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03/04/2016

Stockholm - Paris - Bruxelles

À travers le cas de Natascha Kampusch et de quelques autres séquestrées, ce reportage met en relief l'étrange lien qui unit bourreaux et victimes. J'ai immédiatement pensé à cette sorte de syndrome de Stockholm collectif observée actuellement entre les peuples européens et leurs dirigeants, les racailles, les migrants, etc.

Paradoxalement alors  qu'au niveau individuel les cas de syndrome de Stockholm tendent à être de plus en plus rares hormis c'est les jeunes - identité encore fragile, méconnaissance du syndrome - ils s'étendent à l'échelle du continent dans toutes les classes d'âge ; peut-être l'infantilisation de la population par les médias et la prise en charge par l'État est-elle un début d'explication.

Il est d'ailleurs assez révélateur de constater que ce phénomène assez difficile à comprendre car allant visiblement à l'encontre de l'instinct de conservation ait le nom de la capitale d'une des nations scandinaves quand on sait dans quel état d'envahissement elles se trouvent aujourd'hui.


Natascha Kampusch - 8 ans de calvaire

02/04/2016

Peut-on mieux le dire ? (5)

 

Pierre Gattaz, le cynisme et l’indécence

 

Le président du Medef, l’homme qui souhaite la suppression du salaire minimal – cet horrible et insupportable frein à la croissance et à l’emploi -, trouve par contre tout à fait normal que le PDG de PSA, Carlos Tavares, double sur un an son déjà substantiel salaire, passant de 2,6 à 5,24 millions d’euros annuels.

« Bravo, remarquable, c’est la rémunération de la réussite et en effet il faut savoir récompenser la réussite ! » s’exclame même joyeusement le numéro 1 des (gros) patrons avant de préciser : « l’entreprise automobile était en grande difficulté il y a quelques années, c’était société qui était en perdition, qui allait sur les rochers. Carlos Tavares a redressé en 18 mois un fleuron de notre industrie »

Ce discours pourrait éventuellement être audible si tous les acteurs du redressement de l’entreprise, du bas au sommet de la hiérarchie, bénéficiaient, dans la même proportion ou tout du moins de façon significative, des fruits de ce « renouveau » évoqué par Pierre Gattaz et de la nouvelle santé du constructeur. A moins de considérer, ce qui semble être le cas, que le PDG est le seul et unique artisan des meilleurs résultats de la société, le reste du personnel – ingénieurs, cadres, employés, ouvriers – n’étant que des pions interchangeables dont le travail n’a pas d’influence sur les bons ou mauvais bilans de l’entreprise.

Ce discours serait également peut-être acceptable s’il fonctionnait dans les deux sens, c’est-à-dire si, lorsqu’une entreprise connait des difficultés, au lieu de licencier des ouvriers et de supprimer des emplois ou de partir vers d’autres cieux en empochant ses stock-options et/ou en bénéficiant d’un parachute doré (retraite chapeau ou autres joyeusetés), les « patrons » divisaient par deux ou trois – voir plus – leurs salaires afin de participer à l’effort collectif et de « payer » leur responsabilité dans la mauvaise passe ou le naufrage.

Les deux conditions évoquées ci-dessus n’étant évidemment pas remplies le moins du monde, les propos de Monsieur Gattaz doivent être pris pour ce qu’ils sont : une méprisante et indécente démonstration de solidarité de classe, une tape sur le ventre entre parvenus contents d’eux-mêmes, un glaviot à la face de tous ceux à qui on explique sempiternellement – quels que soient les circonstances – qu’on ne peut augmenter leurs salaires dérisoires sous peine de perte de productivité et de catastrophe économique.

Austérité, précarité, flexibilité d’un côté, salaires et rémunérations de plus en plus indécents de l’autre… Pierre Gattaz et ses acolytes voudraient relancer une « lutte des classes » prétendument terminée qu’ils n’agiraient pas autrement… Le tout sous un gouvernement dit « socialiste », témoin passif et impuissant qui se borne à de fallacieux discours « moraux » de façade tout en menant une politique chaque jour plus libérale et favorable non pas à l’économie réelle et à l’entrepreunariat local des PME/PMI mais aux appétits toujours plus insatiables des oligarques, de la finance, des grands groupes et des multinationales.

Xavier Eman

Source : Paris-Vox

 

Achtung, Sabotage !

Dans Bordeaux on peut trouver ce genre d'affiche en ce moment. « Sabotage » en ces temps d'état d'urgence ce n'est pas rien. Mais les autorités n'ont pas tenté quoi que ce soit contre ces braves anars sachant pertinemment qu'ils ne représentent aucun danger pour le système quand ils ne vont tout simplement pas dans son sens. Je me demande ce qu'il en serait si le FN placardait ce type d'incitation.

Projet1_Affiche El Khomri.jpg

 

01/04/2016

Regard

regard.jpg

Photographie de Frances Virginia Lee Harris (1886 - 1971) prise vers 1903

Source : Florida Memory

 

Collège

Je suis tombé par hasard sur ce petit court-métrage amateur dont le titre laissait présager le pire, mais en fait plutôt bien réalisé et certifié sans message antiraciste (ça existe encore) :

Préjugés de Jérémy Buffet

31/03/2016

AH (2)

J'apporte ma contribution à l'anathématisation des méchants nazis et son chef suprême avec la bande-annonce de Shock Wave (Le commando des morts-vivants) de Ken Wiederhorn tourné en 1977 : 

Musique (412)

French music

 

Elle admire Renaud, mais elle aime bien Soral :

Marie Cherrier

Bon vieux temps

 

Thiéfaine n'est pas ma tasse de thé mais j'aime assez ce morceau découvert grâce au Journal documentaire :

Hubert-Félix Thiéfaine

La ruelle des morts

 

Les jérémiades de cet indécrottable gauchiste sont souvent insupportables, mais tout de même :

Saez

Les Meurtrières