17/01/2007
Swing
Herb Sellin
Lady golfer
20:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pilori (2)
Ma note du samedi 13 tombe à l'eau, le tireur de Limoges n'était au FN que depuis deux jours et je doute que même en étant un stakhanoviste du collage d'affiches et autres démonstrations de sa foi en Jean-Marie Le Pen il ait pu militer en si peu de temps. L'information contenue dans l'article n'en n'était pas une et de la voir insérée dans le titre en dit long sur la déontologie et le sérieux de son auteur.
PS : Après une petite recherche sur Google je découvre que "Johan Hufnagel est nommé rédacteur en chef Nouveaux Médias au sein de 20 Minutes France. Il est ainsi en charge du développement de l'activité du quotidien 20 Minutes sur les nouveaux supports, Internet et téléphonie mobile en tête (sic)" et avait "auparavant été rédacteur en chef adjoint du journal Libération". Ainsi en disant que son article était beau comme un article de Libération je ne faisais qu'annoncer une vérité, c'en était quasiment un.
20:15 | Lien permanent | Commentaires (5)
Je m'interroge (21)
N'y a-t-il pas un léger paradoxe à affirmer que les hommes et les femmes sont égaux en tous points et strictement interchangeables tout en réclamant plus de présence féminine à tous les niveaux de la société, non seulement par souci d'équité, mais surtout parce qu'elle y apporterait quelque chose de différent ?
20:15 | Lien permanent | Commentaires (14)
Quelque chose dans l’air
À défaut d’être heureux, ils n’étaient pas malheureux. Qui en aurait douté ne serait-ce qu’un seul instant ?
La paix régnait depuis très longtemps et pour longtemps encore. Les quelques semblants de conflits armés qui perduraient, étaient non seulement endigués, mais en voie de résolution. De toute façon, hormis la population locale, personne ne s’en souciait vraiment et les bulletins d’information sur le sujet ne prenaient que quelques lignes dans les quotidiens.
L’économie et la santé allaient bien, si la non aisance existait encore de façon résiduelle, elle régressait chaque année. Inversement, la longévité humaine progressait de façon continue, le Ministre de la Santé n’avait-il pas triomphalement annoncé que l’espérance de vie avait encore augmenté de 3 mois l’année passée contre 2 l’année antérieure ?
L’art s‘épanouissait sous toutes ses formes, grâce aux subventions les artistes pouvaient développer leurs talents sans être distraits par les contingences matérielles. Sans cela comment imaginer par exemple que les poètes puissent avoir eu l’idée d’inventer la Cantate trisyllabique qui faisait actuellement fureur dans les salles de la Capitale. Certes, le commun n’appréciait pas encore cette forme de chant à sa juste valeur mais ce n’était qu’une question de temps. Car bien que l’école et les médias aient grandement amélioré son niveau culturel, il préférait pour l’instant encore les concours de Hurleurs Urbains. Ceux-ci bien sûr n’étaient pas non plus dénués de talent sur le plan créatif.
L’architecture n’était pas en reste et dans la banlieue nord de la Capitale la Tour de Paix s’élevait lentement mais sûrement vers le firmament. Symbole destiné à rappeler les réussites obtenus dans la quête du bonheur pour tous, elle était devenue une destination touristique fort courue et le tramway magnétique y déversait chaque jour son contingent de curieux. Quand elle serait terminée elle serait le plus haut monument de la planète.
Mais c’est peut-être dans le mode de gestion de l’état que la période avait atteint sa perfection. La démocratie ayant montré ses limites, la population ne comprenant pas toujours ce qui était bon pour elle, les organes dirigeants étaient maintenant doublés d’associations, de conseils et de groupes qui non seulement veillaient à la bonne gestion de l’Espace Territorial mais évitait aussi que les élus ne prennent une trop grande autonomie, ce qui serait immanquablement dommageable pour le peuple. Par exemple, le Conseil du Compromis composé de 21 sages renouvelables par tiers et par cooptation tous les 2 ans était chargé de donner un avis sur le bien fondé des nouvelles lois, de façon à ne léser aucune minorité. Ou le Conseil de la Mémoire Intacte désigné à vie par un collège d’historiens, qui avait pour mission de superviser le contenu de toute parution afin d’épargner au public les théories non conformes et malsaines de certains auteurs. Car malgré toute la bonne volonté des dirigeants il y aura toujours des esprits pervers prêts à profiter d’un relâchement. L’Espace Territoriale était ainsi pris dans un subtil réseau de compétences qui se compénétraient et évitait tout abus de quiconque ainsi que la pérennité du système.
Pourtant, il existait des individus qui n’étaient pas satisfaits des bienfaits des temps présents, des idéologues chagrins qui voyaient des signes de décadence et des symptômes annonçant des bouleversements partout, des réactionnaires nostalgiques qui en appelaient à un sursaut du peuple. Mais un sursaut pourquoi ? Ce n’étaient que les délires de personnes aigris à la vue du succès de théories contraires aux leurs, les imprécations d’insatisfaits pathologiques qui demandaient des libertés là où elles n’avaient aucunes raisons rationnelles d’exister, les perfidies d’alarmistes qui voyaient le mal arrivait au pas de course. Les instances du Pouvoir, magnanimes, n’entamaient des poursuites contre eux seulement quand ils dépassaient certaines limites.
Les événements débutèrent en avril. Les printemps sont souvent cruels. Les Autres arrivèrent sans que quiconque ne s’en aperçut. En fait, ils avaient toujours étaient là. Comme personne ne savait les reconnaître, les Forces de l’Ordre ne surent pas où et contre qui intervenir. Le Pouvoir empêtré dans les subtilités de son fonctionnement fut incapable de réagir à temps, et même de réagir tout simplement. Et tout s’écroula. Dans un premier temps, les citoyens ne purent ni ne voulurent y croire. Puis, quand ils finirent par se rendre à l’évidence ils se lamentèrent en se demandant ce qu’ils avaient bien pu faire pour en arriver là, comment cela avait-il été possible, pourquoi la puissance et la richesse de l’état n’avait été d’aucune utilité, pour quelle raison les institutions qui semblaient penser à tout n’avait pas vu arriver la catastrophe. Certains, hébétés, répétaient inlassablement que les choses ne pouvaient pas s’arrêter ainsi puisque tant de projets restaient à réaliser. Et tous furent balayés, les riches, ceux qui l’étaient moins, les jeunes, les moins jeunes, les puissants, les gens ordinaires, les poètes Trisyllabiques, les Hurleurs Urbains, la Présidence, le Gouvernement, le Conseil du Compromis, celui de la Mémoire Intacte, les villes, les monuments, les infrastructures, la Tour de la Paix... Balayés.
18:35 | Lien permanent | Commentaires (8)
Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Volvic (63)
18:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/01/2007
Profil

Henri de Toulouse Lautrec
Jeune fille aux cheveux roux19:06 | Lien permanent | Commentaires (4)
Pilori
Lu sur le 20 minutes du 11 janvier 2007 :
"Un militant du FN, suspect du meurtre du pilote de quad, a été mis en examen
Un homme de 34 ans a été arrêté mercredi matin et a reconnu être l'auteur du coup de feu qui a tué Karim Zaiter, un pilote de quad, la veille de Noël dans un square du quartier Beaubreuil de Limoges.
Membre du FN
Le suspect, un agent de sécurité habitant au neuvième étage d'un immeuble de ce quartier, a dit aux enquêteurs avoir tiré au hasard sur un des engins qui tournaient sur le square sans vouloir tuer, car il était «excédé par le bruit». L’homme, membre du Front national, a également assuré aux enquêteurs ne pas connaître la victime et ignorer qu'elle était d'origine maghrébine.
Connu des services de police pour des violences, le suspect, un tireur sportif, possédait légalement plusieurs armes de différents calibres retrouvées à son domicile par les enquêteurs. Il appartient maintenant de déterminer si l’une d’elles a servi à tirer sur le jeune pilote.
«Ce n'est pas comme les Experts»
La résolution de l’enquête, très rapide, pour ce genre de «crime-énigme», a mobilisé près de 50 enquêteurs venant de Limoges bien sûr, mais aussi de Paris, d’Orléans, Tours et Poitiers. A affaire exceptionnelle, «moyens exceptionnels», explique une source proche de l’enquête. «Personne du quartier ne nous a aidé, il a fallu qu’on se débrouille seul».
L'autopsie avait permis d'établir qu'il avait été tué par une arme de calibre 22 long rifle et que la trajectoire de la balle était verticale démontrant que l'auteur se trouvait dans une tour de la cité. Mais avec près de 400 appartements d’où avait pu être tirée la balle mortelle, l’élucidation du crime tient de la «performance». «Ce n’est pas comme dans les Experts», plaide-t-on.
La piste des détentions d'armes
Surtout que les enquêteurs ont dû compter avec les habitants du quartier dont une partie est «hostile par nature à la police» et une autre, excédée par le bruit provoqué par les rodéos de quads. Qui trouvait que ce qui était arrivé au jeune homme tué, c’était «finalement bien fait».
Sans renseignements sûrs fournis par des voisins, les enquêteurs ont suivi la piste des détentions d’armes pour finalement arrêter ce suspect, mercredi matin vers 6 h. L’homme, père de deux enfants, a été mis en examen pour assassinat, puis incarcéré.
Johan Hufnagel"
Personnellement, je propose que l'on n'enferme pas ce criminel, non par indulgence ni une quelconque sympathie pour ce genre d'individu mais pour l'édification des foules. Je m'explique : un membre du FN, violent, connu de la police, détendeur d'armes à feu, agent de sécurité qui tue un homme prénommé Karim parce qu'il est excédé par le bruit c'est beau comme un article de Libération. Bien sûr les années ont passé et il ne peut pas être ancien de l'Indo ou de l'Algérie de même que l'on ignore s'il battait sa femme et ses enfants mais il ne faut pas être trop exigent. Donc je propose qu'on ne l'enferme pas mais qu'on le balade de place en place dans les grandes villes et les petits villages avec un écriteau autour du cou racontant sa terrifiante histoire et cela jusqu'aux élections présidentielles.
Au fait, je ne me souviens plus avoir vu indiquée dans les médias l'appartenance politique des criminels et des délinquants quand ils n'appartiennent pas au FN (et encore moins dans le titre d'un l'article). Donc ou il n'y a que les membres du FN qui ne respectent pas la loi ou les journalistes ont des oublis suspects.
18:45 | Lien permanent | Commentaires (9)