15/11/2018
Doute
En regardant mes contemporains j'en arrive à me demander si le peuple que nous espérons voir préservé n'est pas d'une certaine façon aussi fantasmé par notre camp que ne l'est l'étranger par les progressistes.
19:02 | Lien permanent | Commentaires (15)
14/11/2018
Soupirs (2)
Dans le 20 Minutes d'aujourd'hui leur critique ciné Caroline Vié apporte une précision essentielle sur le remake de Suspiria :
"Le premier film était une pure merveille gorissime destinée à faire frissonner. Le second Suspiria a d’autres ambitions, dont celle de faire réfléchir sur le rôle des femmes dans la société et la façon dont elles doivent se battre pour exister."
Nazis OK, féminisme OK ; le cahier des charges est respecté.
19:10 | Lien permanent | Commentaires (4)
12/11/2018
Livres
Que lisez-vous en ce moment ? Moi c'est Brasillach... le maudit de Pierre Pellissier, un cadeau.
22:28 | Lien permanent | Commentaires (85)
09/11/2018
Quinzaine
La municipalité de Juppé toujours à la recherche de gages de bonne conduite afin d'atténuer son image de mairie de droite tenue par un vieux réac qui lui colle à la peau organise une "Quinzaine de l'égalité, de la diversité et de la citoyenneté". Quand je vois le programme je regrette de ne pas y aller, mais j'ai mieux à faire comme siester ou regarder un film avec des dinosaures ou des requins géants sur mon PC, histoire de priorité.
PS : Il y sera question de Shakespeare, son antisémitisme sera-t-il évoqué ?
19:13 | Lien permanent | Commentaires (66)
08/11/2018
Soupirs
Je regarde la bande-annonce de Suspiria de Luca Guadagnino, remake du "classique" (que je trouve pourtant médiocre) de Dario Argento. Le film narre les mésaventures d'une jeune femme qui intègre une école de danse berlinoise abritant d'horribles secrets. Et paf ! À 2 minutes et 7 secondes on aperçoit l’emblème du IIIe Reich (même s'il a une drôle d'allure). L'action se déroule en 1977, la présence du Malin sur terre est encore fraîche (douze ans ce n'est rien) et quand il se passe des choses horribles quelque part les nazis ne sont jamais très loin.
19:43 | Lien permanent | Commentaires (10)
07/11/2018
Petit test
Un test de personnalité comme on en trouve sur le net avec l'importance qu'on veut bien donner aux résultats. Pour moi ce sont six C et un B. Je ne vous dévoile pas les conclusions à en tirer dans le cas où vous voudriez essayer.
20:08 | Lien permanent | Commentaires (16)
06/11/2018
Cortège
« Quand nous avons en effet connu toute la monstruosité de la mort par la fin de ceux que nous aimons, il nous devient aisé de lui donner beaucoup moins d’importance quand il ne s’agit plus que de nous-même, et de la considérer alors soit avec indifférence, soit avec plus ou moins d’attrait. Pour moi, cet attrait naît en partie des circonstances présentes. Très convaincu que nous assistons à une chute immense de l’homme, et que des forces matérielles d’une puissance irrésistible travaillent, sans cesse et partout, à réduire à l’uniformité, à l’insignifiance, à la platitude, ces êtres humains qui se signalaient jadis par la fantaisie de tant de caractères divers, persuadé que l’homme laisse derrière lui les sommets de l’art, de l’héroïsme et de la sainteté, assuré que ma propre patrie est dans le passé, il doit me devenir beaucoup plus facile de quitter un monde qui n’a plus rien pour me retenir et où je n’aurai à regretter que la lumière. Les vieillards d’hier avaient la tristesse de laisser leur monde durer après eux. Une mélancolie plus subtile est réservée à quelques-uns d’entre nous: c’est d’avoir vu leur monde finir avant eux. Il ne leur reste plus qu’à rejoindre ce grand cortège doré qui s’éloigne, et j’avoue que, parfois, j’ai un peu honte de tarder. »
Abel Bonnard, quelques mois avant son décès, cité par Philippe Hemsen
Source : Abel Bonnard – Le scandale de l'oubli
22:07 | Lien permanent | Commentaires (21)