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28/03/2018

Musique (472)

Une sélection arbitraire d'une sélection proposée par Blumroch :

Michiru Oshima et Kōichi Yamazaki

Castle in the mist

BO du jeu vidéo ICO

Kou Otani

Epilogue

BO du jeu vidéo Shadow of the Colossus

Takeshi Furukawa

Dreams of Trico

Musique de la bande-annonce du jeu vidéo The Last Guardian

En fait, je triche ; le dernier moreau ne figure pas dans le jeu...

27/03/2018

Je suis Arnaud (2)

« L’acte héroïque du colonel Arnaud Beltrame, qui a donné sa vie pour en sauver d’autres, vient rappeler notre appartenance à un ensemble qui nous dépasse : la Nation. Cela nous invite à réfléchir aux notions de courage, de dépassement de soi et de citoyenneté au XXIe siècle. Ce moment d’hommage sera également l’occasion de rappeler le rôle des forces de sécurité au service des Français. Ainsi, les élèves pourront prendre conscience que la République se nourrit et grandit par l’engagement de chacun. »

Jean-Michel BLANQUER

C'est le mot que l'occupant actuel du Ministère de l'Éducation a envoyé aux enseignants pour leur demander de participer à l'hommage national en associant autant que possible les élèves, bien sûr. Quand je l'ai lu j'ai failli tombé de ma chaise : "LA NATIOOOOON". Cette apologie de l'entité honnis par temps calmes et prospères, ici digne des discours de la Convention, montre à quel point le rafiot républicain prend l'eau de toutes parts. Nos maîtres n'ignorent rien de la valeur de la chose qu'ils s'évertuent à déconstruire chaque jour qui passe et savent parfaitement utiliser sa carcasse fardée pour l'occasion quand les circonstances l'exigent, et tant que le peuple y croira encore un peu. Et ça marche : ils ont d'excellents thanatopracteurs zélés. Le malheur est que cela fait toujours son effet sur les braves "souchiens" déboussolés qui croient qu'ils ont encore un pays et que l’État les protège, sur une maigre frange des minorités qui prospère tant que la société reste stable et sur les natios, droitards, réacs, conservateurs et autres fétichistes de l'uniforme qui, la larmichette à l’œil, se disent que tout n'est pas perdu malgré ce que prétendent les capitulards, sans penser que c'est la deux-centième fois qu'ils se le disent depuis qu'ils ont l'âge de voter.

Parce que le monument badigeonné tricolore avec képi au sommet que les autorités ont bâti dans l'urgence commence déjà à se lézarder. On nous rebat les oreilles avec un Arnaud Beltrame bon mari, bon fils, bon frère, bon chrétien, grand sportif... sûrement charmant voisin et écocitoyen d'élite. Attendons encore un peu et nous apprendrons qu'il dansait la valse et la zumba comme personne et qu'enfant il avait sauvé un chaton de la noyade. Or on apprend que l'homme avait un peu fricoté avec le gouvernement (conseiller auprès du Secrétaire général du Ministère de l’Écologie) sous le quinquennat de François Hollande, protecteur sans pareil de notre pays comme chacun sait. Ouille ! Il appartenait aussi à la Grande Loge de France. Certes les Francs-maçons ne sont pas tous d'immondes crapules, pas tous, mais on peut sûrement trouver mieux comme défenseurs de l’Église et de la Nation. Re-ouille !

Et j'attends toujours un récit autre que celui de Monsieur le Procureur de la République sur la fameuse substitution à l'otage.

26/03/2018

Je suis Arnaud

"Attentats dans l'Aude : l'héroïsme du lieutenant-colonel Beltrame a soudé la nation" titre un article de France Info. Et c'est reparti que pour la machinerie politico-médiatique qui œuvre chaque jour pour que crève la nation en recolle les morceaux à la va-vite avec du sang frais. La réparation n'étant pas faite pour durer cela suffira amplement, la populace étant priés de se joindre docilement à l'hommage unanime envers le héros. Apeurée, elle ne manquera d'ailleurs pas de le faire. Oui, le lieutenant-colonel Beltrame a été indéniablement courageux, mais j'aimerais tout de même en savoir plus que ne le disent les true news. Il se serait substitué à un otage. Dans quelles conditions ? Était-ce dans ses attributions ? N'était-il pas plus utile à l'extérieur ? On le disait très croyant (c'est redevenu une qualité pour quelques jours ; on a bien prié pour Paris...). Son idéal chrétien aurait-il pris le pas sur son devoir de militaire ? J'arrête là, cette histoire est tragique et son exploitation à vomir même si nous en avons maintenant l'habitude. Des hommes sont morts et les vrais coupables pérorent et se congratulent sur le devant de la scène, et tout continuera, comme si rien n'était.

25/03/2018

Arbres

Les arbres encore en vie détenteurs d'un record :

 

"Hypérion" (Californie / États-Unis d'Amérique)

Séquoia à feuilles d'if (Sequoia sempervirens)

Hauteur :115,60 m

 

"Centurion" (Tasmanie / Australie)

Eucalyptus royal (Eucalyptus regnans)

Hauteur : 99,60 m

 

"Árbol del Tule" (Oaxaca / Mexique)

Cyprès de Montézuma (Taxodium mucronatum)

Diamètre : 14,40 m

 

"Général Sherman" (Californie / États-Unis d'Amérique)

Séquoia géant (Sequoiadendron giganteum)

Volume : 1 489 m3

 

Sans nom (Californie / États-Unis d'Amérique)

Pin Bristlecone (Pinus longaeva)

Âge : 5 062 ans

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22/03/2018

Le jeu des deux images (308)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

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Conversation

À la station trois adolescentes discutent en attendant le tram. Je comprends qu'elles racontent la façon dont leurs parents leur ont annoncé leur divorce. « Moi, ils me l'ont annoncé à table, j'en croyais pas mes oreilles... », « Moi, c'est mon père qui est venu me le dire pendant que je faisais mes devoirs, il est entré et j'ai vu de suite qu'il y avait quelque chose... », « Moi, c'est... » Et puis peu importe ; triste époque.

21/03/2018

Vu dans 20 Minutes

Je découvre ce matin pendant le trajet en tramway qui me mène sur mon lieu de travail que 20 Minutes, le torchon gracieusement offert aux stations des transports en commun des métropoles françaises et dont les rédacteurs passent leur temps à mettre en page les dépêches AFP et à trouver des calembours pour les titrer (mais qui n'en constitue pas moins ma principale source d'informations mainstream), décerne un prix de l'audace. Bigre, cessons là immédiatement ce suspens insoutenable et prenons connaissance de l'heureux lauréat ! Il s'agit donc du film... The Captain – L'usurpateur de Robert Schwentke que j'avais brièvement présenté précédemment, sentant tout le potentiel de l’œuvre. Grâce à l’inénarrable spécialiste cinéma du gratuit, Caroline Vié qui cumule bêtise satisfaite et militantisme féroce, nous profitons d'une interview de l'auteur :

Captain.JPG

"Willi Herold (Max Hubacher), un déserteur allemand qui, à la fin de la guerre en 1945, s’approprie le costume d’un officier nazi afin de sauver sa peau." Qu'est-ce qu'un uniforme nazi ? Un uniforme d'un membre du NSDAP ? Perdu, il s'agit de celui d'un officier de la Luftwaffe. Un uniforme quelconque de l'armée allemande pendant la Seconde guerre ? Dans ce cas pourquoi le préciser sinon pour glisser le terme "nazi" dans l'article.

Le film serait "audacieux dans le discours". "« […] je place volontairement le public dans une situation inconfortable », s’amuse Robert Schwentke". C'est en effet très drôle de culpabiliser les bonnes poires qui iront voir le film. "« C’est parce qu’il y avait des gens prêts à accomplir ces actes que le système a si bien fonctionné », martèle le cinéaste." Démonstration un peu biaisée puisqu'il s'agit d'un déséquilibré vivant une situation extrême, ce qui n'a pas grand chose à voir avec les exécutants ordinaires de basses besognes que l'on trouve dans toutes les sociétés et que le pouvoir sait trouver quand il en a besoin.

Le film serait aussi "audacieux dans les images." Le réalisateur croit nous faire avaler qu'il a tourné son film en noir et blanc car "[certaines scènes de massacre] n’auraient pas été supportables autrement." Du coup il n'a plus envie de mettre son public en situation inconfortable, il faudrait savoir. Ce ne serait pas plutôt pour faire documentaire (le scénario est tiré d'une histoire vécue) et de marcher sur les traces de Spielberg ? "De la même façon, le cinéaste parsème son film de touches d’humour ironique et burlesque fort bienvenues." Si c'est Caroline qui le dit...

Pour finir, le film serait "audacieux dans son message". "« Le nazisme n’a pas disparu, tant s’en faut : il faut donc se montrer vigilant pour qu’il ne revienne pas en force », explique Robert Schwentke." Mince, je ne m'attendais pas à un message d'une telle force! Quelle audace ! Merci Fräulein Vié. Merci Herr Schwentke.