09/07/2025
Pépiements (387)
Au vu de ce que je vois trottiner en ville ces temps-ci la tendance canine semble être au berger australien et au teckel.
09:25 | Lien permanent | Commentaires (2)
08/07/2025
Pépiements (386)
Résumé du livre "les lois fondamentales de la stupidité humaine" de Carlo M. Cipolla Carlo M. Cipolla, historien économique, explore de manière humoristique et satirique un phénomène universel dans son essai "La stupidité humaine" (extrait de "Allegro ma non troppo"). À travers cinq lois fondamentales, il analyse l'impact des comportements stupides sur la société, mêlant rigueur pseudo-scientifique et ironie. Les cinq lois de la stupidité humaine : 1. Première loi : "Toujours et inévitablement, chacun de nous sous-estime le nombre d’individus stupides en circulation." Les gens ne réalisent pas à quel point la stupidité est répandue, même dans les milieux jugés élitistes. 2. Deuxième loi : "La probabilité qu’une personne soit stupide est indépendante de toute autre caractéristique de cette personne." La stupidité ne dépend ni de l’éducation, ni du métier, ni du statut social. Elle est imprévisible et universelle. 3. Troisième loi : "Une personne stupide est celle qui cause des pertes à autrui sans en retirer aucun gain pour elle-même, voire en subissant des pertes." L’individu stupide agit de manière irrationnelle, nuisant à autrui et parfois à lui-même sans raison logique. 4. Quatrième loi : "Les personnes non stupides sous-estiment toujours le potentiel destructeur des stupides." Cipolla catégorise les individus en quatre types selon leurs actions : - Intelligent : Bénéfice pour soi et pour les autres. - Bandit : Bénéfice pour soi au détriment des autres. - Naïf/Impuissant : Bénéfice pour les autres mais se nuit à soi-même. - Stupide : Nuit aux autres et à soi-même. 5. Cinquième loi : "La personne stupide est le type de personne le plus dangereux qui soit." Le stupide est plus redoutable qu’un bandit, car ses actions sont imprévisibles et déstabilisent le système social sans logique. Conclusion : Cipolla souligne que la stupidité, par son irrationalité et son universalité, constitue une menace majeure pour le progrès humain. Son analyse, bien que teintée d’humour, invite à une réflexion sérieuse sur les comportements collectifs. Les "stupides", agissant contre toute logique, sapent les efforts des autres groupes, rendant leur gestion particulièrement complexe. Un essai percutant qui allie légèreté et profondeur, offrant un regard critique sur l’absurdité humaine. |
Source : riadzem
18:25 | Lien permanent | Commentaires (3)
07/07/2025
Pépiements (385)
[...] En 2014, le pape François, dans une lettre au président du G20, faisait de la pauvreté, du sous-développement et de l'exclusion les « causes profondes » du terrorisme, au mépris de toutes les études sociologiques qui convergent, au contraire, pour montrer que les plus pauvres sont les plus hostiles au terrorisme et que les terroristes se recrutent majoritairement dans les classes moyennes ou moyennes-supérieures instruites. Expliquer le terrorisme par la pauvreté, ce n'est pas le justifier, mais cela peut conduire à le relativiser et on peut aller très loin dans la relativisation. A la fin du mois de juillet 2016, quelques jours après l'assassinat du père Hamel, égorgé par deux terroristes pendant qu'il célébrait la messe, le pape faisait la déclaration suivante :
Avec tout le respect qu'on doit au Très Saint-Père, on ne peut que relever l'ineptie de ce parallèle. Les catholiques italiens qui tuent leur épouse ou leur belle mère ne le font pas au nom de Jésus-Marie-Joseph, pas plus que les musulmans syriens ou sénégalais qui commettent ces crimes - car cela arrive aussi - ne le font en criant Allahu 'akbar. Pour illustrer le terrorisme catholique, le pape aurait dû donner d'autres exemples plus pertinents : celui d'intégristes de Civitas égorgeant un imam dans la mosquée à la prière du vendredi au cri de Montjoie-Saint-Denis ou celui de boy-scouts kamikazes faisant s'écraser deux avions de ligne à La Mecque au moment du pèlerinage. Pourquoi n'y-a-t-il pas pensé ? André Perrin in Face à l'obscurantisme woke (2025) Sous la direction de Emmanuelle Perrin, Xavier-Laurent Salvador, Pierre Vermeren |
15:44 | Lien permanent | Commentaires (4)
Musique (715)
Manipura
Robot Koch
07:33 | Lien permanent | Commentaires (19)
06/07/2025
Pépiements (384)
Il existe une collusion entre la pulsion et la société de consommation. Nous consommons parce que la catégorie de l’impossible n’a pas été intégrée dans l’inconscient. Nous ne pouvons alors nous priver de ce qui ne nous est pas essentiel. Nos sociétés libérales avancées sont soumises à la tyrannie de nos pulsions. Nous ne supportons aucune limite à notre immédiate satisfaction. La vie moderne se caractérise par un moteur TGV : vitesse, plasticité, fluidité et immédiateté. Il faut que nos relations soient liquides, coulent de source et soient aussi facilement liquidées dès lors qu’elles dérangent… Le néolibéralisme, l’argent, le pouvoir, le narcissisme, le plaisir, ont créé une société sans frustration ni délai où l’homme est devenu un mutant et où toute citoyenneté a disparu. Tout, tout de suite et tout entier ! Ne jamais différer ! Plutôt mourir que ralentir ! Dans un tel contexte, la sublimation qui constitue la renonciation à l’objet et à son incorporation (ou sa destruction) s’efface devant le déni et le passage à l’acte. Elle a désormais du plomb dans l’aile, supplantée par le regain de toute-puissance de la pulsion. Hypernarcissisme ou psychose ordinaire (2022) Dominique Barbier |
Source : Raison gardée
18:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/07/2025
Pépiements (383)
19:26 | Lien permanent | Commentaires (10)
03/07/2025
Pépiements (382)
Le trajet pour me rendre à mon travail puis en revenir traverse un quartier "multiculturel" de Bordeaux. Je le parcours à pied et je ne peux que constater la dégradation générale d’année en année. Des punks à chien plus ou moins abîmés dorment dans les embrasures de porte, tuent le temps en buvant ou en discutant, et vous demandent au passage une cigarette, une pièce, un euro, voire dix. Notre société est gravement malade et ne parvient plus à dissimuler ses ulcères.
21:09 | Lien permanent | Commentaires (6)