23/01/2018
Le cinéma de la bête
Il est de retour de David Wnendt
"Il" c'est Adolf Hitler qui revient de nos jours et parvient encore à séduire les foules. On y croit.
Sono tornato de Luca Miniero
La version italienne avec Mussolini. On attend la version française avec Pétain et espagnole avec Franco.
La juste route de Ferenc Török
En 1945 deux Juifs arrivent dans un village hongrois, comme tout le monde a bien sûr quelque chose a se reprocher, les rumeurs vont bon train. Le film a remporté entre autres prix le Yad Vashem Award au Jerusalem Film Festival, gage indéniable de sérieux et de qualité.
In the Fade de Fatih Akın
À Hambourg, une allemande enquête sur l'attentat qui a tué son mari, un kurde, et leur fils. Horreur, les coupables sont des néo-nazis ! Comme son nom l’indique le réalisateur est d'origine turque, il remercie ici à sa façon le pays qui a accueilli ses parents.
21:16 | Lien permanent | Commentaires (6)
Intégration (2)
"Tranches de vie" de Gérard Lauzier (Paris 1985)
Merci à Blumroch
18:38 | Lien permanent | Commentaires (6)
22/01/2018
Intégration
Qui parle encore aujourd'hui d'intégration, panacée à tous les problèmes liés à l'arrivée des immigrés il y a peu encore ? Presque plus personne.
D'abord il n'y a plus d'immigrés, le préfixe "in" suppose une limite avec un dehors et un dedans, or ce n'est plus le cas depuis que l'Europe constitue à la fois le cobaye et le fer de lance du projet mondialiste abolissant les frontières. Les individus migrent et c'est tout, que ce soit en première classe ou à pied ils se déplacent en quête d'une vie meilleure là où ils croient la trouver. C'en est fini de l'avantage aux premiers arrivants remplacé par celui aux plus combatifs et aux plus féconds.
Ensuite après être passé de l’assimilation – "essaie de devenir comme ceux qui t'accueillent" - à l'intégration - "reste comme tu es, mais respecte les lois de ton pays hôte" - on en est arrivé à ne plus demander sinon exiger quoi que ce soit. D'ailleurs s'intégrer à quoi et comment ? À un pays sans spécificités ni frontières qui se renie ? En respectant des mœurs que même la population endogène rejettent ou abandonnent, par goût ou lâcheté, afin de partir plus légère à la quête d'une modernité qu'on lui vend matin, midi et soir ? Il est bien plus aisé d'adhérer au consumérisme, au matérialisme et à l'individualisme des sociétés occidentales et de singer sommairement les quelques signes extérieurs de démocratie que le Système demande du bout des lèvres en vu de bénéficier de très nombreux avantages.
Si l'on ne parle plus d'intégration c'est peut-être parce qu'elle se fait toute seule sous cette forme rampante que l'on n'ose pas encore annoncer de peur de choquer le quidam.
Bien sûr, il y a une délinquance inhérente aux nouveaux arrivants, mais il suffit juste de minimiser la chose et puis quelle société n'a pas ses petits soucis ? Il y a aussi les islamistes car il peut toujours arriver que certains se radicalisent. On a d'ailleurs l'impression que l'on se radicalise comme on s'enrhume ; cela semble pouvoir arriver à n'importe qui. Mais n'ayez crainte, nos élites se penchent sur la question pour déterminer les précautions à prendre, les individus les plus vulnérables, les voies de contamination, les traitements possibles, les risques de rechutes. Même si nous en sommes encore qu'au stade des recherches la consultation des médias mainstream à très fortes doses semblent être une mesure prophylactique efficace.
C'est sûr, la question de l'intégration n'est plus à l'ordre du jour.
17:58 | Lien permanent | Commentaires (6)
21/01/2018
Petit questionnaire
Sur ce blog suis-je objectif ?
Non, je n'essaie même pas parce que je doute qu'on puisse l'être.
Sur ce blog suis-je sincère ?
J'essaie, mais la sincérité en elle-même n'a pas réellement de valeur, on peut être sincèrement malfaisant ou stupide.
Sur ce blog suis-je honnête ?
J'essaie aussi parce que les blogs de notre bord sont attendus au tournant et surtout parce qu'il me paraît difficilement concevable de condamner la malhonnêteté des autres en tombant soi-même dans cette même facilité.
19:45 | Lien permanent | Commentaires (10)
18/01/2018
Avaler des couleuvres
Ulule, le site de financement participatif propose Couleuvres et Gestapo, "[…] une campagne de jeu de rôle en solo qui reprend le concept des « livres dont vous êtes le héros ». Nous l’avons toutefois adaptée pour un public mature. En juin 1941, dans une Allemagne en guerre contre le monde, suivez Friedrich Beck, un officier blessé pendant la campagne de Pologne. Bien qu’il ait perdu un œil lors de l’assaut de Brest-Litovsk, il refuse d’être un poids pour la nation allemande. Contraint de se tenir loin des lignes de front, il consacre son temps à chasser les déserteurs. Suite à une série de meurtres à Leipzig, la Gestapo exige ses services. Rapidement, Beck et son coéquipier, le capitaine Hammerstein, sont entraînés dans une histoire d'horreur dans la plus pure tradition de Howard Phillips Lovecraft, avec quelques éléments tirés des classiques comme X-Files, dans le contexte du quotidien de la Seconde Guerre mondiale."
20:18 | Lien permanent | Commentaires (16)
17/01/2018
Sites mal-pensants francophones (29)
Attention aux amalgames ! La liste suivante a été uniquement constituée dans un but informatif, y figurer n'implique en aucune manière être nécessairement en accord avec les idées défendues dans les autres sites en lien sur cette même liste... ni avec les miennes.
20 nouveaux liens partent rejoindre le Pandémonium :
Christophe Cros Houplon (écrivain auto-produit, nomade, libre-penseur, ombre et lumière)
Solitaire Populaire - Entraide Solidarité Famille
Survivalisme familial - Terre nouvelle
Vu du droit - Un regard juridique sur l'actualité avec Régis de Castelnau
15:32 | Lien permanent | Commentaires (28)
12/01/2018
Départ
J'ai perdu ma mère en début de semaine. La dernière fois que je suis allé la voir, alors que je m’apprêtais à partir elle m'a demandé de rester encore un peu avec elle. Je l'ai fait, un peu ; si j'avais pu deviner ce qui allait arriver je lui aurais consacré des heures entières, mais on ne sait jamais ces choses-là.
00:07 | Lien permanent | Commentaires (35)