05/06/2014
Gouttes
21:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/06/2014
Équilibre et harmonie (3)
Si la pub est l'illustration la plus remarquable du verset de l'évangile selon Saint Bobo selon lequel un couple mixte doit être invariablement représenté par une femme blanche et un homme noir, le cinéma n'est pas en reste. Regardez la magnifique affiche du récent film Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? de Philippe de Chauveron qui vaut mieux que n'importe quel discours :
Et oui, les pauvres Verneuil n'ont que des filles et leurs prétendants sont un Juif, un Arabo-musulman, un Chinois et un Noir - il n'y a qu'un homme noir dans le lot mais les autres n'étant pas exactement des Bretons, le principe est le même, si la pub préfère les Noirs c'est juste pour souci de visibilité. Papa et maman sont des bourgeois catholiques (on sent déjà le potentiel hilarant) et habitent le Centre (la bourgeoisie provinciale à la différence de la parisienne n'a pas encore été éclairée), Chinon précisément (Jeanne d'Arc, etc.) et ne sont pas du tout contents du choix de leur progéniture. Je n'ai pas vu le film mais j'imagine sans peine la cascade de gags plus drolatiques les uns que les autres.
Bien sûr, devant tant d'impertinence les critiques se sont enthousiasmés et le public a suivi. Ainsi, les défenseurs du système livrent malicieusement en pâture un groupe qui n'a plus beaucoup de pouvoir s'il en a encore en le désignant comme étant celui des puissants garants rigides de l'ancien monde à mettre à bas, se gardant pour eux-mêmes le beau rôle de courageux dénonciateurs - alors que ce sont eux les réels maîtres actuels. Les spectateurs se sont laissés prendre à ce jeu de dupe, un peu volontairement sans doute, pour ne faire réactionnaire. Si comme quelqu'un l'a dit la faculté d'adaptation est une marque d'intelligence, nous sommes sûrement l'un des peuples les plus géniaux de la planète.
19:42 | Lien permanent | Commentaires (5)
Bribes d'Occident (24)
Malgré quelques erreurs et maladresses une tentative intéressante de nous faire découvrir une période mal connue de notre histoire.
Clovis et son temps de Jacques Barsac
18:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/06/2014
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Bretagne
17:53 | Lien permanent | Commentaires (4)
Musique (350)
Jesper Kyd
Ezio's family
B.O. du jeu vidéo Assassin's creed II
Sol Seppy
Enter one
Invictus ft. Polytekk
I need her
17:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2014
Des fleurs pour Wojciech
L'ancien despote polonais Wojciech Jaruzelski aura donc droit à des funérailles nationales sans que cela ne choque grand monde. Après tout ce n'est qu'une preuve supplémentaire de l'incroyable mansuétude dont on fait preuve avec les tyrans rouges de partout. En Corée, un régime ubuesque affame son peuple et ne survie qu'avec l'aide de nos amis les Chinois sans que cela n'émeuve beaucoup nos justiciers médiatiques pourtant prompts à bombarder les méchants. Au Cambodge, les anciens Khmers rouges se sont fondus dans la masse et leurs chefs n'en finissent plus d'attendre leur procès ; avec un peu de change ils mourront avant – n'oublions pas qu'a contrario la moindre sentinelle SS d'un camp de concentration sera poursuivi avec diligence jusqu'à son dernier souffle. Les anciennes républiques socialistes n'ont jamais "décommunistisés" leurs pays et hormis quelques peines symboliques les responsables de l'époque n'ont pas grand chose à craindre quand ils n'ont tout simplement pas intégrés le nouveau système. Alors des funérailles nationales pour notre général en guise apothéose grotesque à l'hypocrisie de la morale actuelle, pourquoi pas ?
14:51 | Lien permanent | Commentaires (13)
30/05/2014
Les lendemains qui hurlent
Beaucoup diront que la situation actuelle leur convient assez, cet individualisme forcené leur donnant l'impression d'être libres, inféodés à aucun groupe imposé qu'il soit national, religieux voire même sexuel. Pourquoi pas ?
Mais même à supposer que le projet fonctionne comme voulu par nos maîtres, il y a pourtant deux problèmes majeurs à ce système. Il ne peut pas s'arrêter dans sa course à la revendication sous peine de renier tout ce qui a été fait jusqu'à maintenant, continuant l'atomisation de la société jusqu'à l'absurde et l'intenable. Ensuite, il ne peut survivre qu'avec une économie en bonne santé, la première crise grave rendrait le pays ingérable du simple fait de l'égoïsme devenu institutionnel de chacun ; ce n'est pas la vague, lointaine et antinomique citoyenneté mondiale qui compensera la perte de la solidarité issue du sentiment de même appartenance identitaire.
En fait, ces deux problèmes portent en eux les causes qui entraîneront le dysfonctionnement du système avant qu'il n'arrive à ses fins. Les revendications excessives des uns finissent toujours par empiéter sur celles des autres et l'être humain n'étant pas un animal solitaire des groupes se forment déjà en remplacement des anciens et ils ne sont pas forcément progressistes.
10:24 | Lien permanent | Commentaires (9)