11/02/2014
Parce que (2)
Il y a quelques jours, j'écrivais que tout débat sur l'immigration était interdit. L'article du journal Metro d'aujourd'hui consacré au récent vote des Suisses sur le sujet me le prouve une fois encore. Les électeurs helvétiques ont eu l'outrecuidance de refuser "l'immigration de masse" par référendum ; ça surprend et horrifie le petit monde politico-médiatique. Je lis dans le chapeau de la première page : « À trois mois des élections européennes, c'est le spectre d'un repli nationaliste qui refait surface ». Notez le vocabulaire totalement neutre. Un spectre ça fait peur, c'est quelque chose que l'on croyait mort mais qui ne l'est pas vraiment, associé à "nationaliste", il n'y a qu'un pas à franchir et on se retrouve aux portes des crématoires de Birkenau. Je tourne la page et le titre de l'article apparaît dans toute sa splendeur : « Immigration – La Suisse rallume la mèche » Et on allume la mèche de quoi ? D'un truc qui explose, avec beaucoup de morts, de blessés, de ruines, etc. Personnellement, j'en déduis que l'immigration-invasion est une évidence pour ceux-qui-décident-pour-nous et que la refuser c'est faire éclater le monde tel qu'ils l'ont planifié. La suite de l'article nous apprend qu'en France une telle ignominie ne pourrait pas se produire car elle fait heureusement partie de l'Union Européenne.
Tout ceci est bel et bon, mais si l'on n'a plus guère le droit de débattre de sujet gravissime pour notre avenir qui sont donc affaires entendues, de quoi peut-on discuter ? Et pourquoi faire ?
Entre parenthèses, le cahier des charges de nos dirigeants établi par Bruxelles est si contraignant que ces derniers apparaissent comme clonés, et que la manière dont se prennent les électeurs pour choisir l'un plutôt que l'autre reste un grand mystère pour moi.
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10/02/2014
Résumé
20:20 | Lien permanent | Commentaires (2)
06/02/2014
Azur et or
21:46 | Lien permanent | Commentaires (5)
05/02/2014
Parce que
Cette semaine, Marianne titre : « Le débat interdit – Sortir de l'euro ? »
C'est vrai ça, les méfaits potentiels de cette monnaie font partie des sujets tabous à propos desquels tout débat est prohibé, comme l'IVG, la démocratie, la peine de mort ou les chambres à gaz. Le simple fait de s'interroger sur ces questions est déjà éminemment suspect. D'ailleurs, avant qu'Attali ou Valls ne se prononce, je n'hésite pas à affirmer avec le courage dont je sais faire preuve au quotidien que la sortie de l'euro mène droit à la Shoah.
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04/02/2014
Le jeu des deux images (203)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
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03/02/2014
Il y a quarante ans
"En 1975 et en France, il y a des urgences. Et me voici, plongé dans mon époque, dans mon pays et dans leur quotidien. Si donc la meilleure part de moi-même chante une hymne sourde, une autre part vit l'aujourd'hui détestable où se débat et s'enfonce mon pays. Et mon Europe. Et mon Occident. Et s'il est bien de proposer une morale, il faut aussi proposer un combat et un terrain pour celui-ci. La morale, je l'ai dite et chantée. Le combat, il est celui d'Occident. Reste le terrain où peuvent être creusées les tranchées de refuge et d'assaut. Alors, j'ai beau méditer, j'ai beau aller et venir, j'ai beau sonder perspectives et horizons, je ne vois qu'une tranchée capable en même temps de nous abriter et de nous vomir vers l'assaut et le salut. Dans l'urgence de nos jours, en attendant plus vaste abri et plus vaste espérance déployée, notre tranchée s'appelle la France et notre premier bouclier et notre première épée s'appellent le nationalisme. Plus tard, nous verrons. En attendant, dans la mêlée, ici, un nationalisme français est le premier salut. Je m'en explique."
Jean Cau
Quatrième de couverture de Pourquoi la France ?
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02/02/2014
L'orage qui vient
J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, j'en reviens toujours au même point en ce qui concerne la situation du pays. Et A moy me chault! le résume merveilleusement avec son style dans cet extrait d'un billet du 9 décembre 2013 :
"La fiscalité, première préoccupation des français. On peut violer leurs filles, poignarder leurs gamins pour des clopes, défigurer leurs paysages, empoisonner leur nourriture, se torcher avec le drapeau, chier sur leur histoire, faire tuer leurs soldats pour BHL, vendre leur terre et leur patrimoine historique, interdire des bouquins, persécuter des historiens,... mais faudrait quand même pas pousser jusqu'à leur soutirer trop de pognon... La concession à l'Ile de Ré pour le mobile-home de la retraite, nouveau Camerone !"
Les manifestations récentes prouveraient-elles le contraire ? Nullement. Le gouvernement joue la lassitude, il a le temps. Tout se passe dans le calme : il ne risque rien, les manifestants rentrés chez eux tout est à nouveau comme avant. La situation dégénère : il réprime avec l'assentiment du troupeau, après tout ce ne sont que des fachos violents et antidémocrates sur qui la police tape !
J'avoue tout de même avoir été surpris par le succès des mobilisations récentes, je n'aurais pas cru la population capable d'un tel soubresaut. La trogne congestionnée de Valls indique que je ne suis pas le seul a avoir été étonné. Mais peu importe, il ne se passera rien même dans l'hypothèse d'un improbable départ de Hollande, il ne se serait remplacé que par un autre serviteur de Bruxelles, peut-être plus habile, peut-être plus néfaste.
L'effroyable constat est que sans effondrement rapide et brutal du système économique actuel nous sommes perdus, si ce n'est déjà le cas. Certains préféreront sans doute l'esclavage qui vient s'ils peuvent conserver leur niveau de vie ou à peu près. On peut les comprendre, mais c'est une vue à court terme car la société telle qu'on l'a connue est à bout de souffle et ne pourra perdurer encore longtemps. Nos maîtres le savent et c'est pourquoi ils préfèrent avoir affaire à une masse de communautés antagonistes plutôt qu'à une nation homogène. Les vrais fauteurs de guerre civile ce sont eux, mais ils s'en moquent comme de leur première promesse télévisée.
Je ne suis pas devenu apôtre de l'insurrection ou nihiliste, je sais que les temps qui viennent seront cruels et ils m'effraient, mais ils viendront tout de même. Il vaut mieux alors les appréhender tant que nous sommes des femmes et des hommes libres. Une chose est sûre : le temps presse pour tous, pour eux comme pour nous.
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