01/12/2016
Bleue
Voici donc le logo de la campagne présidentielle de Marine Le Pen : une rose bleue. Les experts de tout et de rien commencent à analyser la chose. Tout ce que je remarque, c'est la disparition du moindre rappel à son patronyme et au Front National. Le logo lui-même n'est pas très réussi, une fleur horizontale est une fleur morte. Ensuite, par convention picturale on va en allant vers la droite et on revient en allant vers la gauche (parce qu'on écrit de gauche à droite) : sa fleur est donc tournée vers le passé. Mais c'est aussi une épée, dans ce cas dans le bon sens, malheureusement inutilement agressive. Jouons aux oracles en disant qu'elle s'escrimera à remporter les élections, mais que ses débats à fleurets mouchetés amèneront ses espoirs de triompher à se faner.
20:31 | Lien permanent | Commentaires (17)
30/11/2016
Musique (437)
Turion
Look, the stars are crumbling
Valotihkuu
Moments in silence
Ether
As if time stood still...
18:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/11/2016
Líder Máximo
Certes, Castro ne mérite évidemment pas les louanges entendues ici et là en guise d'hommage, mais était-il pour autant l'ordure intégrale que d'autres décrivent par le menu ? Bien sûr, sa révolution ne s'est pas faite sans tueries, bien sûr, enferrée dans une économie socialiste tributaire de l'URSS son île a végété pendant plus d'un demi-siècle et, bien sûr, la répression envers les opposants a été cruelle, mais les révolutions sont rarement fraîches et joyeuses surtout sous ces latitudes et le Cuba de Batista, immense lupanar pour touristes, n'était pas forcément un modèle de politique sociale. Ensuite, l’intransigeance de Washington vexé d'avoir perdu un allié aura grandement contribué à pousser de façon définitive et irrémédiable Castro dans le giron communiste avec les conséquences que l'on sait. Enfin, vivre dans l'ombre hostile du géant américain doit avoir eu une certaine influence sur la paranoïa du maître de Santiago. Je ne le défends pas, mais je m'autorise à ne pas cracher sur le corbillard.
19:58 | Lien permanent | Commentaires (10)
28/11/2016
Faux dur
« L'important, c'est d'être un vrai dur. »
Alain Juppé le mercredi 23 novembre
« [...] cette campagne dégueulasse qui m'a fait tant de mal »
Alain Juppé le dimanche 27 novembre
Remarquez, c'est toujours plaisant de voir ces personnalités politiques qui se moquent des calomnies dont on accable "l’extrême droite" - quand ils n'en rajoutent pas - pleurnicher quand ce sont eux qui en sont les victimes.
19:50 | Lien permanent | Commentaires (17)
Peut-on mieux le dire ? (8)
À droite toute ! Le temps médiatique est fabuleux… Ainsi François Fillon, vieil habitué du système, de ses couloirs et de ses prébendes, que tout le monde considérait depuis toujours comme un pâle libéral, s’est mué en champion de la droite des valeurs, voire de la droite « dure », en moins de 15 jours… Depuis qu’il est en pleine lumière, ce perpétuel second rôle à la triste figure a totalement changé de nature.. Personne, ni ses collaborateurs, ni ses collègues, ni ses administrés, ne s’en était rendu compte jusque-là mais en fait Fillon est un gros dur, un pit-bull prêt à incarner une « droite chimiquement pure ». Une nouvelle fois, le système se montre d’une redoutable efficacité. C’est d’ailleurs à peu près toujours le même scénario: dès qu’il se sent acculé, au bord d’une rupture véritable, que le peuple paraît au bord de la sécession, il nous sort de sa poche un improbable « homme du renouveau » qui siphonne tout le vote contestataire ou du moins une part suffisamment conséquente pour stériliser toute velléité de changement réel et effectif. A l’étranger, ce sera le bouffon Beppe Grillo en Italie, aux États-Unis, le « milliardaire excentrique » Trump, et chez nous, où l’on fait désormais tout en plus terne et plus médiocre, on nous repeint à la hâte un sous-chef de bureau en super-héros de la droite de conviction et de la révolution conservatrice Et ça marche ! Bien sûr ! Toujours ! Des bourgeois cathos prétendument écolos et sociaux de la revue Limite (qui n’a jamais si bien porté son nom) aux franges de la faferie la plus soi-disant radicale, on applaudit, on se félicite, on frétille, on s’est même déplacé pour verser son écot et participer à la grande fête ! Il faut dire que 2 euros pour se faire enculer, c’est un tarif sans concurrence... Même dans les recoins les plus sordides du Bois de Boulogne, l’amateur ne trouvera pas une telle promotion. Xavier Eman |
Source : A moy que chault!
18:49 | Lien permanent | Commentaires (4)
27/11/2016
Le jeu des deux images (256)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
Cette énigme nous est aimablement proposée par Nathanaël avec un indice : elle est dédicacée à sa fille.
21:02 | Lien permanent | Commentaires (8)
25/11/2016
La Crèche des hipsters made in USA
21:33 | Lien permanent | Commentaires (9)