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04/01/2017

Terroir caisse

Dans le village un arrêté municipal antédiluvien spécifie que les nouvelles constructions doivent avoir un revêtement "ton pierre". J'y ai vécu ma jeunesse et à l'époque la consigne était scrupuleusement respectée. Aujourd'hui le texte est toujours en vigueur, mais les maisons qui poussent comme des champignons sont de toutes les couleurs et la mairie s'en contrefiche.

De Hambourg à Porto et de Brest à Riga tout doit être banalisé, mondialisé, seules les particularités climatiques permettront encore une certaine différenciation des architectures, la nature est inégalitaire. L'homme déraciné, aventurier nomade de la post-modernité en quête constante d'une existence plus confortable doit y être partout chez lui. Pour faire bonne mesure, on conservera quelques villages classés avec festivals folkloriques pour touristes, paradis sans âme des tiroirs-caisses. Les régionalistes se félicitent de la mort de la nation, leur vieille ennemie, l'entité impériale qui la remplacera sera plus lointain et plus conciliant s'imaginent-ils. Et puis de toute manière ils s'en moquent du moment qu'ils ont leur patois en option au baccalauréat, leurs panneaux bilingues et les crédits de Bruxelles. Le projet cosmopolite de monde multicolore tant vanté est en passe de se réaliser, on connaît le stade suivant. Le principe est le même que pour la peinture, séparée sur la palette et mélanger avec parcimonie les teintes donnent une œuvre intelligible où les contrastes leur permettent de jouer entre elles et de se mettre mutuellement en valeur, mélangées dans le pot elles donnent un gris sale.

03/01/2017

Musique (441)

Les tendres souhaits de Charles-Henri Ribouté, mis en musique par Antoine Albanèse et interprété par Claire Lefilliâtre et Le Poème Harmonique 

Que ne suis-je la fougère,

Où, sur la fin d'un beau jour,

Se repose ma bergère,

Sous la garde de l'amour ?

Que ne suis-je le zéphyr

Qui rafraîchit ses appas,

L'air que sa bouche respire,

La fleur qui naît sous ses pas ?

Que ne suis-je l'onde pure

Qui la reçoit en son sein ?

Que ne suis-je la parure

Qui la couvre après le bain ?

Que ne suis-je cette glace,

Où son miroir répété,

Offre à nos yeux une grâce,

Qui sourit à la beauté ?

Que ne puis-je par un songe,

Tenir son cœur enchanté ?

Que ne puis-je du mensonge

Passer à la vérité ?

Les dieux qui m'ont donné l'être,

M'ont fait trop ambitieux.

Car enfin je voudrais être,

Tout ce qui plaît à ses yeux.

 

Source : Wikipédia

 

La fille au roi Louis (anonyme du Xve siècle) interprété par Claire Lefilliâtre et Vincent Dumestre et Le Poème Harmonique

Le roi Louis est sur son pont,

Tenant sa fille en son giron ;

Elle se voudrait bien marier

Au beau Déon, franc chevalier.

 

« Ma fille, n'aimez jamais Déon,

Car c'est un chevalier félon ;

C'est le plus pauvre chevalier

Qui n'a pas vaillant six deniers.

 

J'aime Déon, je l'aimerais,

J'aime Déon pour sa beauté.

Plus que ma mère et mes parents,

Et vous, mon père, qui m'aimez tant.

 

Ma fille, il faut changer d'amour,

Ou vous entrerez dans la tour.

J'aime mieux rester dans la tour,

Mon père, que de changer d'amour.

 

Et vite, où sont mes estafiers,

Mes geôliers, mes guichetiers,

Qu'on mette ma fille en la tour :

Elle n'y verra jamais le jour. »

 

Elle y fut bien sept ans passés

Sans que personne la put trouver.

Au bout de la septième année,

Son père vint la visiter :

 

« Bonjour, ma fille, comment vous va ?

Hélas, mon père, il va bien mal :

J'ai un côté mangé des vers,

Et les deux pieds pourris ès fers.

 

Mon père, avez-vous de l'argent,

Cinq à six sous tant seulement ?

C'est pour donner au geôlier,

Qu'il me desserre un peu les pieds.

 

Oui-da, ma fille, nous en avons,

Et des mille et des millions :

Nous en avons à vous donner,

Si vos amours voulez changer.

 

Avant que changer mes amours,

J'aime mieux mourir dans la tour.

Eh bien ma fille, vous y mourrez,

De guérison point vous n'aurez. »

 

Le beau Déon, passant par là,

Un mot de lettre lui jeta :

Il y avait dessus écrit :

« Belle, ne le mettez en oubli ;

 

Faites-vous morte ensevelir,

Que l'on vous porte à Saint-Denis ;

En terre, laissez-vous porter,

Point enterrer ne vous lairrai. »

 

La belle n'y a pas manqué,

Dans le moment a trépassé ;

Elle s'est laissée ensevelir,

On l'a portée à Saint-Denis.

 

Le roi va derrière en pleurant,

Les prêtres vont devant en chantant :

Quatres-vingts prêtres, trente abbés,

Autant d'évêques couronnés.

 

Le beau Déon passant par là :

« Arrêtez, prêtres, halte-là !

C'est m'amie que vous emportez,

Ah ! laissez-moi la regarder ! »

 

Il tira son couteau d'or fin

Et décousit le drap de lin :

En l'embrassant, fit un soupir,

La belle lui fit un souris :

 

« Ah ! voyez quelle trahison

De ma fille et du beau Déon !

Il les faut pourtant marier,

Et qu'il n'en soit jamais parlé.

 

Sonnez, trompettes et violons,

Ma fille aura le beau Déon.

Fillette qu'a envie d'aimer,

Père ne l'en peut empêcher ! »

 

Quatre ou cinq de ces jeunes abbés

Se mirent à dire, tout haut riant :

« Nous sommes venus pour l'enterrer,

Et nous allons la marier ! »

 

Source : Chants populaires français 

Ça vous dit ?

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Les Artisans de la Paix

 

Sous le Haut Patronage de

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

 

Sous le Patronage du

Parlement européen

 

Et ça ne coûte que 5€...

02/01/2017

Canonisation

Hollywood a déjà son film à la gloire de Barack Obama : Barry de Vikram Gandhi. Donald Trump y aura-t-il droit bientôt ?

Voici ce que nous en dit AlloCiné : « Le jeune Barack Obama, Barry pour ses amis, arrive à New York à l'automne 1981 pour faire ses études à l'université Columbia. Dans un environnement au racisme rampant et où la criminalité fait rage, Barry, tiraillé entre diverses sphères sociales, s'efforce de maintenir des relations de plus en plus tendues avec sa mère, originaire du Kansas, son père kenyan, avec qui il est brouillé, et ses camarades de classe. Barry est l'histoire d'un jeune homme aux prises avec les fléaux que ce pays, pour ne pas dire le monde, combat toujours, 35 ans après. »

01/01/2017

L'année commence mal

France : la dictature de la pensée en passe de s'aggraver de Vincent Reynouard

Petit nettoyage de début d'année

Je retire de mes liens :

FATALIS LUX qui a changé d'adresse et a disparu.

Franck Ferdinand en mort clinique depuis 2014.

JEWELS qui nous redirige vers rien.

Y'en a marre des connards... très actif sur le thème de la réinformation historique même s'il était trop crédule, à mon avis, et qui ne donne plus de nouvelles depuis août.

 

Autrefois

Oh !

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Oui, mais...

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