13/12/2006
Cloaque
Le roman Les Bienveillantes de Jonathan Littell connaît un succès critique, commerciale et a même emporté le prix Goncourt. Je n'ai pas lu ce livre et je ne le lirai pas. Les mémoires d'un SS imaginaire me laissent froid. Encore y décrirait-on de quelle manière un homme ordinaire peut devenir un bourreau dans certaines circonstances exceptionnelles présenterait-il un intérêt à mes yeux, mais Max Aue, le personnage principal, est un homosexuel pervers et incestueux doublé d'un assassin ; on a déjà fait mieux comme Monsieur Tout-le-Monde. Il est par contre intelligent et très cultivé ais-je appris, la belle affaire ! on sait depuis longtemps que le progrès et la culture ne nous éloignent nullement de la barbarie. Reste les descriptions scabreuses, morbides ou scatologiques sorties en grande partie du cerveau de Jonathan Littell. Où se termine le vécu et où commence l'imaginaire ? Le lecteur ne saura jamais. Les horreurs quand elles sont avérées, pour difficiles qu'elle soient d'être regardées en face, ont au moins l'intérêt du témoignage, de l'avertissement, ici ce n'est nullement le cas. Que Les Bienveillantes est connu un tel succès me laisse songeur : réflexe pavlovien du lectorat ? curiosité malsaine ? fierté d'avoir un "gros Goncourd" dans la bibliothèque même s'il n'est pas lu ? je ne sais pas. Personnellement, je ne lirai pas ce livre, les promenades dans les égouts ne font pas partie de mes loisirs.
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Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Bazas (33)
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09/12/2006
L'or et la nuit

Le philosophe en méditation
16:50 | Lien permanent | Commentaires (5)
Les malveillants
Vous connaissez sans doute ce genre de femmes BCBG un peu coincées qui s'efforcent d'être polies en toute circonstance et regrettent la déliquescence des moeurs à tout propos mais qui prennent un malin plaisir à répéter grossièretés et obscénités entendues pour mieux s'en lamenter et surtout avoir une occasion de les prononcer sans compromettre leur image. Les artistes de gauche me donnent parfois la même impression en décrivant les turpitudes et les abjections des "fascistes" (à prendre dans l'acception la plus large) d'hier et d'aujourd'hui. Quelle joie pour tout ce petit monde, qu'il soit chanteur, acteur ou écrivain de décrire ou d'inventer des horreurs en prétextant ne faire que témoigner ou prévenir !
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Imprécation
J’ai beaucoup de difficultés à exprimer l’incommensurable mépris que j’éprouve pour la camarilla de grotesques qui souillent par leur chétive mais onéreuse présence les palais de la République, se prostituant dans n’importe quelle émission télévisée, si possible vulgaire pour faire populaire, et y ânonnent leurs pitoyables discours soporifiques destinés à masquer leur myopie et leur incurie manifeste. Si l’Enfer existe puissent-ils y pourrir pour l’éternité en compensation de l’avenir qu’ils nous réservent.
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Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : L'Aisne
16:32 | Lien permanent | Commentaires (0)