20/07/2018
La femme est l'avenir de l'homme... ou non.
Ce qu'on cherche à émouvoir en nous, ce n'est pas ce qui est noble, généreux, viril, ce sont au contraire nos nerfs, nos pleurnicheries, notre crédulité, notre niaiserie.
Nous sommes tous heureux d'être si bons, si émus, si touchés aux entrailles que nous ne percevons pas que le flux de ces bons sentiments a fini par donner à presque tous les peuples d'Occident une sensibilité et une tournure d'esprit typiquement féminines.
Devenus des réceptacles d'une pensée étrangère, nous sommes à la fois ouverts, disponibles, tendres, et en même temps dévirilisés, sans ressort, sans personnalité et nous nous laissons souiller de toutes les immondices dont il est utile, à quelque moment de nous remplir.
Maurice Bardèche
Sparte et les Sudistes
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19/07/2018
Défilé
18:23 | Lien permanent | Commentaires (27)
Peut-on mieux le dire ? (12)
L'après-football...
Qu’un peuple ait besoin d’exutoires, c’est dans sa nature, de tous temps. C’est quand il n’a plus que ça pour se sentir peuple que les choses deviennent inquiétantes, voire tragiques. Tout, ou presque, a été dit sur cette Coupe du Monde qui a occupé monopolistiquement l’espace médiatique (c’est-à-dire la néo-réalité de la majeure partie de nos concitoyens) ces deux derniers mois. Entre les ronchons snobinards anti-foot, les démagos populistes pro-ballon rond, les sociologues des foules, les éternels épigones de Muray et leur inusable critique du « festivisme », les philosophes centristes adeptes du « ni oui ni non », les politiques opportunistes et manipulateurs, les experts en comptage racial, les accablés, les enthousiastes et les rigolards (plus rares en ces temps de sérieux compassé), toutes les analyses ont été faites, plus ou moins pertinentes, plus ou moins intéressantes, contenant chacune une petite parcelle de vérité. Le temps d’une compétition internationale, nous sommes tous devenus des commentateurs sportifs. Avec divers degrés d’aisance, de brio, mais en étant toujours très « concernés ». Il est vrai que le commentaire, de Facebook à la machine à café, est devenu notre activité principale, pour ne pas dire unique, nous qui sommes de moins en moins acteurs de nos existences individuelles et collectives. Calés derrière nos écrans, nous palabrons autour du temps qui passe. Et, à l’occasion, nous nous entretuons même, lorsque notre logorrhée contemplative se heurte à celle d’un autre, toute aussi passive mais éclairée différemment. Pendant ce temps, les issues s’éloignent et les alternatives restent virtuelles. Notre dissidence, pour détourner le titre d’un Audiard assez moyen, «elle boit, elle fume, elle drague, et elle cause. » Malgré la sincérité de nos espoirs, de nos appétences, nous ne parvenons pas à nous extraire de l’immédiateté, de l’agenda événementiel et émotionnel qui nous est imposé par l’adversaire. Notre rupture intellectuelle avec l’époque ne se prolonge toujours pas par une rupture concrète, physique, existentielle avec celle-ci. Nous sommes rongés par des outils et instruments que nous avons eu la prétention de croire pouvoir maîtriser mais dont nous sommes devenus les esclaves empressés, toxicomanes accrocs au numérique. Peu à peu, nous finissons par ressembler à des ersatz low-cost de Lorenzaccio, incapables de percevoir que nous nous confondons déjà avec les masques que nous pensons porter par habileté et stratégie quand il ne s’agit que d’intérêt et de facilité. Nous avons plus que jamais besoin de terre, de pierres, de papier, d’encre, de grand air, de travail, de chants et de poésie mêlée d’intemporalité et de transcendance. Plus d’entrisme ni de gramscisme (concepts épuisés aux résultats toujours reportés…), le communautarisme sécessionniste. |
Source : A moy que chault!
11:13 | Lien permanent | Commentaires (11)
17/07/2018
Histoire... (145)
Les lieux des batailles antiques d'Alésia et de Gergovie ont peut-être été «découverts » en faisant un peu trop confiance à la toponymie : Alise-Sainte-Reine (21) pour Alésia et Gergoia à Merdogne (63) pour Gergovie. Déterminés sous le règne de Napoléon III afin d'illustrer concrètement le roman national ces sites n'ont pas vraiment été remis en question depuis ; investissements touristiques obligent. S'ils ne sont pas là on les place officiellement où peuvent-ils bien être ? Au lieu de chercher des preuves archéologiques in situ quitte à tordre le texte de César afin qu'il corresponde à la géographie de l'endroit des chercheurs ont procédé inversement. Ils ont réalisé un portrait-robot du champ de bataille à l'aide des informations concernant le relief et ont recherché une concordance sur des cartes modernes puis sur les lieux mêmes. Alésia serait donc aux Chaux-des-Crotenay (39) (voir ici et ici) et Gergovie à Saint-Maurice-de-Lignon (43) (voir le site Gergovie Celtic Awards).
19:46 | Lien permanent | Commentaires (7)
16/07/2018
15 juillet
Jupiter lançant la foudre sur l'ennemi ou président de la république se ridiculisant en singeant le fan de foot exalté pour faire peuple ?
19:47 | Lien permanent | Commentaires (27)
Il me semble (69)
Il n'est pas cohérent que la société libérale dont un des principes sacrés est qu'il suffirait de se sortir les extrémités articulées des mains de l'orifice anal pour faire partie de "ceux qui réussissent" et subséquemment s'extraire du peu enviable statut de "ceux qui ne sont rien" admette sans sourciller qu'il existe des pays éternellement et irrémédiablement pauvres qu'il faudrait indéfiniment aider de différente façons et si nécessaire en acceptant paradoxalement une partie des ressortissants les plus dynamiques afin qu'ils puissent exploiter pleinement leur potentiel loin de chez eux.
15:47 | Lien permanent | Commentaires (8)
10/07/2018
Poutine
Je n'ai pas encore visionné (le documentaire dure près de 4 heures), mais vu la volée de bois vert que le réalisateur a reçue dans les médias ce doit être digne d’intérêt.
Conversations avec Monsieur Poutine d'Oliver Stone 1/4
Conversations avec Monsieur Poutine d'Oliver Stone 2/4
Conversations avec Monsieur Poutine d'Oliver Stone 3/4
Conversations avec Monsieur Poutine d'Oliver Stone 4/4
14:05 | Lien permanent | Commentaires (3)