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17/12/2006

Lueurs

Ils étaient venus des environs, emportant avec eux les quelques instruments qu’ils possédaient. Ce soir, on allait fêter la fin des récoltes. Ces récoltes qui leur cassaient le dos et leur permettraient de subsister. On s’était bien habillé et on serrait des mains, on s’embrassait, on se donnait l’accolade, on riait en se forçant un peu. Moins embarrassés, les enfants se poursuivaient déjà en criant. Puis quelqu’un avait mis le feu au bûcher. Alors, on s’est assis autour et les musiciens ont commencé à jouer. Bientôt, quelques couples se sont mis à danser et d’autres ont suivi. Dans le jour finissant, on riait maintenant de bon coeur, aidé par les gourdes de vin qui passaient à la ronde. On dansait à deux, à trois, à plus ou même tout seul. Peu importait, on dansait, on sautait. Puis lentement, le feu commençait à décliner, les braises mordoraient à présent les visages, et il s’est levé. C’était le meilleur chanteur du pays. Tous se sont rassis et il s’est mis à entonner une douce et triste mélopée. Malgré la pauvreté des instruments, la musique était belle et la voix du chanteur montait en vibrant jusqu’au ciel. Tous étaient heureux en cet instant. Et ces gens simples ne comprenaient pas vraiment pourquoi, malgré leur joie, ils avaient envie de pleurer.

Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Ouistreham (14)

Le grand bunker et ici

13/12/2006

Avec vue sur Florence

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Frank Cadogan Cowper

Molly, Duchess of Nona

Musique (20)

Monsieur de Sainte Colombe

Les pleurs


Insolite

Le lac Okanagan en Colombie Britannique (Canada) est réputé pour abrité un monstre lacustre appelé Ogopogo. Ce cousin outre-atlantique de Nessie est lui aussi traqué par les chercheurs qui ne réussissent pas à faire de photos ni de films plus concluants que les amateurs. Pourtant ces deux vidéos sont assez troublantes.

Cloaque

Le roman Les Bienveillantes de Jonathan Littell connaît un succès critique, commerciale et a même emporté le prix Goncourt. Je n'ai pas lu ce livre et je ne le lirai pas. Les mémoires d'un SS imaginaire me laissent froid. Encore y décrirait-on de quelle manière un homme ordinaire peut devenir un bourreau dans certaines circonstances exceptionnelles présenterait-il un intérêt à mes yeux, mais Max Aue, le personnage principal, est un homosexuel pervers et incestueux doublé d'un assassin ; on a déjà fait mieux comme Monsieur Tout-le-Monde. Il est par contre intelligent et très cultivé ais-je appris,  la belle affaire ! on sait depuis longtemps que le progrès et la culture ne nous éloignent nullement de la barbarie. Reste les descriptions scabreuses, morbides ou scatologiques sorties en grande partie du cerveau de Jonathan Littell. Où se termine le vécu et où commence l'imaginaire ? Le lecteur ne saura jamais. Les horreurs quand elles sont avérées, pour difficiles qu'elle soient d'être regardées en face, ont au moins l'intérêt du témoignage, de l'avertissement, ici ce n'est nullement le cas. Que Les Bienveillantes est connu un tel succès me laisse songeur : réflexe pavlovien du lectorat ? curiosité malsaine ? fierté d'avoir un "gros Goncourd" dans la bibliothèque même s'il n'est pas lu ? je ne sais pas. Personnellement, je ne lirai pas ce livre, les promenades dans les égouts ne font pas partie de mes loisirs.

Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Bazas (33)

Le patrimoine historique