Rien

Évidemment, pour en arriver là il faut d'abord les rassurer, orienter doucement la conversation, leur faire comprendre que les mots ne nous font pas peur, leur mâcher légèrement le travail, et alors ils se laissent un peu aller, mais toujours sur la défensive au cas où... et c'est dit avec mille précautions, après avoir précisé qu'ils étaient démocrates et qu'il existe des pensées dangereuses. Mais ça les soulage un peu de cracher même des miettes de ces questions qui les chiffonnent.

Ils votent UMP, PS ou leurs métastases, et on devine qu'ils ne comprennent pas pourquoi leur pays accueille autant immigrés alors qu'il y a déjà beaucoup de chômage, pourquoi la racaille bénéficie d'une telle impunité face à la police et la justice, pourquoi certains établissements scolaires sont devenus des coupe-gorges sans qu'on ose entreprendre quoi que ce soit pour y remédier, pourquoi les étrangers ont plus d'avantages que les nationaux dans bien des domaines, pourquoi l'énoncé de certaines vérités sont interdites sous peine d'être traité de raciste, pourquoi justement le racisme est devenu le pire des crimes depuis quelques années et bien d'autres choses encore.

Ils ne peuvent pas comprendre parce qu'il leur est impossible de comprendre tant qu'ils croiront que nos élites sont des gens responsables qui veulent notre bien. Tant qu'ils n'auront pas saisi que nos clercs, au mieux se contrefichent de nous au nom du Grand Mélange à venir, au pire sont des petits idéologues qui nous haïssent pour d'infinies raisons nées de leurs cerveaux malades. Comment leur dire que notre démocratie est devenue un ulcère purulent qui nous emportera si on ne le crève pas pour le nettoyer, et que même alors nous ne sommes pas sûrs de guérir ? Alors on se tait parce que cela ne sert à rien tant qu'il restera une télé allumée dans leur salon, leur cuisine ou leur chambre.

Nostalgie

Ce matin, il m'est revenu un souvenir de mon adolescence. Le bus qui m'emmenait alors à mon collège passait tous les jours devant un lopin de vigne au milieu duquel se dressait une cabane de vigneron où une main inspirée avait consciencieusement tracé un grand "Hitler avait raison" sur la façade. Bien que délavée par les intempéries l'inscription était restée visible plusieurs années, en fait jusqu'à la destruction de l'édicule agricole, sans émouvoir, semble-t-il, grand monde. Aujourd'hui, elle aurait été effacée dans la semaine après avoir provoqué l'intervention d'une myriade d'associations, un article dans les journaux et, si la période s'y prête, le déplacement du préfet. Je me demande maintenant si la vision quasi quotidienne de ce graffiti lourd de sous entendus m'a rendu mauvais.

À la louche

Aux termes de la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, le recensement s'exécute au moyen d'enquêtes annuelles de recensement effectuées, les unes de manière exhaustive (dans les communes de moins de 10 000 habitants), les autres par sondage auprès d'un échantillon d'adresses (dans les communes de 10 000 habitants ou plus). L'enquête de recensement est l'action par laquelle sont collectées, chaque année, les informations permettant que le recensement remplisse les missions que la loi lui assigne, à savoir le dénombrement de la population de la France et de ses circonscriptions administratives, la description des caractéristiques démographiques et sociales de la population et le dénombrement et la description des caractéristiques des logements. L'enquête de recensement est préparée et réalisée par la commune ou par l'établissement public de coopération intercommunale (EPCI) si la commune lui a délégué sa compétence en la matière.

Source : Insee

 

De toute façon avec l'ancienne méthode les pauvres petits recenseurs devaient déjà remplir leurs documents au pif sans entrer dans certains blocs du 9-3, alors...

Le jeu des deux images (173)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

 

Histoire... (98)

Dans le centre de détention de Bad Nenndorf de 1945 à 1947 les Britanniques ont maintenu des prisonniers dans des conditions inhumaines. Un article du Figaro en parle, et c'est déjà bien, mais il semble surtout s'attrister que les victimes des mauvais traitements n'aient pas tous été d'anciens nazis mais aussi des communistes et des innocents. Notez aussi «[l']utilisation d'instruments de tortures empruntés à l'arsenal de la Gestapo.» (il en effet impensable que les services spéciaux d'outre-manche puissent détenir ne serait-ce qu'une simple matraque) et la terrible punition des coupables.

 

Le jeu des deux images (172)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

 

La dernière pitoyable pitrerie des soixante-huitards ?

 

Les divorces tardifs sont en hausse

Les divorces au-delà de 50 ans sont de plus en plus fréquents en France. Selon l’Insee, leur nombre a doublé entre 1995 et 2005. Ainsi, en 2005, près de 10 000 couples de plus de 60 ans ont mis fin à leur union.

Pour Yolande Gannac-Mayanobe, plusieurs facteurs expliquent l’explosion du nombre de divorces tardifs: « Cela peut être un effet de la mode du jeunisme. On a peur de ne pas être dans le coup, de ne pas profiter de sa vie. C’est bien entendu également lié au fait qu’on vit plus longtemps: à 55 ans, on sait qu’on a, statistiquement, entre vingt-cinq et trente ans de vie devant soi. Cela peut être le départ d’une deuxième ou troisième étape dans sa vie. Et il faut, enfin, souligner le fait que les grands-parents n’ont plus la même importance, au sein de la famille, que dans les générations précédentes. Ils ont plus de temps pour s’occuper d’eux-mêmes. »

Source : La revue des Caisses d'Épargne (PDF)