11/12/2013
Totenkopf
L'affiche du film Edge of tomorrow de Doug Liman qui conte les aventures futuristes de soldats se battant contre une invasion extraterrestre me rappelle la photo d'Issouf Sanogo du légionnaire se protégeant de la poussière. Son foulard l'a fait exclure de la Légion par les eunuques de l'état-major ; il aurait dû patienter, dans l'avenir ce sera permis.
21:13 | Lien permanent | Commentaires (10)
Marraine de guerre
L'excellent site d'information sur la chose militaire THEATRUM BELLI participe au soutien moral des militaires en opérations extérieures. Il souffre en cela d'un paradoxe courant chez les réacs, on fustige sans détours la politique actuelle du pays mais on soutient les braves gars en uniformes qui sont pourtant les exécutants de ladite politique. Vous allez me dire qu'avec de tels propos je ne vaux pas mieux que les communistes qui sabotaient l'effort de guerre français en 40 ou pendant les conflits coloniaux. Non, parce que je ne prône la destruction de rien et que les soldats défendaient à l'époque la France ou son Empire et non, comme aujourd'hui, des intérêts qu'ils seraient bien incapables de vous énoncer mais qui ne sont sûrement pas les nôtres. On ne souhaite pas le bon état de fonctionnement de l'arme de son ennemi.
19:05 | Lien permanent | Commentaires (3)
10/12/2013
Sont forts ces nazis ! (51)
Sur le zapping du Paf je trouve ça :
"Nazi Mégastructures", nouvelle série dès le 5 décembre sur National Geographic Channel Dès le 5 décembre, National Geographic Channel diffusera chaque jeudi à 20h40, "Nazi Mégastructures", une série documentaire inédite de six épisodes. Dans leur quête de domination du monde, les nazis ont construit quelques-unes des plus ambitieuses et audacieuses technologies militaires de l'histoire. Créant des machines de terreur, d'énormes systèmes défensifs et quelques-unes des armes originales de destruction massive, pour reconquérir un continent et gagner la guerre. C'est la Seconde Guerre Mondiale racontée d’un point de vue unique. Durant plus de 6 épisodes, vous découvrirez les secrets d'ingénierie de six mégastructures nazis emblématiques, racontant les histoires des concepteurs et des ingénieurs qui ont contribué à les créer et qui révèlent aujourd’hui comment ces structures se sont façonnées au cours du conflit le plus meurtrier de l'histoire. |
Bon, reprenons :
- Les nazis n'ont jamais voulus dominer le monde, parce sans matières premières, sans flotte de surface ni bombardiers stratégiques c'est assez compliqué.
- Il faut qu'on m'explique ce qu'est une machine de terreur.
- Quand on affronte l'Empire britannique, l'URSS et les États-Unis il est préférable de prévoir quelques aménagements en proportion qui d'ailleurs se sont révélés insuffisants et inefficaces. Ce qui prouve qu'il fallait faire encore plus gros.
- Les seules armes de destructions massives de la Seconde Guerre sont les bombes lâchées sur le Japon par les Américains, et de façon plus anecdotique les réserves de gaz moutarde et les recherches bactériologiques de l'ami Churchill. Certes l'Unité 731 de l'Armée Impériale Japonaise n'était pas en reste dans ce dernier domaine, mais on n'a rien trouvé du côté du IIIe Reich.
Voici donc comment on présente en quelques phrases un documentaire historique en alignant les poncifs les plus éculés sur les affreux nazis.
Sur le site de National Geographic Channel on a les titres des 6 épisodes :
- Le Mur de l'Atlantique
- Les bases des U-Boot
- Les bases des V2
- Les super tanks
- Les cavernes des jets d'Hitler
- La Forteresse Berlin
Quand on prend des bombes sur la tête depuis des mois et des mois sans pouvoir y faire grand chose on s'enterre en cherchant l'arme qui changera le cours de la guerre, rien d'étrange là-dedans. D'ailleurs la Guerre froide a vu les forces de l'Otan et ceux du Pacte de Varsovie construire des bases souterraines bien plus phénomènales pour se mettre à l'abri du feu de l'adversaire.
20:27 | Lien permanent | Commentaires (8)
09/12/2013
Le laminoir
Certains pensent encore que "nous" pouvons gagner par les urnes parce que les "Français de souches" (j'emploie ce terme pour faire simple) seraient encore les plus nombreux en France, que la crise pourrait les amener à réfléchir au moment du vote et que même certains individus issus des minorités visibles mais bien intégrés en auraient assez et seraient à la recherche d'un certain ordre. C'est juste un peu plus compliqué que cela. Pour commencer, la classe politique, les journalistes, le cinéma, la télévision, la radio, le show-biz, l'Éducation nationale, les intellectuels, les historiens, les scientifiques, le monde des affaires et tout ce qui fait du bruit et influence l'univers mental de la population de sa naissance à sa mort sont quasi unanimement contre nous, et la minuscule portion restante se tait ou peine à se faire entendre. Ensuite, même en étant "Français de souche", qui ne connaît pas quelqu'un qui ne l'est pas, vie ou travaille avec, ou encore le compte dans son cercle d'amis ? Condition qui pèsera lourd sur son choix électoral. C'est aussi ne pas compter avec ceux qui par idéologie ne feront jamais machine arrière même au bord du précipice, ni ceux qui croient dur comme fer que toute remise en ordre de la société mène à la Shoah, ni ceux qui pensent que le chaos pourrait être bénéfique à leurs petites affaires et après moi le déluge, ni ceux qui ne pensent qu'à eux, ni ceux qui ne voient rien et n'entendent rien. En fait, nous sommes en minorité, une minorité qui devra s'assimiler, s'exiler ou se cacher. Une minorité qui est en passe de disparaître.
18:03 | Lien permanent | Commentaires (13)
08/12/2013
Musique (332)
C'est net, les groupes de musique identitaire italiens me semblent bien meilleurs que les nôtres.
Skoll
L'ala d'Italia
DDT
Mi sento strano
270 bis
Apri gli occhi
21:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/12/2013
La machine à déféquer des arcs-en-ciel se porte bien
À force d'exclure à tour de bras pour donner une image propre au FN, Marine en viendra-t-elle à s'exclure elle-même parce qu'elle s'appelle Le Pen ? La pauvre n'a toujours pas compris que pour un progressiste c'est : "facho un jour, facho toujours". D'ailleurs, la crème du genre, Guy Bedos, l'affirme : « Mme Le Pen fait la campagne d’Hitler, j’ose le dire ! Elle a simplement remplacé les juifs par les arabes et les nègres ». Euh... il ne faut pas une majuscule à "nègres" ?
Dans le journal Métro, Otlando Bloom nous parle de son personnage dans le film Zulu du Jérôme Salle : « Ce mec est une épave, un type torturé par son héritage familial et ce père militant pro-apartheid. Il gère tout cela comme il peut en se perdant dans l’alcool, la drogue et les femmes ». Le fardeau de la faute collective, sans doute. Métro qui aime beaucoup renchérit : « En Afrique du Sud, un policier noir et son coéquipier blanc enquêtent sur le meurtre d'un ado qui les conduit sur une piste les ramenant aux pires heures de l'apartheid. » Pauvres choux ! adieu le doux quotidien de l'Afrique du Sud actuelle, les voici replongés dans les... oups ! j'ai faillis dire "les heures les plus noires".
C'est un fait, personne n'est à l'abri des préjugés, heureusement les éditions Le Cavalier Bleu publie un Précis à l'usage des journalistes qui veulent écrire sur les noirs, les musulmans, les asiatiques, les roms, les homos, la banlieue, les juifs, les femmes... sous la direction de Virginie Sassoon. Où l'on découvre qu'il n'y a aucune idée reçue sur les Blancs. Il m'avait pourtant semblé que parfois...
18:47 | Lien permanent | Commentaires (15)
04/12/2013
Contraste
Il n'y a pas grand monde dans le tram quand je m'y installe. Sur un strapontin, emmitouflée dans un élégant manteau sombre, une passagère pianote sur son téléphone. Elle a une trentaine d'années, de longs cheveux châtain clair et un beau visage régulier. À la station suivante monte une autre femme, à peine plus âgée, elle a les cheveux courts et roule de petits yeux derrières des lunettes, un ensemble en jean boudine son physique hommasse. Elle regarde un moment les rares passagers, finit par s'asseoir devant la jeune femme, qui ne lève même pas le nez de son mobile, et se met à sucer consciencieusement son pouce.
22:09 | Lien permanent | Commentaires (7)