05/04/2018
Curieux
23:20 | Lien permanent | Commentaires (12)
04/04/2018
Le jeu des deux images (309)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Cette énigme nous est aimablement proposée par Blumroch.
18:36 | Lien permanent | Commentaires (19)
03/04/2018
Manifs
Mon tram s'arrête deux stations avant ma destination et il est annoncé qu'à cause d'une manifestation devant le Palais de Justice ce sera pour une durée indéterminée. Je ne suis plus très loin de chez moi ; je décide donc de ne pas attendre et de rentrer à pied. Bientôt j’aperçois un petit attroupement près de l’Hôtel de Ville. Je me dis que ce sont sûrement les cheminots mécontents de leur sort qui expriment leur légitime déconvenue face à la politique jupitérienne, mais en m'approchant je constate que c'est en fait une trentaine de peignes-culs tout de noir vêtus, certains avec un foulard leur cachant le visage, qui agitent deux ou trois drapeaux de l'Action antifasciste et font éclater un pétard de temps en temps. Ils sont bloqués par un petit cordon de policiers en tenue anti-émeute qui empiète un peu sur les rails du tram. En passant je questionne poliment un brigadier en uniforme de ville un peu à l’écart sur le motif de cette manifestation n'apercevant aucune banderole revendicatrice. Il me dit qu'il l'ignore, les participants n'ayant fait aucune demande pour être autorisés à être là, et que je n'ai qu'à aller les interroger. J'insiste, toujours poliment, et il finit par lâcher qu'ils sont contre les "autres, là-bas" en désignant du menton le Palais de Justice. Je le remercie et continue mon chemin qui passe devant l'endroit indiqué. Entouré par des barrières et devant une grande toile imprimée au nom de "La Meute France" un homme lit les noms de personnes mises en examen pour leurs idées. L'auditoire n'est guère plus nombreux que les fâcheux de tout à l'heure, mais il est sensiblement plus âgé. Je passe mon chemin et rentré chez moi je recherche sur le net des informations sur cette mystérieuse meute. Leur site n'est pas très fourni, mais suffisamment pour que l'on comprenne que c'est un énième mouvement créé dans le but de sauver notre pauvre pays... C'est sympathique, mais dérisoire et lassant.
20:26 | Lien permanent | Commentaires (20)
29/03/2018
Je suis Mireille
Marine Le Pen huée et bousculée a dû être exfiltrée du cortège organisé par le CRIF en hommage à Mireille Knoll. Mais que cherchait la présidente du FN en se livrant à de telles simagrées ? Est-elle assez stupide pour encore croire qu'elle a quelque chance d'accéder au pouvoir ? On aurait pu penser qu'elle avait pris la mesure de ses limites et se contenterait dorénavant de gérer son parti repoussoir afin d'en vivre confortablement. C'est minable mais plutôt cohérent quand on est médiocre. Elle pouvait ainsi s'épargner avantageusement les grands-messes républicaines antiracistes nécessaires au passage de certaines portes. Comment a-t-elle pu croire que le Système allait l'accueillir à bras ouverts parce qu'elle avait fait le grand ménage et jeter papa avec les vieilleries nauséabondes. J'en viens à croire qu'elle est encore plus obtuse que je ne le craignais. Rendons-nous à l'évidence : la pauvre n'en finira pas de s'humilier et ses électeurs avec.
Pour l'anecdote dans l'article de Bordeaux 7 consacré à l'hommage on peut lire : "Parmi les anonymes, rose blanche à la main, Enrico Macias ou Patrick Bruel ont tenu à être présents." Un anonyme nommé reste-t-il encore un anonyme ?
20:48 | Lien permanent | Commentaires (32)
28/03/2018
Musique (472)
Une sélection arbitraire d'une sélection proposée par Blumroch :
Michiru Oshima et Kōichi Yamazaki
Castle in the mist
BO du jeu vidéo ICO
Kou Otani
Epilogue
BO du jeu vidéo Shadow of the Colossus
Takeshi Furukawa
Dreams of Trico
Musique de la bande-annonce du jeu vidéo The Last Guardian
En fait, je triche ; le dernier moreau ne figure pas dans le jeu...
20:48 | Lien permanent | Commentaires (4)
27/03/2018
Je suis Arnaud (2)
« L’acte héroïque du colonel Arnaud Beltrame, qui a donné sa vie pour en sauver d’autres, vient rappeler notre appartenance à un ensemble qui nous dépasse : la Nation. Cela nous invite à réfléchir aux notions de courage, de dépassement de soi et de citoyenneté au XXIe siècle. Ce moment d’hommage sera également l’occasion de rappeler le rôle des forces de sécurité au service des Français. Ainsi, les élèves pourront prendre conscience que la République se nourrit et grandit par l’engagement de chacun. » Jean-Michel BLANQUER |
C'est le mot que l'occupant actuel du Ministère de l'Éducation a envoyé aux enseignants pour leur demander de participer à l'hommage national en associant autant que possible les élèves, bien sûr. Quand je l'ai lu j'ai failli tombé de ma chaise : "LA NATIOOOOON". Cette apologie de l'entité honnis par temps calmes et prospères, ici digne des discours de la Convention, montre à quel point le rafiot républicain prend l'eau de toutes parts. Nos maîtres n'ignorent rien de la valeur de la chose qu'ils s'évertuent à déconstruire chaque jour qui passe et savent parfaitement utiliser sa carcasse fardée pour l'occasion quand les circonstances l'exigent, et tant que le peuple y croira encore un peu. Et ça marche : ils ont d'excellents thanatopracteurs zélés. Le malheur est que cela fait toujours son effet sur les braves "souchiens" déboussolés qui croient qu'ils ont encore un pays et que l’État les protège, sur une maigre frange des minorités qui prospère tant que la société reste stable et sur les natios, droitards, réacs, conservateurs et autres fétichistes de l'uniforme qui, la larmichette à l’œil, se disent que tout n'est pas perdu malgré ce que prétendent les capitulards, sans penser que c'est la deux-centième fois qu'ils se le disent depuis qu'ils ont l'âge de voter.
Parce que le monument badigeonné tricolore avec képi au sommet que les autorités ont bâti dans l'urgence commence déjà à se lézarder. On nous rebat les oreilles avec un Arnaud Beltrame bon mari, bon fils, bon frère, bon chrétien, grand sportif... sûrement charmant voisin et écocitoyen d'élite. Attendons encore un peu et nous apprendrons qu'il dansait la valse et la zumba comme personne et qu'enfant il avait sauvé un chaton de la noyade. Or on apprend que l'homme avait un peu fricoté avec le gouvernement (conseiller auprès du Secrétaire général du Ministère de l’Écologie) sous le quinquennat de François Hollande, protecteur sans pareil de notre pays comme chacun sait. Ouille ! Il appartenait aussi à la Grande Loge de France. Certes les Francs-maçons ne sont pas tous d'immondes crapules, pas tous, mais on peut sûrement trouver mieux comme défenseurs de l’Église et de la Nation. Re-ouille !
Et j'attends toujours un récit autre que celui de Monsieur le Procureur de la République sur la fameuse substitution à l'otage.
20:54 | Lien permanent | Commentaires (59)
26/03/2018
Je suis Arnaud
"Attentats dans l'Aude : l'héroïsme du lieutenant-colonel Beltrame a soudé la nation" titre un article de France Info. Et c'est reparti que pour la machinerie politico-médiatique qui œuvre chaque jour pour que crève la nation en recolle les morceaux à la va-vite avec du sang frais. La réparation n'étant pas faite pour durer cela suffira amplement, la populace étant priés de se joindre docilement à l'hommage unanime envers le héros. Apeurée, elle ne manquera d'ailleurs pas de le faire. Oui, le lieutenant-colonel Beltrame a été indéniablement courageux, mais j'aimerais tout de même en savoir plus que ne le disent les true news. Il se serait substitué à un otage. Dans quelles conditions ? Était-ce dans ses attributions ? N'était-il pas plus utile à l'extérieur ? On le disait très croyant (c'est redevenu une qualité pour quelques jours ; on a bien prié pour Paris...). Son idéal chrétien aurait-il pris le pas sur son devoir de militaire ? J'arrête là, cette histoire est tragique et son exploitation à vomir même si nous en avons maintenant l'habitude. Des hommes sont morts et les vrais coupables pérorent et se congratulent sur le devant de la scène, et tout continuera, comme si rien n'était.
20:16 | Lien permanent | Commentaires (38)