Le brasier

Parfois, pour diverses raisons plus ou moins explicables et parfois même difficilement discernables les choses vont mal, une conjonction d'événements fait qu'il est impossible d'éviter le pire. Ultérieurement, les historiens peuvent toujours gloser à l'envie et polémiquer à l'infini sur les responsabilités de chacun afin de savoir si on aurait pu s'épargner la catastrophe, dans l'instant il est impossible aux bonnes volontés de pouvoir changer quoi que ce soit. L'aveuglement général, les intérêts de certains, l'incompétence des autres, les rancœurs accumulés et les mentalités délétères du moment ont raison des faibles voix des Cassandres de service. Inconsciemment chacun apporte son fagot au bûcher qui n'attend plus que l'incendiaire. Le monde à la veille des deux guerres mondiales étaient situées à de telles convergences cataclysmiques, je crois qu'actuellement nous y sommes à nouveau.

 

Racket et happy slapping

Une lycéenne choquée et en pleure me raconte comment, alors qu'elle discutait tranquillement avec une amie, un groupe de trois filles et quatre garçons s'en est pris à elle. Alors qu'une des filles sous le prétexte d'avoir été mal regardée est venu lui demander des comptes avant de lui volé son portable, un garçon du groupe qui enregistrait la scène l'incitait à être violente :

- Frappe-la, j'enregistre !

Heureusement, l'histoire en est restée là.

Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : chez vous

Le(s) bâtiment(s) que vous apercevez de votre fenêtre.

Un jour

Larry Dyke

Bountiful sky

Les paroles s'envolent

Depuis que le téléphone portable existe on a le loisir d'entendre des bribes de vie privée de son prochain. Les plus amusantes ce sont celles que l'on entend très brièvement en croisant une personne qui téléphonent. Récemment :

Une quarantenaire élégante :

- Au bout d'un an c'est tombé en panne, pourtant c'était une marque japonaise.

Un post-adolescent cool :

- Moi, ce que je préfère massacrer c'est les robots.

Une trentenaire fatiguée :

- Si son père ne veut pas venir le chercher qu'est-ce que tu veux que je fasse ?

Un homme, costume trois pièces, la cinquantaine agacée :

- Moi aussi... mais oui bien sûr... d'accord... allez... oui...

Une adolescente amusée :

- Quand j'ai vu qu'il n'y avait plus de courant, j'ai filé chez mon copain !

Strange Telecom (2)

Voilà ce que j'ai trouvé dans ma boîte à lettre électronique avec pour titre "bonjour bien aimé(e).": 

"FRANCK MURRAY
Abidjan cote d'Ivoire
Afrique de l'ouest
 
Bonjour,
 
Je vous contacte dans le but d'avoir votre assistance afin de transferer la somme de $4,500,000 us (quatre millions cinq cent mille dollards americain). J'ai recu cet argent comme heritage de la part de mon defunt pere qui etait un important homme d'affaire et propriétaire d'une société de production et d'exportation de café et de cacao. Je souhaite investir cet dans votre pays et poursuivre mes etudes j'ai 21 ans.
 
Tout ce que je souhaite de vous c'est de recevoir la caisse dans laquelle se trouve l'argent a la societe de securite; et vous m'en enverrez pour vous rejoindre dans votre pays afin d'investir le reste de l'argent. Si vous etes serieusement disposes en toute sincerite  a  m'assister, je compenserai votre assistance par 15 % des $4,500,000 us.
Veuillez me contacter urgement pour plus de details.
 
En attendant votre reponse veuillez agreez mes sentiments les plus sinceres quelque soit votre decision.
 
Merci de votre attention et votre comprehension.
 
Que DIEU vous benisse .
 
FRANCK MURRAY" 

...et c'est daté du 02/10/06 à 13 h 50. Oui, c'est exactement à l'heure et à la date à laquelle mon interlocutrice anonyme dit avoir reçu un message de ma part (anecdote rapportée mardi). Tout cela est quand même bien curieux.

PS : Si quelqu'un est intéressé par 675 000 $ US voici l'adresse : [e-mail]

Je m'interroge (16)

Quelle est la limite précise entre être sans complexe et être indécent ?