03/03/2017
Rien sur Théo
All things Europe, un blog aux magnifiques et reposantes images de nos patries, pour ne pas oublier...
21:43 | Lien permanent | Commentaires (3)
02/03/2017
À un poil de zèbre près
J'ai reçu cet e-mail fort alarmant aujourd'hui. C'est à dire que j'avais négligé "l'obligation d'adhérer à la nouvelle réglementation concernant la fiabilité des achats par CB sur internet", pas moins. En fait, cela m'était complètement sorti de la tête et je risquais "la mise en place d'un arrêt pour [mes] futurs achats", ce qui est ennuyeux, vous en conviendrez avec moi. Mais... au fait, je n'ai aucun compte au Crédit Agricole...
17:57 | Lien permanent | Commentaires (2)
Charles Robin
Charles Robin présente "Itinéraire d'un gauchiste repenti"
Vidéo issue de la chaîne You Tube de Charles Robin que je conseille vivement.
14:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/03/2017
Society
Sur le kiosque à journaux de grandes affiches font la promotion du dernier numéro du magazine Society en reproduisant sa couverture. Sur la majeure partie de celle-ci on peut lire en lettres capitales noires sur blanc le mot "VIOL" avec un tonfa de police à la place du "L" et en plus petit "Enquête sur les bavures policières à caractère sexuel de la police française". Je crois n'avoir jamais ouvert un exemplaire de ce magazine de ma vie, mais déjà le procédé me répugne : on prétend enquêter alors que l'accroche putassière de la première page annonce déjà la sentence sans procès. Ensuite Society se présente comme le "quinzomadaire en liberté". Un quinzomadaire c'est comme un bimestriel, mais revu par les bobos, l'ancien terme étant sans doute ringard. Quant à sa liberté portée en bandoulière elle indique simplement une soumission totale au libéralisme ambiant tendance libertaire. Voyons voir ce qu'en dit Wikipédia... Sur la ligne éditoriale c'est limpide :
"L'équipe du magazine se défend d'être un magazine pour « hipsters », terme que Franck Annese juge « méprisant ». En 2015, le journal Libération le qualifie de normcore, terme anglais issu des mots « normal » et « hardcore ».
Les couvertures du magazine sont très différentes les unes des autres d'un point de vue artistique. Society, selon Libération incarne « une certaine idée du cool » notamment à cause de l'originalité de ses sujets et de ses points de vue."
Que rajouter de plus ?
16:26 | Lien permanent | Commentaires (22)
Bribes d'Occident (39)
Les cathédrales dévoilées de Christine Le Goff et Gary Glassman
12:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/02/2017
Musique (446)
Marcus Warner
In the end
Jessica Sweetman
I'm on fire
Essáy
State of mind
17:52 | Lien permanent | Commentaires (2)
Dresde, mon amour
Dresde 1945 : chronique d'un amour Réalisé par Roland Suso Richter (2006) Avec Felicitas Woll (Anna Mauth) , John Light (Robert Newman) , Benjamin Sadler (Alexander Wenninger)... Synopsis En 1945, après le débarquement, les Alliés pilonnent les grandes villes allemandes, annihilant tout reste de confiance dans le régime hitlérien. La ville de Dresde, appelée la «Florence de l'Elbe», fait partie des cibles. Anna Mauth, une jeune infirmière allemande, s'occupe comme elle peut des blessés, qui arrivent par dizaines tous les jours, à l'hôpital Martin-Luther de Dresde. C'est là qu'elle fait la connaissance d'un médecin, Alexander Wenninger. Les jeunes gens, qui ressentent très rapidement une attirance réciproque, envisagent de se marier. C'est alors qu'Anna recueille Robert Newman, un pilote britannique blessé. Elle en tombe amoureuse. La jeune femme est alors confrontée à un choix déchirant... |
J'ai trouvé cette présentation du téléfilm allemand Dresden sur Télérama. Résumons, en 45 les Alliés bombardent l'Allemagne pour faire prendre conscience à sa population insouciante que le nazisme c'est mal. Le procédé peut paraître légèrement brutal, mais les exorcismes sont toujours un peu traumatisants pour les victimes. Dans la ville de Dresde transformée en crématorium géant une infirmière, Anna, et un médecin s'aiment. Cependant, Anna qui commence à se libérer des sortilèges hitlériens grâces aux effets magiques du phosphore soigne aussi un pilote britannique qui se cache dans une cave, sûrement par modestie afin de ne pas être acclamé trop tôt en libérateur. Et patatras ! voilà que notre héroïne s'entiche de lui. Là, ça m'échappe, je sais que les sentiments amoureux ont leurs bizarreries, mais trouver du charme à un des tortionnaires des siens dont elle voit quotidiennement les épouvantables exploits me laisse perplexe. Si on supprime la possibilité d'une maladie mentale chez notre infirmière on peut y voir plus raisonnablement la soumission au Système d'un réalisateur allemand qui condamne l’annihilation des grandes agglomérations du Reich par les bombes anglo-saxonnes, mais qui se doit de rajouter obligatoirement un édulcorant, soit une invraisemblable bluette pour expliquer que l'amour transcende les frontières et les conflits. Belle idée dont les tondues de la Libération constituaient sans doute la malheureuse avant-garde. Bref, l'idylle germano-britannique occupe l'écran et le bombardement devient anecdotique comme une invasion de fourmis lors d'un pique-nique en amoureux. Le procédé évite aussi que le spectateur en ne restant qu'avec des personnages allemands finisse par compatir à leur sort et condamne leurs bourreaux anonymes ; ici, l'adversaire à un visage dont on peut tomber amoureux. Je me demande si parmi toutes les bombes lâchées sur le Reich il y a eu des essais de bombes émasculatrices.
L'affiche où l'on peut constater que la destruction de Dresde a l'air de mettre de fort bonne humeur notre infirmière. Le pilote qui a endossé un uniforme allemand est plus dubitatif, en bon professionnel.
10:48 | Lien permanent | Commentaires (16)