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17/12/2014

Au vent

Enfin sorti de sa chrysalide, il laissa l'air de l'été sécher et tendre ses grandes ailes colorés. Puis, ivre d'odeurs, il s'envola vers les fleurs qui parsemaient les prés et les jardins. Jour après jour, il vécu ainsi, libre et léger, ce que vivent les papillons. Quand son instinct lui signala que l'heure de se reproduire était arrivé il se mit en quête d'une femelle à féconder. Le sort en voulut autrement ; une méchante bourrasque d'orage l'envoya loin de ses congénères. Affaibli et meurtri, il ne put parcourir le chemin inverse et bientôt il fut bousculé et roulé par le moindre souffle de vent. Sa course et sa vie s'achevèrent quand son corps se coinça à l'angle d'un mur et d'une dalle en béton. Bientôt ses ailes s'écaillèrent et sa dépouille se dessécha. Avait-il donc vécu en vain, lui qui n'avait pu perpétuer son espèce ni même servi à nourrir un quelconque prédateur ? Peut-être pas ; le troisième jour de sa courte existence, un enfant l'avait aperçu et l'ayant trouvé beau le montra à sa mère. Quelques instants, ils étaient resté tous deux à le regarder voleter de fleur en fleur dans le jour finissant.

16/12/2014

Bête et méchant

Même si je suis absolument convaincu que le système que nous connaissons arrivera prochainement à son terme, je souhaite en toute logique que l'inéluctable catastrophe ne survienne qu'après ma mort, n'aspirant qu'à finir mes jours le plus paisiblement possible dans une société qui tienne encore à peu près la route. Pourtant, non seulement je ne crois pas être assez âgé pour avoir cette chance, mais surtout, quand je vois la bêtise, la cupidité, la veulerie, la vulgarité, la constance dans l'erreur et toutes ces choses devenues les attributs ordinaires de ceux qui composent ou plutôt décomposent ce qui était autrefois une nation, j'en viens parfois stupidement à espérer connaître le grand effondrement, d'être encore de ce monde quand il se produira afin d'avoir le plaisir de contempler, quel qu'en puisse être le prix à payer, la gueule effarée de la multitude cocufiée.

15/12/2014

Le jeu des deux images (217)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

 

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14/12/2014

Le jeu des deux images (216)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Cette énigme nous est aimablement proposée par Maxence.

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Die große Maschine

- Vous savez, je n'ai pas fait d'études, je vais vous raconter cette histoire à ma manière. Un jour ils sont venus me chercher, ils m'ont dit que dans le village on était tous d'accord. J'étais étonné parce qu'on m'avait jamais rien demandé, et que moi je serais bien resté. Alors je suis parti, il y avait plein de gens que je connaissais pas et puis ceux du village. J'avais pas l'impression qu'ils étaient tous si heureux que ça d'être là. Et puis on est tous monté dans la ''machine'', en nous accueillant on nous a dit que l'on allait vivre quelque chose que personne n'avait vécu, que l'on allait être heureux, que vivre dans son village c'était dépassé, que de toute façon le monde changeait et qu'il fallait faire pareil et plein d'autres choses comme ça. Je suis quelqu'un de réservé mais j'ai quand même demandé si je pouvais rentrer ; on m'a regardé comme si j'avais la peste et on m'a répondu que cette question était ''déplacée'', je me souviens encore du mot exact. Et on est parti et j'ai vite remarqué que le voyage n'était pas confortable pour tout le monde, qu'il restait plein de choses à régler, que ceux qui commandaient n'étaient pas toujours d'accord entre eux, mais on avançait toujours. Avec le temps, des personnes venaient me voir, certaines se rappelaient de ma question, et me disaient l'air de rien qu'elles seraient bien rentrées elles aussi. Plus le temps passait, plus la joie du départ disparaissait sauf chez les responsables, et pourtant on continuait à embarquer du monde. J'ai fini par comprendre que personne ne savait vraiment où on allait, alors non seulement j'étais triste mais maintenant j'avais peur. Mais on continuait toujours. Et il y a eu l'accident. Moi, je fais partie des survivants parce j'étais souvent à l'arrière pour regarder le paysage, j'espérais revoir mon village. Il y a eu plein de morts et de blessés, moi j'ai eu plusieurs fractures mais je vais renter chez moi. Voilà, ça s'est passé comme ça... Ah, on m'a dit que la plupart des responsables s'en étaient sortis... Laissez-moi maintenant s'il vous plaît, je suis fatigué, je vais me reposer un peu.

11/12/2014

Nouvelles références

Deux adolescentes ordinaires - ni chics ni cité - dans le tram.

- Mon copain il trouve que tu ressembles à [incompréhensible].

- C'est qui ?

- Une actrice porno.

- Connais pas

- Elle est mignonne.

- Ah bon ?... Il est sympa.

Le bonheur est dans le prêt

Trouvé quelque part sur le Net :

 

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Travailler – Acheter

Consommer - Mourir