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16/10/2025

Pépiements (444)

Il y a quelque temps, alors que je cherchais le sommeil et que mes pensées vagabondaient aux limites de la conscience, je songeais à la mort : sans appréhension, mais comme à un sujet de réflexion comme un autre. En fait de réflexion, c’était plutôt des images et des mots sans grande cohérence qui flottaient dans mon esprit. Puis me vint une sorte de comptine dont je me souvins étrangement en me réveillant le lendemain matin. Je l’ai rapidement retranscrite pour ne pas l’oublier. Je n’ai pas souhaité la modifier d’une quelconque manière et la voici dans sa maladresse et sa naïveté brutes :

« Un jour je m’en irai combattre le dragon qui dort par-delà l’horizon.

Je partirai comme tout le monde découvrir le dernier mystère de la vie.

J’irai sans épée ni bouclier et le dragon me croquera. »

15/10/2025

Pépiements (443)

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14/10/2025

Pépiements (442)

Pour se pérenniser, cette pornocratie suppose en effet la diffusion permanente de véritables leçons de perversion, c’est-à-dire l’affichage public de comportements "culturels", politiques, économiques ou artistiques pornoïsants. Il ne faut pas déduire de la propagation de ces leçons de perversion que ceux qui les subissent quotidiennement en deviennent nécessairement pervers. C’est même là un trait constitutif de notre époque postmoderne : la Cité peut être perverse sans que tous les individus ne le soient, loin s’en faut. Il est clair cependant que baigner dans une culture perverse n’est pas sans conséquences sur les individus. Premièrement, parce qu’une Cité devenue perverse ne peut alors que mettre en place une "sélection naturelle" des plus aptes à soutenir son idéal. Deuxièmement, parce que les individus restants, même non pervers, seront priés d’adopter des comportements pervers.

La Cité perverse - Libéralisme et pornographie (2009) Dany-Robert Dufour

13/10/2025

Pépiements (441)

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Soyez sages ! n°8 : pourquoi le travail nous aliène-t-il ? – Émission du 9 juin 2025

de Camille Mordelynch sur ERFM

 

12/10/2025

Pépiements (440)

Il y a encore peu de temps je pouvais utiliser Google Lens sans me connecter à mon compte. Je n'y arrive plus et je n'ai rien trouvé sur le net l’expliquant. Interrogé, même Google Gemini est resté évasif :

« C'est une situation qui peut être frustrante. Le fait que vous ne puissiez plus utiliser Google Lens sans être connecté à votre compte Google est probablement dû à une évolution de l'intégration et de la dépendance de l'application aux services de votre compte Google.

Voici les raisons possibles :

  1. Personnalisation et Historique des Recherches : Google Lens utilise l'apprentissage automatique et accède aux vastes bases de données de Google. En étant connecté, l'outil peut mieux personnaliser les résultats de recherche et enregistrer votre activité (ce que vous pouvez consulter et gérer dans "Mon activité Google").

  2. Intégration avec d'autres services : Google Lens est souvent profondément intégré à d'autres applications Google comme Google Photos (pour analyser des photos existantes) et l'application Google (qui est liée à votre compte).

  3. Fonctionnalités avancées : Certaines fonctionnalités plus complexes, comme la copie de texte entre appareils ou l'aide aux devoirs détaillée, nécessitent souvent une connexion pour synchroniser les données ou accéder à des services basés sur le cloud.

  4. Exigence de l'application Google : Sur de nombreux appareils Android, Google Lens est en réalité une fonctionnalité de l'application Google principale. Si cette application nécessite une connexion pour fonctionner, il en va de même pour Lens.

En résumé, même si certaines fonctions de base (comme scanner des codes-barres ou la traduction hors ligne) pourraient techniquement fonctionner sans connexion, Google a probablement décidé que l'expérience utilisateur et l'accès à la puissance complète de Lens nécessitent désormais une authentification via un compte Google.

Si vous rencontrez ce problème, vérifiez que votre application Google et Google Lens (si elle est installée séparément) sont bien à jour sur le Play Store. »

11/10/2025

Pépiements (439)

Sociologiquement parlant, les classes sociales woke possèdent la spécificité paradoxale d’être à la fois extraordinairement privilégiées et tragiquement défavorisées. Privilégiées d’un point de vue matériel d’abord, parmi les plus aisées de leur époque, au sein du siècle le plus confortable de tous les temps. Ces jeunes sont habitués à voir des plats préparés de n’importe quel pays arriver à leur porte en un quart d’heure. La musique ainsi que les films du monde entier résident constamment à deux clics de distance. Ils ne connaîtront pas la faim. Mais l’homme ne vit pas que de pain. Les générations précédentes peuvent s’en vouloir de leur avoir laissé un monde aussi déstructuré, et donc déstructurant d’un point de vue psychologique.

Tel est le profond handicap de cette jeunesse. L’explosion du nombre de divorces (et ainsi l’effondrement de la famille), la domination du numérique (et ainsi la baisse du niveau de concentration), la chute de l’enseignement de l’histoire et de la géographie (et ainsi l’incapacité à se repérer dans le temps et dans l’espace), le règne des flux en tout genre (et ainsi une instabilité permanente) entraînent une crise du sens sans précédent. La question “que faire de ma vie ?” devient pour ces jeunes plus écrasante que jamais, même lorsqu’ils essaient désespérément de la noyer dans plus de confort ou plus de bruit.

Matériellement gâtés, mais spirituellement sevrés, ils sortent parfois de leur cage dorée pour chercher une cause qui permettrait de donner du sens au chaos qui les entoure. Le contraste entre leur “cocon” et le monde externe se révèle alors frappant. Le premier contact avec la lumière n’est pas une partie de plaisir. Très vite, un consensus se dégage sur la bonne mentalité à adopter pour ambitionner une forme d’estime de soi tout en se donnant un rôle à jouer dans cet univers impitoyable : “Moi, je pense que je suis bon, car moi, je sais que le monde est mauvais et que je suis contre ce monde.”

Cette posture dissidente possède de nombreux avantages. Elle permet de se déresponsabiliser de ses échecs, en les mettant sur le compte de la société, mais également de se mettre à distance de cette dernière, du “système” – entité floue et maléfique, aux forces aussi difficilement cernables qu’omnipotentes -, tout en se trouvant une raison d’agir dans le monde : agir contre ce monde. Ce faisant, ces jeunes peuvent se respecter moralement, et à relativement peu de frais. Qui pourrait leur en vouloir ? À défaut de projet de société, ils font de la “déconstruction” de cette dernière leur projet.

Comprendre la révolution woke (2023) de Pierre Valentin

 

10/10/2025

Pépiements (438)

Jason, Morgan et Aaron ; j'ai été amené à rencontrer à différents moments des adolescents prénommés ainsi. Alors que je me félicitais du retour des prénoms anciens j'ai appris qu'il fallait prononcer : "Djésone", "Morgane" et "Aarone"...