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11/10/2016

Questions

"Que répondrons-nous aux Allemands s'ils nous disent un jour qu'ils ne voient rien de monstrueux dans le national-socialisme lui-même, que des excès ont pu être commis par ce régime comme il s'en produit dans toutes les guerres et chaque fois qu'un régime doit confier à des éléments de police la tâche de le protéger contre le sabotage, mais que rien de tout cela ne touche à l'essence du national-socialisme et qu'ils continuent à penser qu'ils ont lutté pour la justice et pour la vérité, pour ce qu'ils regardaient alors et continuent à regarder comme la justice et la vérité ? Que répondrons-nous à ces hommes auxquels nous avons fait une guerre de religion ? Ils ont leurs saints eux aussi, que répondrons-nous à leurs saints ? Quand l'un d'entre eux nous rappellera cette immense moisson de grandeur et de sacrifice que la jeune Allemagne a offerte de toutes ses forces, quand ces milliers d'épis si beaux nous seront présentés, devant la moisson nouvelle, que dirons-nous, nous complices des juges, complices du mensonge ? Nous avons jugé au nom d'une certaine notion du Progrès humain. Qui nous garantit que cette notion est juste ? Ce n'est qu'une religion comme une autre. Qui nous garantit que cette religion est vraie ? La moitié des hommes nous dit déjà qu'elle est fausse, qu'ils sont prêts eux aussi à mourir comme témoins d'une autre foi. Qu'est ce qui était vrai alors ? Est-ce notre religion ou celle des républiques socialistes soviétiques ? Et si déjà personne ne peut savoir quels sont parmi les juges ceux qui détenaient la vérité, que vaut cet absolu au nom duquel nous avons répandu la destruction et le malheur ? Qu'est-ce qui nous prouve que le national-socialisme n'était pas aussi la vérité ? Qu'est-ce qui nous prouve que nous n'avons pas pris pour l'essentiel des contingences, des accidents inévitables de la lutte, comme nous le faisons pour le communisme peut-être, ou plus simplement, si nous avions menti ? Et si le national-socialisme avait été, en réalité, la vérité et le progrès, ou du moins, une forme de la vérité et du progrès ? Si le monde futur ne pouvait se construire que par un choix entre le communisme et le nationalisme autoritaire, si la conception démocratique n'était pas viable, si elle était condamnée par l’histoire ? Nous admettons qu'on peut écraser des villes pour faire triompher l'essentiel, pour sauver la civilisation : et si le national-socialisme était lui aussi un de ces chars qui portent les dieux et dont les roues doivent s'il le faut passer sur des milliers de corps ? Les bombes ne prouvent rien contre une idée. Si nous écrasons un jour la Russie soviétique, le communisme sera-t-il moins vrai ? Qui peut être sûr que Dieu est dans son camp ? Au fond de ce débat, il n'y a qu'une église qui accuse une autre église. Les métaphysiques ne se prouvent pas."

Maurice Bardèche

Nuremberg ou la Terre Promise (1948)

 

10/10/2016

Musique (432)

Gidge

Norrland

Ziu & Nyanara

Unforgettable

Wasaru feat. Graciellita

I let go

Entre l'ascète et l'esthète.

J'aime les jolies choses et pourtant il m'importe peu de les posséder. Il suffit de savoir qu'elles existent, qu'elles perdurent et que je puisse les contempler même indirectement me suffit amplement. On me dira que le beau est souvent onéreux et qu'il est facile de jouer les dédaigneux et les indifférents quand on a des moyens limités. Peut-être, mais posséder c'est craindre de perdre, c'est devenir matérialiste, parfois mesquin. Conséquences paradoxales alors que la grâce et l'élégance doivent transcender, justement. Puisqu'il faut logiquement des propriétaires et qu'heureusement les volontaires ne manquent pas et je leur laisse bien volontiers les savoureux tourments de ceux qui détiennent.

 

09/10/2016

Encore un peu de Venner

"En tant qu'archétypes, le masculin et le féminin sont les deux pôles opposés et indispensables de la vie. Indispensables parce que complémentaires. Si l'un des pôles disparaît, tout se détraque. Le masculin seul engendrerait un monde de brutalité et de mort. Le féminin seul, c'est notre monde : les pères ont disparu, les enfants sont devenus de petits monstres capricieux, mous et tyranniques. Les criminels ne sont pas des coupables, mais des victimes ou des malades qu'il faut dorloter. Les psys se multiplient tandis que des psychopathes monstrueux narguent leurs victimes et ricanent au nez des juges."

Dominique Venner

Un samouraï d'occident

06/10/2016

En attendant

 Eman-chronique.jpg

Une fin du monde sans importance de Xavier Eman

05/10/2016

Humains

"Toujours les hommes se sont posés la question entre toutes fondamentale de ce qu'ils sont. Ils y répondent en invoquant le lignage, la langue, la religion, la coutume, c’est-à-dire leur identité, leur tradition […] Il n’y a que des hommes concrets, fils d’une hérédité, d’une terre, d’une époque, d’une culture, d’une histoire, d’une tradition qui forment la trame de leur destin. 

Un groupe humain n’est un peuple que s’il partage les mêmes origines, s’il habite un lieu, s’il ordonne un espace, s’il lui donne des directions, une frontière entre l’intérieur et l’extérieur. Ce lieu, cet espace ne sont pas seulement géographiques, ils sont spirituels. Pourtant le site est d’ici et non d’ailleurs. C’est pourquoi l’identité d’un peuple s’affirme notamment dans sa manière de travailler le sol, le bois, la pierre, de leur donner une forme. Sa singularité se manifeste dans ce qu’il bâtit, dans ce qu’il crée, dans ce qu’il fait. Chaque peuple a une façon personnelle de se relier à l’espace et au temps. L’instant de l’Africain n’est pas celui de l’Européen ni de l’Asiatique."

Dominique Venner

Source : L'esprit français (Fascism is sexy) via A toi l'honneur !

 

Peut-être

Le plus terrifiant dans le projet mondialiste, je dis "projet" car c'est la mise en œuvre d'une théorie et non une fatalité historique comme certains le croient, est qu'en cas d'échec à nous imposer sa nouvelle vision du monde il aura tout de même irrémédiablement brouillé l'ancienne. Il reste à chacun de nous d'en conserver une part, si infime soit-elle, afin, peut-être, de reconstruire quelque chose un jour, de protéger pendant l’obscurité qui vient une flammèche pour allumer les futurs bûchers.