur la place mais pas d’en ressortir, sauf en prenant le métro resté ouvert, ce que j’ai fait.

Arrivé à la porte Saint-Denis, j’ai vu que les manifestants du Châtelet se dirigeaient en nombre vers l’Opéra. Le cortège était principalement composé de lycéens et d’étudiants marqués à gauche et à l’extrême gauche. Très peu de profils « Gilets jaunes historiques », pas de syndicalistes non plus. Le public de Nuit debout, en somme…

Bloqués par un cordon de CRS, les manifestants ont reflué progressivement vers la place de la République. Quelques barricades dressées avec des palissades de chantiers ont amené les forces de l’ordre à arroser une partie du cortège avec des gaz lacrymogènes, mais l’objectif de la police était de toute évidence d’encourager un mouvement vers la République en vue de contenir le rassemblement.

Sur la place même, de nombreux jeunes lycéens et étudiants scandaient quelques slogans propalestiniens — et, surtout, hostiles à la police. Je n’ai pas entendu une seule référence à Macron et à sa politique.

À 18 heures, la place a continué à se remplir, mais il était question d’autres rassemblements dans divers lieux de la capitale.

À 18h15, une forte pluie contre-révolutionnaire a dispersé plus de la moitié des contestataires qui sont partis par le métro toujours ouvert.

Vers 18h45, alors que le déluge s’atténuait, les plus virulents se sont regroupés au centre de la place. Quelques-uns ont traîné des poubelles pour les incendier, tout en dansant et en gueulant. Au bout d’une vingtaine de minutes, les CRS ont lancé des grenades lacrymogènes et procédé à quelques charges qui ont dispersé les intéressés.

Sur la place, quelques groupes ont encore joué au chat et à la souris avec la police. Les moins futés ont réussi à se faire interpeller alors qu’ils s’étaient approchés à deux ou trois mètres d’un cordon de CRS qu’ils insultaient copieusement.

Vers 20 heures, après quelques dernières grenades lacrymogènes au milieu de la place et sur la chaussée, où il n’y avait d’ailleurs plus personne, les derniers irréductibles ont quitté les lieux.

Au total, je n’ai pas vu d’affrontements physiques entre les manifestants et la police, qui était d’ailleurs beaucoup moins virulente que lors des manifestations de 2018-2020. Les lycéens et les étudiants contestataires constituent toujours un public sensible et il ne serait pas judicieux, politiquement parlant, de leur administrer un traitement similaire à ces « gueux » de Gilets jaunes en tirant sur eux à hauteur de visage en vue de les éborgner. La mort de Malik Oussekine, en 1986, est encore dans les mémoires policière et politique…

Johan Hardoy

 

11/09/2025

Pépiements (420)

Je savais que le 10 septembre n'aurait aucun effet bénéfique, mais j'aurai cru le mouvement plus suivi. La seule conclusion que l'on pourra en tirer c'est que la France est bel et bien en mort clinique. Le Système n'attend que le moment propice pour la débrancher ; cela ne saurait tarder.

10/09/2025

Un peu d'humour (107)

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09/09/2025

Pépiements (419)

Mais qu’espèrent donc précisément les participants aux journées des 10 et 18 septembre ? Moi, je n'espère plus rien alors j'irai travailler comme d'habitude.

08/09/2025

Pépiements (418)

J'essaie de perdre un peu de poids en mangeant "léger" et cela m'a amené à faire un rêve assez amusant – a posteriori – dans la nuit de vendredi à samedi :

Je participe à un banquet où les convives sont assis autour d'une grande table en U. Ils finissent leur plat principal et ont leur dessert – une sorte de génoise enrobé d'un coulis de couleur rouge – posé à côté de leur assiette. Je suis à l'intérieur du U et j'essaie de trouver mon dessert, mais à chaque fois que je crois le repérer un des invités me dit que c'est le sien. J'en arrive au bout de la table où une personne devant un plat à demi rempli d'une espèce de tiramisu – la génoise a dû se métamorphoser – annonce que puisque tout le monde est servi il va finir ce qui reste ; j'en suis assez dépité. Tout à coup tout le monde sort parce qu'on va tirer un feu d'artifice. Je suis le mouvement et à l'extérieur, alors qu'il fait grand jour, éclatent les premières fusées. Je m'en contrefiche car j'ai toujours faim.

07/09/2025

Pépiements (417)

En cette fin d'été je suis surpris par le nombre de touristes anglophones que je croise à Bordeaux. J'en viens à me demander si ce sont vraiment d'innocents vacanciers ou s'ils ne constituent pas plutôt l'avant-garde d'une réoccupation de l'Aquitaine que posséder leurs ancêtres. Ce qui se passe au Moyen-Orient et la mollesse – c'est un euphémisme – des réactions internationales a peut-être donné des idées à nos voisins d'Outre-Manche.

05/09/2025

Pépiements (416)

Que va-t-il se passer le 10 septembre ? Rien. Même l'hypothétique décès d'un membre des forces de l'ordre ou plus vraisemblablement d'un manifestant – puisqu'il a été prouvé que la perte d'un œil ou d'une main n'était pas vraiment grave – n'y changerait rien. Le Système ne peut admettre la démission de Macron ; cela créerait un précédent inacceptable. Il suffit de se souvenir du trône chancelant sur lequel étaient assis les monarques qui ont succédé à Louis XVI.