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12/11/2020

La théorie de la dégénérescence

La théorie de la dégénérescence* de Lorenz inscrit dans la nature biologique de l'homme les problèmes de décadence des civilisations. Cette constatation vient de la comparaison entre les caractéristiques de l'homme civilisé et des animaux domestiqués. En cela, Lorenz remarque que les animaux domestiques se caractérisent souvent par :

  • des problèmes alimentaires et un manque de contrôle des mécanismes de l'appétit pouvant entraîner l'obésité ;

  • des problèmes de régulation de la sexualité et une hypersexualisation ;

  • une régression infantile des individus, les adultes se comportant comme des individus immatures (dépendance parentale et activité ludique).

Selon Lorenz, l'homme civilisé, n'étant plus contraint par l'environnement sauvage, a été forgé par la sélection artificielle produite par la civilisation elle-même. Ainsi, l'espèce humaine s'est auto-domestiquée. Toujours selon Lorenz, sans un système social de valeurs fortes imposées et régulatrices des mœurs, la nature «domestique» de l'homme civilisé prendra le dessus. Nous obtiendrons alors une civilisation d'obèses, hypersexualisés, immatures et passant leur temps à se divertir. [...]

* Les Huit péchés capitaux de notre civilisation (1974) ; (orig.: « Die acht Todsünden der zivilisierten Menschheit », 1973)

Source : L'article "Konrad Lorenz" sur Wikipédia

Commentaires

On peut pas lui donner tort au vu de la réalité du village Potemkine
Et lorsqu'on regarde derrière le décor, c'est pire

Écrit par : Kobus van Cleef | 13/11/2020

Kobus van Cleef > Une explication éthologique du pourquoi nous en sommes là.

Écrit par : Pharamond | 13/11/2020

De 1984 à La ferme des animaux ... Nous sommes environnés d' animaux de compagnie pas encore stérilisés .. dommage ! leur taux de reproduction est inquiétant .

Écrit par : EQUALIZER | 13/11/2020

Le Kamerad EQUALIZER est trop gentil. Je dirais plutôt "des animaux de très mauvaise compagnie". Cette formule est d'ailleurs un affront pour les bêtes, petites ou grosses. On pourrait descendre jusqu'aux insectes, mais ce pourrait être perçu comme une incitation à ceci ou cela. Ma préférence va donc à "hypanthropes".

Écrit par : Blumroch | 13/11/2020

EQUALIZER > Moi les animaux de compagnie je préfère les choisir et non qu'on me les impose.

Écrit par : Pharamond | 13/11/2020

Blumroch > "hypanthropes", c'est à dire ?

Écrit par : Pharamond | 13/11/2020

@Pharamond : "Untermenschen", en grec. On change la langue, on change la réaction. ;-)
Faut que tu relises *Blumroch l'admirable*, pour l'hyperanthrope. ;-)

Écrit par : Blumroch | 13/11/2020

Blumroch > je n'ai pas de mémoire :-(

Écrit par : Pharamond | 13/11/2020

@Pharamond : Triple avantage à ce mot d'apparence savante : rare, il n'est pas immédiatement compris ; on n'insulte plus les animaux ; et on ne nie pas l'humanité de ces braves gens (ce qui serait *très mal*), qu'on ne souhaiterait pas avoir comme voisins mais qui sont imposés -- jusques à quand ?

Écrit par : Blumroch | 13/11/2020

Blumroch > Il mériterait d'entrer dans le dico ;-)

Écrit par : Pharamond | 13/11/2020

Les commentaires sont fermés.