18/11/2013
Ainsi soit-il
Très longtemps, le pouvoir arrivait du Ciel. Le chef de la communauté était le représentant terrestre de la divinité et devait faire au mieux pour gouverner ceux qui n'avaient pas eu la même chance que lui et ceux-ci lui devaient le respect dû à ses accointances avec les puissances surnaturelles. Les plus hautes marches se gravissaient-elles parfois à coups de glaive ? Rien de contradictoire là-dedans, le succès final prouvait que des forces supérieures étaient aux côtés du vainqueur. Ça fonctionnait mais c'était injuste.
La démocratie à ses origines avait bien supplanté ce type de pouvoir par celui des hommes mais l'ensemble de ceux-ci constituait encore une entité, la cité ou la nation, qui transcendait toujours le simple mortel. Il y avait du mieux par rapport au premier système mais l'être humain restait inféodé à un lieu, des chefs et une culture.
La première tentative de libération totale et universelle de l'individu a été expérimentée avec la révolution soviétique. Plus d'état, plus de frontières, plus de propriété, plus de riches ni de pauvres, le bonheur pour tous sur toute la planète et autres chimères qui ont accouché du strict contraire. Le tout s'achevant comme on a l'a vu dans les ruines et le sang. L'idée a tout de même plu bien que faussée au départ par trop de théories irréalistes.
Aujourd'hui, nous sommes en train de vivre la deuxième tentative ; après l'extinction brutale et massive de l'homo sovieticus, voici venu le temps de l'homo consumericus. Lui ne croit plus en dieu parce qu'il est trop intelligent pour ce genre de superstition (même s'il en a d'autres), se contrefiche de sa Cité puisqu'il est citoyen du monde et n'a pas besoin de goulag ni d'asiles psychiatriques pour le tenir sage parce qu'il soutient ce système de toutes ses forces car il a bien compris que pour lui c'est le système idéal. Tout ce qu'il veut c'est la pérennité et la prospérité de la société pour qu'il puisse entrer dans la caste des favorisés, l'aristocratie des bobos. Aérien, il sera partout chez lui et migrera au gré d'un job plus lucratif, d'une mode ou de ses envies, et accessoirement de troubles locaux.
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17/11/2013
Le jeu des deux images (196)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
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Musique (329)
The Civil Wars
Dust to dust
Poliça
Warrior Lord
Noosa
Walk on by
18:57 | Lien permanent | Commentaires (4)
13/11/2013
« T'es rigolo ; mais c'est que j'ai des crédits, moi ! »
Ainsi les Français en auraient plein le dos de la clique au pouvoir et nous serions même à la veille d'une bonne grosse révolte, certains rêvent déjà d'une révolution. Mais qui donc a voté pour les grotesques malfaisants de Mitterrand à Hollande, qui donc a voté pour Maastricht, qui donc a voté pour s'enchaîner eux-mêmes les rares fois où ils pouvaient exprimer librement leur opinion ? Et pour quoi ? Juste parce qu'on leur a fait miroiter un peu plus de pouvoir d'achat. Oh ! ce n'était pas qu'ils étaient malheureux, mais il leur restait tellement de trucs inutiles à acheter. Le pays, l'avenir, l'honneur, les principes, on verrait plus tard. Et aujourd'hui, c'en est trop, on en appelle aux Bonnet rouges, aux Jacqueries et à 1789 ; bientôt peut-être à Robin des Bois ou à Zorro. Mais les erreurs, parfois ça passe ni vu ni connu et parfois on les paie le prix fort, et là on est en train de passer à la caisse. D'ailleurs, trouverait-on miraculeusement quelques millions d'euros pour renflouer les caisses et améliorer la situation des Français qu'ils retomberaient illico dans les mêmes travers délétères.
20:35 | Lien permanent | Commentaires (6)
Sont forts ces nazis ! (49)
Grâce à Wikipédia je découvre qu'il existait deux autres camps d'extermination en plus des six admis par les historiens : Maly Trostenëts en Biélorussie et Jasenovac en Croatie. Non, rajouter comme ça deux camps de la mort ce n'est pas du révisionnisme, car avec la Shoah on peut toujours additionner, c'est soustraire qui est interdit. J'y apprends aussi que dans le second un certain Petar Brzica aurait égorgé 1 360 prisonniers en une nuit. Oui, vous avez bien lu 1 360 personnes en une seule nuit. Avec de tel stakhanoviste du couteau je me demande pourquoi les nazis se sont embêter à bâtir des chambres à gaz.
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12/11/2013
L'égide
Dans de précédentes notes (ici et là) j'expliquais pourquoi et comment, à mon avis, nos adversaires instrumentalisaient la Shoah en faisant d'elle l'alpha et l'oméga du débat socio-politique afin de discréditer toute réelle opposition. J'oubliais de préciser que cette reductio ad shoam n'est pas seulement une arme d'attaque mais également de défense. Globalement le message de nos maîtres démocrates et libéraux poussés dans leurs derniers retranchements est le suivant : il est peut-être vrai que nous sommes des incapables et des corrompus, et qu'il nous arrive même de nous moquer ouvertement du peuple, mais c'est nous et nos travers ou le retour des disciples de qui vous savez accompagné de son cortège d'horreurs indicibles. Alors forcément, vu comme ça...
19:32 | Lien permanent | Commentaires (6)
11/11/2013
11/11
Aujourd'hui il n'y a plus aucun vétéran de la Grande guerre, mais avant de partir là où vont les vieux soldats je me demande si certains avaient remarqué que plus personne ne défendait la ligne de front.
19:44 | Lien permanent | Commentaires (2)