Musique (355)

L'Effet C'Est Moi

Le Dernier Soupir

Lilly Wood

Prayer In C

Lyon

Forever young

Pragmatisme

Si l'on parcourt le Net on s'aperçoit que ce que nous appelons abusivement la "réacosphère" est grossièrement divisée en quatre :

- Les pro-américains/pro-sionistes qui pensent que le danger vient principalement de l'Islam, religion archaïque et intolérante responsable de l'insécurité dans le monde et dans nos sociétés. Seuls les États-Unis et Israël auraient les capacités et la volonté de les mater pour le salut de l'Occident.

- Les anti-américains/anti-sionistes qui pensent que le danger est constitué par l'impérialisme américain et le lobby israélien qui préparent l'avènement d'une gouvernance mondiale. Il faut donc être neutre avec l'Islam et même à l'occasion se chercher des alliances sinon des sympathies de son côté, n'y trouve-t-on les principaux combattants de la liberté contre l'Empire ? Les problèmes liés à l'immigration se résoudront plus tard.

- Les "nostalgiques" qui attendent le salut du Roi, de Dieu, des Dieux ou de la Russie... Seuls aptes à leurs yeux à remettre les choses à leur place et de régénérer l'Occident. Souvent racialistes, ils renvoient dos à dos les deux premières catégories.

- Ceux qui pensent que le salut ne peut venir que de la Nation restituée, seule capable de lutter contre les dangers extérieurs, de transcender les différentes groupes qui la composent, d'intégrer les nouveaux venus et de rendre le pouvoir à son peuple. Les États-Unis, Israël, l'Islam ou n'importe quelle entité sont secondaires et leurs actions seront examinés au cas par cas. Le salut de la France et et des Français doit être la loi suprême.

Je me situe sans hésiter dans la quatrième catégorie. Malheureusement, sans alliés et en minorité cette position est actuellement intenable ; aussi, dans l'urgence, provisoirement et avec mille précautions, j'opterais sans enthousiasme pour la seconde.

L'Étranger

L'étranger qui passe mon portail,

Il peut être sincère ou aimable,

Mais il ne parle pas ma langue,

Je ne peux pas connaître son esprit

Je vois son visage et ses yeux et sa bouche,

Mais pas l'âme qui est derrière.

 

Les hommes de mon propre sang,

Ils peuvent faire le mal ou le bien,

Mais ils disent les mensonges que je connais.

Ils connaissent les mensonges que je dis,

Et nous n'avons pas besoin d'interprète

Lorsque nous allons acheter et vendre.

 

L'étranger qui passe mon portail,

Il peut être mauvais ou bon,

Mais je ne peux pas dire quel pouvoir le contrôle

Quelle raison gouverne son humeur ;

Ni quand les dieux de son lointain pays

Reprendront possession de son sang.

 

Les hommes de mon propre sang

Ils peuvent être très mauvais,

Mais au moins ils entendent les choses que j’entends

Et voient les choses que je vois ;

Et quoi que je pense d'eux et de leurs goûts

Ou qu'ils pensent de mes goûts.

 

C'était la croyance de mon père

Et c'est aussi la mienne :

Le grain doit former une seule gerbe

Et la grappe doit donner un seul vin,

Et nos enfants doivent se faire les dents

Sur le pain dur et le vin.

 

Rudyard Kipling

Petits arrangements avec Yahvé

Samuel Leibowitz, juif orthodoxe, nous explique comment il est devenu trafiquant de cocaïne un peu par hasard et sans vraiment penser à mal. Après la mort d'un jeune drogué dans ses bras (et quelques années de prison), il changera de vie et se consacrera à aider les toxicomanes à s'en sortir. Je veux bien croire aux grandes lignes de ses aventures mais j'ai aussi l'impression que Samuel aime bien raconter des histoires et accessoirement se moquer de son auditoire.

Entre autres choses, il nous annonce dès le début que la drogue était inconnue de sa communauté mais il suffit d'attendre quelques minutes pour que la suite du récit nous montre que c'est totalement faux.

Plus loin, alors que notre héros s'apprête à partir avec sa voiture, un ami (juif orthodoxe, lui aussi) le prie de la lui prêter. Devant son insistance, il finit par céder. L'ami monde dans l'auto, démarre et Bang ! Il y avait une bombe. Samuel y voit un signe de Dieu pour lui signifier d'arrêter son trafic. Visiblement, Dieu n'a pas eu l'air de se soucier de la victime, simple faire falloir.

Voyage au bout de l'enfer – Trafiquant pratiquant de David Bartlett

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Melrand (56)

Le Village de l'An Mil

Histoire... (110)

Une vidéo qui nous explique que le camarade Lénine n'était pas le gentil barbichu qui nous a longtemps été présenté. Rien de révolutionnaire dans ce documentaire où on a parfois l'impression que les auteurs découvrent l'eau tiède mais c'est déjà trop pour certains nostalgiques qui ont crié à la propagande bourgeoise en le visionnant. À voir donc.

Lénine, la fin du mythe de Ullrich H. Kasten et Hans-Dieter Schütt

Allemagne

 

Sous le IIIe Reich deux adolescents posent en uniformes des Jeunesses Hitlériennes. Si le garçon sourit fièrement sa sœur montre un visage grave sinon triste ; ce contraste rend la photo troublante d'autant qu'avec le recul on sait ce qu'il est advenu du rêve national-socialiste.